SECTION II : ARMÉE RÉPUBLICAINE ET
DÉFI DE LA DIPLOMATIE CONGOLAISE DE LA DÉFENSE
La conséquence sur le plan diplomatique en serait le
devoir de reconnaissance et de soutien mutuels des régimes ainsi
constitués et la recherche en commun par l'association, la
négociation soutenue par le principe de puissance. Ce qui ne passe pas
nécessairement pas la création
des institutions régionales communes
d'intégration. La gestion commune des menaces que constituent les
présences étrangères dangereuses sur le sol des pays
voisins aurait besoin d'une structure de coopération sécuritaire
dont seraient membres tous les anciens belligérants
de la première guerre mondiale africaine en RDC. Car,
la leçon stratégique à tirer de la belligérance
entre pays de la région est celle de leur incapacité collective
à parvenir à une paix régionale imposée ou
construite et assumée ensemble.
La diplomatie congolaise aurait à cet égard un
devoir d'intransigeance et de fermeté assortie cependant de l'engagement
à régionaliser son économie nationale et à mettre
son développement économique et non ses ressources au service de
l'intégration économique régionale et mondiale. Pour y
parvenir, l'Etat congolais aurait aujourd'hui le devoir de réussir la
décentralisation au double plan géopolitique et
économique. La décentralisation doit être perçue
comme la réforme majeure destinée à refonder l'Etat autour
de la quête de la reconstruction de la puissance nationale en vertu des
agressions armées subies et dans le but de renforcement de
l'intégrité territoriale par le renforcement et la
surveillance
100
des frontières. Une politique de défense
nationale tous azimut, vaudrait mieux qu'une politique de dissuasion
très peu crédible dans la phase actuelle de la nation. Il nous
faut reterritorialiser le pouvoir par une plus grande participation citoyenne
à la défense nationale.82
L'immensité du territoire de la République
Démocratique du Congo, oblige cette dernière à adopter une
certaine ligne de conduite vis-à-vis des pays limitrophes.
Elle doit par exemple après avoir formé une
armée forte et républicaine développer certains
mécanismes lui permettant d'être en parfaites communion avec les
pays limitrophes fournissant beaucoup d'effort dans le seul but d'inciter les
autres pays de la sous-région des grands lacs à pouvoir
s'intégrer dans le cadre des organisations internationales
d'intégrations.
C'est dans ce cadre d'idée que nous avons
consacré ce paragraphe à l'étude de quelques
mécanismes pouvant suppléer à l'armée dans le
maintien de l'ordre, de la sécurité et de la défense
nationale.
1. Le renforcement de la politique de bon voisinage.
Il est vrai que jadis le recours au principe de bon voisinage
justifiait la faiblesse de la République Démocratique du Congo
compte tenu des multiples crises qu'elle a connue à partir du 30 juin
1960. Ainsi, il était tout à fait logique que les dirigeants
Congolais face à tous ces problèmes politiques puissent bien
évidement faire recours à ce principe afin de sauvegarder
l'indépendance nouvellement acquise et protéger la
souveraineté de l'Etat et son intégrité territoriale
vis-à-vis des Etats qui l'entourent.
S'il reste vrai qu'entre les Etats seuls les
intérêts sont éternels et perpétuels, il y a donc
risque que les pays voisins de la République Démocratique du
Congo prennent toujours le lux d'agresser le Congo pour obtenir ce dont ils ont
besoin. C'est pourquoi, nous osons croire que le renforcement de la politique
de bon voisinage est plus que nécessaire dans la défense et la
sécurité du territoire national Congolais car, elle empêche
qu'il
82 Freddy Mulumba : Op Cit
101
soit fait usage de la force par les pays limitrophes pour
obtenir ce dont ils cherchent et les contraint de ce fait à le faire
dans le respect des règles internationales préalables
établies dans le cadre de la coopération bilatérale ou
multilatérale.
2. La Co-sécurité régionale
Le recours à la notion de Co-sécurité
régionale se justifie par le fait que l'Afrique apparait aujourd'hui
comme le continent ou mieux comme la région la plus affecté par
les guerres et les conflits armées de tout genre.
