III.3.2. Variable en rapport
avec l'étude
Les politiques de santé des pays du tiers monde au sud
du Sahara ont connu de nombreuses réformes depuis trois
décennies, dont l'apparition notamment d'un secteur privé
communautaire à but non lucratif mais également privé
à but lucratif. En même temps la plupart des politiques nationales
de santé accompagnées par les partenaires du développement
ont considérablement renforcé l'offre publique de soins de
premier niveau.
Mais en dépit de cet accroissement substantiel de
l'offre de soins, les taux d'utilisation des structures de soins sont
restés faibles dans l'ensemble de ces pays.
Ainsi la promotion de la santé est
l'élévation du niveau de la santé de base en provoquant un
éveil de conscience, une auto responsabilité de la
santé.
Il a été observé que les 126
enquêtés ont coché la bonne réponse; compte tenu de
ces résultats, nous affirmons que le recyclage, la formation en cours
d'emploi permet de mettre à niveau les connaissances en vue de la
promotion de la santé.
Nos enquêtes ont révélé que douze
activités avaient été réalisées dans le
cadre de la promotion de la santé. Nous pensons que ces activités
réalisées sont moindres car le domaine de la promotion de la
santé est vaste pour eux ; il n'y a pas d'adéquation.
Il ressort de nos résultats que 91 % des centres de
santé reconnaissaient l'existence de codev. Notre recherche converge
avec les pensées d'autres chercheurs (MILO etc.) car la promotion de la
santé est multiple sectorielle et multidisciplinaire.
La promotion de la santé ne relève pas seulement
du secteur de la santé ; elle ne se borne pas seulement à
préconiser l'adoption de modes de vie qui favorisent la bonne
santé ; son ambition est le bien-être complet de
l'individu.
La promotion de la santé vise l'amélioration de
l'état de santé de la population, car le développement est
un concept complexe qui fait intervenir plusieurs domaines ; or l'homme
est au centre du développement.
Ces pensées convergent avec nos résultats qui
stipulent que 82 % des enquêtés reconnaissaient que les
activités exercées contribuent au développement ; 88
% croyaient à la contribution des activités au
développement en faveur de la promotion de la santé. Ceci nous
pousse à dire que la promotion de la santé est étroitement
liée au développement.
Il ressort des données du tableau 14 que la grande
majorité (89 %) des sujets enquêtés ne recourt pas aux
médias pour promouvoir les activités de développement de
la santé. Par contre, 11%seulement des sujets reconnaissent que leurs
centres recourent à cet outil pour la sensibilisation de la masse
populaire aux problèmes de la promotion de la santé, car la
communication est très importante à la promotion de la
santé; toute la communauté n'utilise en effet pas les
médias et il faut donc faire la communication de porte à porte,
ce qui est la base de la promotion en matière de la santé. Le
secteur de la promotion ne peut à lui seul assurer le cadre
préalable et futur le plus propice à la santé. La
promotion de la santé exige, en fait, l'action coordonnée de tous
les intéressés : gouvernement, secteur de la santé et
autres secteurs sociaux et économiques, organisations non
gouvernementales et bénévoles, autorités locales,
industries et médias. Quel que soit leur milieu, les gens sont
amenés à intervenir en tant qu'un individu, ou à titre de
membres d'une famille ou d'une communauté. Les groupes professionnels ou
sociaux tout comme le personnel de santé, sont particulièrement
responsables de la médiation entre les intérêts divergents
qui se manifestent dans la société à l'égard de la
santé. Les programmes et les stratégies des promotions de la
santé doivent être adaptées aux possibilités et aux
besoins locaux des pays et des régions et doivent prendre en compte les
divers systèmes socio-culturels et économiques.
L'analyse des données contenues dans le
tableau 12montrent que la grande majorité (93 %) des sujets atteste
que leurs centres de santé n'initient pas la population aux
activités agricoles ou de jardinage. Cependant, 9 % confirme cette
existence, car les « Déterminants sociaux » sont la
base de la promotion de la santé de la population. La population se
penche sur un vaste éventail de déterminants sociaux qui exercent
une incidence sur la santé des individus et des communautés. Il y
a eu plusieurs débats entourant la question de déterminants ou
groupes de déterminants exerçant une incidence sur la
santé de la population. Par exemple, en 1994, parmi les
déterminants relevés par le comité consultatif
fédéral, provincial et territorial
figuraient « l'environnement physique, économique et
social, les habitudes de santé personnelle, la capacité
d'adaptation, le patrimoine biologique, le développement de la partie
enfance et les services de santé ».
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