1.4 La sortie de la crise d'endettement
La crise de la dette des années 80, a fait coulé
tant d'encre et amener les théoriciens et les praticiens à
proposer une panoplie des solutions à savoir :
1.4.1 Les solutions envisagées
La dette extérieure des pays en développement
était constituée pour l'essentiel de crédit des banques
privées(BP). Juste après la crise, ces banques ont demandé
assistance à leur gouvernement et des organismes comme le FMI pour
négocier leurs avoirs détenu par les débiteurs.
L'exigence des banques privées a l'époque vis
à vis de leurs partenaires qui ne sont rien d'autre que les pays
débiteurs fortement endettés de réduire le rôle du
pouvoir public alors qu'au même moment elles demandent à leurs
gouvernements et le FMI de lès assister.
Il convient de noter que cette politique a apporté ses
fruits dans les années 80, les banques commerciales ont pu
réduire considérablement la part de créances douteuses
dans leurs avoirs (bilan). Mais au milieu des années 90, le
phénomène de la crise n'a pas totalement disparu. Pour ce faire
chaque partie préconise des mesures de réduction de l'ampleur en
cherchant les voies pour être mois lésée.
1.4.2. L'annulation de la dette
La majorité des pays débiteurs et plusieurs
organisations en particulier les syndicats ont revendiqué une annulation
de la dette vu que les pays n'arrivaient pas à honorer le service de la
dette et le principal. Ces pays poussent comme argument que le déficit
du compte courant a permis de rembourser les pays créditeurs. Cette
idée à été largement défendue par les pays
de l'Amérique latine qui à ce temps contractaient le 1/3 de la
dette totale et dont 70% de leurs créances viennent des banques
étrangères ils ont demandé au moins l'annulation partielle
de la dette ou le paiement annuel pour alléger la dette
extérieure.
Cependant, la plupart des pays africains à faible
revenu ont demandé l'allégement de leur dette en réduisant
de manière conséquente les créances
étrangères. Mais cette partie de la dette à
l'époque n'était pas aussi élevée que celle de
l'Amérique latine. Elle représente une part négligeable de
la dette des banques privées. Dans cette optique que en 1989, la France
à annulée 3 milliards de dollars de
Mahamat Ali MALLAH 28
dette africaine au sommet de francophonie qui s'est tenue
à Dakar (Sénégal). Ainsi, le Canada aussi à
annulé quelque centaines de millions de dollars.
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