2.4 Conditions d'équilibres et schéma de
croissance équilibré
La condition d'équilibre dans notre exemple est
définie comme suit : tel que la firme maximise son profit tout en
impliquant que les prix de facteurs égalisent leurs produits marginaux
(Eqs. (7) et (8)), d'où la résolution du sujet dans (1) à
(2) ainsi que la restriction budgétaire du gouvernement (11) est
liée aux règles définies dans (13).
En utilisant (11) et (14), nous obtenons l'équilibre
noté E. Par la suite, on insère la valeur en (10), le taux de
croissance du capital humain est décrit par l'équation
différentielle suivante :
La dette extérieure et la croissance économique :
cas des pays de la CEMAC
2011-2012
Avec donné par (8).
La contrainte de ressources au niveau économique est
obtenue en combinant Eqs. (2) et (14).
Ainsi, l'économie est complètement
décrite par Eqs. (9), (14), (17) et (18) plus l'état des
ménages.
Le taux de croissance équilibré (TCE) est
défini pendant qu'un chemin sur lequel toutes les variables
endogènes se développent au même taux c'est-à-dire
cette condition implique que la restriction budgétaire de
l'Etat est accomplie. Supposons que de sorte que la
différence entre le taux d'intérêt et le taux de
croissance équilibré soit strictement positive, et posant en
principe que le gouvernement place l'excédent selon
(13) avec n'importe quelle
voie qui satisfait cela est associé à une dette
publique
soutenable.
Pour analyser notre économie autour d'un TCE, nous avons
défini les nouvelles
variables différenciant ces variables en ce qui
concerne
le temps rapporte un système d'équations
différentielles donné par :
(1? u)? (u?
h??1(???)?(b/h)
(?(1??)h? u? ??)1
?h(c?b(? (1
)h u
? ? ??)? u h
? ? (1???
(1 9)
? ?
b?b(c?b(?(1??)h
u ??) ? u h
? ? ? ? ? ?
(1???? ) )? ?u h
?(1??)u h b?b?
?
??
?
,
Mahamat Ali MALLAH 53
?
(2 1) (20) ·
c= c((1-r)(1-a)ua
ha /a-p/a-ua ha
(1+q$-r)+c)+cb(r(1-a)ha
ua -f3 ).
La dette extérieure et la croissance économique :
cas des pays de la CEMAC
2011-2012
Mahamat Ali MALLAH 54
La dette extérieure et la croissance économique :
cas des pays de la CEMAC
2011-2012
La solution de avec ce qui concerne qui donne le TCE pour
notre
modèle et le qui correspond au rapport de
BGP. 2.5 Résultats analytiques
Pour trouver le résultat de notre analyse dans
l'équation (21) et en égalisant avec l'Eq (20) cela nous
donne:
Avec et g est donné par (9). Pour l'Eq (22) nous
pouvons observer un premier résultat.
? ? 0 et si ?
Etant donné que est la variable endogène, donc elle
peut prendre un signe
positif ou négatif avec le point
développé ci-dessus que le gouvernement ne peut pas être
seulement débiteur mais il peut être créancier. Dans notre
cas, on s'attend à un signe positif car la plupart des Etats vivent avec
des emprunts en vue d'investir, donc une économie d'endettement.
On suppose aussi que Ce dernier stipule que l'excédent
primaire diminue
pendant que le P11B croît et le gouvernement dans une telle
situation augmente aussi
les dépenses d'éducation si le P11B augmente. Dans
la mesure où devient
suffisamment élevé, plus concrètement le
rapport causal doit exister de sorte
que le pouvoir public doit avoir comme politique d'encourager
la dette publique afin de pouvoir investir davantage pour qu'il enregistre de
croissance soutenue.
Si cela signifie que si les ressources deviennent
excédentaires à mesure
que le P11B augmente, le contraire aussi reste possible.
C'est-à-dire si de sorte
qu'une croissance soutenue sera possible à condition
que la dette reste positive et faible. Avec un positif et élevé
ceci implique que le gouvernement n'investit pas
suffisamment dans la formation de capital humain qui est la
source de croissance dans
notre modèle théorique. Par conséquent,
si est relativement élevé, le
gouvernement doit mettre en place davantage une politique en
vue de soutenir l'investissement dans le secteur éducatif afin de
réaliser une croissance soutenue.
Mahamat Ali MALLAH 55
Comme on a vu dans l'Eq (17) que si est positif et reste
suffisamment élevé, une
dette négative du gouvernement exerce un effet positif
sur le taux de croissance du capital humain.
Les résultats qui découlent de cette analyse
prouvent que ni une politique budgétaire restrictive ni une politique
moins rigoureuse ne sera souhaitable pour le gouvernement débiteur.
D'une part, si le gouvernement ne maîtrise pas sa dette
extérieure, celle-là peut devenir une charge lourde à
surmonter en rendant la croissance soutenue impossible. Une croissance soutenue
qui ne devient possible que si le gouvernement est créancier. D'autre
part, le gouvernement ne doit pas entreprendre une politique budgétaire
trop restrictive. Parce qu'avec une politique budgétaire restrictive,
l'Etat n'investit pas suffisamment dans la formation de capital humain, alors
que ce secteur rapporte plus à la croissance économique,
notamment les investissements en recherche et développement
(R&D).
Jusqu'à présent on s'est penché que sur
la partie littérature et le modèle théorique, il est d'une
importance capitale de voir les canaux à travers les quels la dette
extérieure affecte la croissance économique.
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