Conclusion :
La doctrine classique repose sur un certain nombre de
fondement (postulats et principes) implicites :
Postulats
conceptions dominantes
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Principes
règles évidentes
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L'homme :
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Il est possible de dégager des
principes
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· est un être logique et raisonnable
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universels :
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· est naturellement paresseux et fraudeur
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Supervision (contrôle) nécessaire
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· est un être économique,
motivé uniquement par le salaire
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Coordination imposée par le haut
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· recherche la sécurité et la
définition stricte de son travail
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Délégation d'autorité de haut en bas
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· assimile bien les tâches simples
et faciles
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Système équitable de rémunération
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Définition des tâches rigoureuse, objective et
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L'entreprise est un système :
y' rationnel
y' mécaniste
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impersonnelle
Division du travail, spécialisation
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La productivité est la mesure de l'efficacité
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Il existe un « ONE BEST WAY » de
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Le profit est la mesure de la performance
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production qui doit s'imposer à tous
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On peut faire abstraction des facteurs
humains.
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2. L'école des relations humaines (1930)
Trop exclusivement centrée sur la tâche et en
particulier sur sa normalisation, l'organisation scientifique du travail
néglige l'opérateur. L'évolution des techniques de
production et les transformations de la nature du travail ont donné
naissance à une nouvelle science, l'ergonomie, dont la finalité
est justement l'adaptation du travail à l'homme. Par ailleurs, la
psychologie appliquée, issue des travaux de S. FREUD (1856-1939), a fait
ressortir l'importance des facteurs liés à l'environnement
physique et aux conditions de travail sur la productivité des
travailleurs. Enfin, la crise de 1929 est à l'origine d'un certain
mouvement de contestation de la pensée classique et de son rationalisme.
Tel est le contexte dans lequel se développe l'école des
relations humaines, en réaction aux limites de l'école
classique.
Elaboré par : Tchamga Ntichi Thomas
André
ntichithomas@yahoo.fr & Ama Fatou Bosson Mages
mages1@live.fr Sous la direction de
M. Mohamed Zghal IPPSAS 2010/2011
23
Thème : Impacts de la structure sur la performance des
entreprises : Revue de la littérature
2.1. Les principaux auteurs
2.1.1. ELTON MAYO : l'expérience de Hawthorne :
Emigré aux Etats-Unis en 1922, l'Australien G. E. MAYO
(1880-1949) est considéré comme le fondateur du mouvement des
relations humaines et de la sociologie du travail. Professeur et chercheur, il
réalisa plusieurs enquêtes sur la psychologie industrielle. La
plus connue, dite « expérience de HAWTHORNE » fut menée
entre 1927 et 1932 dans un atelier de la « WESTERN ELECTRIC» à
Chicago avec ses collaborateurs de la HARVARD BUSINESS
SCHOOL.
V' L'expérience :
Son objet a consisté à étudier les
effets de certaines variations de l'environnement physique et des conditions de
travail (éclairage, horaires, primes, temps de repos) sur la
productivité d'un groupe expérimental de six ouvrières
volontaires dans un atelier de bobinage.
V' Les résultats :
Les résultats du groupe expérimental,
comparés à ceux d'un groupe témoin, ont montré que
la productivité augmentait avec l'amélioration des conditions de
travail (effet attendu) et continuait d'augmenter quand on
détériorait ces conditions (effet inattendu).
V' Les conclusions :
Cette expérience a amené E. MAYO à
conclure que les gains de productivité constatés
ne résultaient pas de l'amélioration des conditions de travail
mais du changement des relations sociales entre les membres du groupe, devenus
une équipe homogène, et entre le groupe et la direction. La
motivation économique n'était donc pas le seul
élément moteur du comportement. C'est la raison pour laquelle E.
MAYO préconise la mise en place de structures d'autorité laissant
plus de responsabilité aux travailleurs.
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