Ainsi la République Démocratique du Congo devra
par la signature d'accords et traités avec les Etats de la sous
régions des grands lacs Africains amener ces derniers à opter
pour une Co-sécurité régionale vis-à-vis des
menaces qui règnent autour de leurs frontières respectives.
S'agissant par exemple de la question des FDLR dans la partie
Est de la République Démocratique du Congo, ces derniers
constituent une épine dans le pied de la sécurité en
République Démocratique du Congo.
La présence des ces FDLR interhamwe sur le territoire
de la République Démocratique du Congo est devenue aujourd'hui la
raison majeur avancée par le Rwanda pour justifier ses incursions
militaires en République Démocratique du Congo. En disant que ces
derniers constituent une menace permanente du pouvoir politique de
Kigali.83
Or, si le Rwanda souffre réellement de la
présence des FDLR Interahamwe sur le territoire Congolais et que la
République Démocratique du Congo dénonce depuis des
années déjà l'insécurité causée par
les milices d'autres pays de la sous région puissent coaliser pour
finalement mettre fin à cette question. D'autant plus que
l'insécurité causé par les FDLR sur le territoire
Congolais a des répercutions sur les autres pays de la sous
région.
Donc, il est plus nécessaire que les pays de la
sous-région des grands lacs Africains s'inscrivent dans la perspective
de la Co-sécurité de
83 TSHIYEMBE MWAYILA et BUKASA MAYELE, Op.
Cit., p.249.
102
manière à pouvoir identifier ensembles les
menaces qui pèsent sur la survie collective et déterminer les
points de vulnérabilités de leurs pays respectifs.
§ 1. La politique de défense et de
sécurité face aux menaces extérieures en RDC
La reforme du secteur de la défense et de la
sécurité constitue le grand défi que doit relever le
République Démocratique du Congo pour assurer le retour à
la paix durable et la stabilité sur l'ensemble du territoire
nationale.
La lecture de l'histoire de nos forces armées renseigne
que de tout temps, les forces armées sont demeurées
monolithiques, de tendance coloniale avec en toile de fond la protection d'un
individu au détriment des institutions de la République
Démocratique du Congo. Cette tendance dont la conséquence majeure
est l'absence d'une doctrine militaire capable de générer un
système de défense fiable et efficient, basé sur la menace
et l'environnement géostratégique, n'a pas permis au pays de
répondre positivement à la consolidation de son tissu
militaire.
La République Démocratique du Congo doit
être dotée d'une armée bien formée, avoir des armes
sophistiquées pour contrecarrer toute agression, en plus de relever le
niveau d'instruction ou de formation militaire tout en leurs faisant connaitre
leurs missions en temps de paix et temps de guerre.
La République Démocratique du Congo étant
l'un des pays du monde qui ont le plus grand nombre de pays voisins et
doté d'une diversité des ressources naturelles, elle est souvent
l'objet de convoitise particulièrement par ces pays voisins et
généralement par les différentes puissances de ce monde .
Il n'est pas facile pour qu'un Etat, entouré par neuf frontières
voisines d'être en paix, s'il n'a pas une bonne politique de
défense et de sécurité qui lui permettra d'assurer la
sécurité de l'intégrité territoriale ou de faire
face aux différentes sortes d'attaques extérieures.
Cette politique de défense et de sécurité
doit avoir des moyens mis en oeuvre par la nation pour assurer sa
défense. Les moyens sont soit de nature militaire et non militaire, la
nation doit avoir la politique qui sera en
103
mesure de défendre les intérêts
fondamentaux en tout temps, en toute circonstance et contre toutes les formes
de menaces.
Cette politique doit avoir les objectifs à atteindre et
s'opposer en tout temps et en toute circonstance par des moyens militaires
à toute forme d'agression dirigée contre les
intérêts fondamentaux de la nation.
Pour bien organiser sa défense et sa
sécurité, la République Démocratique du Congo doit
organiser sa politique de défense qui veut une stratégie
englobant les mesures militaires, diplomatiques, économiques,
scientifiques et d'autres pouvant en permanence garantir au gouvernement la
capacité de parier à toute menace contre
l'intégrité territoriale, la souveraineté et la survie de
la nation. La diversité des menaces doit corresponde à une
diversité des parades pour assurer au gouvernement une grande souplesse
et une liberté d'action dans la gestion des crises, la stratégie
militaire de la République Démocratique du Congo consiste
à dissuader tout ennemi susceptible de menaces d'intégrité
territoriale par l'emploi de la force.
La géostratégie de la République
Démocratique du Congo doit dorénavant être une science
majeure pour permettre à ce pays de jouer une politique de puissance
dans la région de l'Afrique centrale, une politique de défense et
de sécurité en Afrique et celle d'interdépendance dans le
monde.84
L'armée républicaine seule ne suffit pas pour
déterminer une politique de défense et de sécurité
pouvant faire face aux menaces extérieures. Il lui faut une diplomatie
qui est la stratégie qu'on peut mettre en place pour maintenir la paix
durable, et qui peut lui permettre aussi de défendre
l'intégrité territoriale ainsi que les institutions politiques de
la République Démocratique du Congo
Il faudra que cette diplomatie soit basée sur les
effets réels pour qu'il y ait des solutions durables il faut :
l'organisation de la diplomatie, que l'on tienne compte des exigences
géopolitiques, de la République Démocratique du Congo, de
son statut parmi d'autre Etats en Afrique et son
84MOVA, S. Henri, Op.cit, p119
104
organisation social politique. Ces exigences deviennent comme
des valeurs structurales devant être mise en valeur.85
La République Démocratique du Congo est l'un des
rares pays au monde ayant à lui seul neuf pays avec lesquels elle
partage les frontières, avec une petite ouverture sur l'océan, sa
position au centre de l'Afrique lui impose une certaine politique. D'où
elle ne peut qu'être structurante. Cette position géographique
l'oblige aussi à être un Etat militairement fort.
La République Démocratique du Congo, doit
s'ouvrir à ses voisins à travers des communications de toute
nature : commerciale, économique, culturelle et politique.
Notre pays, la République Démocratique du Congo,
a un avantage considérable d'avoir des peuples qui se retrouvent dans
chacun des pays voisins, c'est donc un élément à
capitaliser afin qu'à travers cette ouverture, le peuple Congolais soit
connu et compris ; c'est ce qui a fait défaut jusqu'ici en
République Démocratique du Congo alors que cet
élément profite grandement dans sa politique
extérieure.
La politique de bon voisinage, cette politique dite de bon
voisinage consisterait à protéger les frontières du pays
par la sécurisation des frontières des Etats voisins.
Ainsi la République Démocratique du Congo devra
éviter pour quelque raison que ce soit de servir de base arrière
pour des groupes armés afin de stabiliser d'autres Etats.
Cela implique que la République Démocratique du
Congo doit rester attachée aux chartes des nations-Unies et de l'OUA
ainsi qu'aux résolutions y afférentes en encourageant
l'initiative de la CEPGL.86
Voyons les mérites que le principe de bon voisinage
à apporter pendant la deuxième république. Le principe de
bon voisinage a été productif et a entrainé des fruits
diplomatiques. La réalité à ses frontières a
85 MUNGALA ASSINDIE ZANZANG : Le consensus
politique et la renaissance de la RDC, CERDAF, 2002, p.87
86 Idem, p.57
87NGOIE TSHIBAMBE, Germain, « La politique de
bon voisinage. Analyse d'un principe de politique étrangère de la
RDC », in Congo Afrique, n°344, Mai 2008, p.45.
105
été renforcée avec les deux pays de l'Est
qui faisaient partie comme lui des territoires coloniaux de la Belgique avec
l'aide de la CEPGL, celles aux dires des observateurs a plus tourné
comme une sécuritaire que comme une organisation promouvant le
développement économique des Etats membres. Ce principe de bon
voisinage lui a servi à amener la sécurité à ses
nombreuses frontières avec les pays limitrophes.87
Il est aussi important que la R.D.C ait encore une politique
d'attraction qui lui permettra d'être considérée comme un
lieu favorable pour décoller politiquement ou économiquement et
d'être considérée aussi comme une plaque tournante en
Afrique.
D'où l'avantage de mettre en valeur ses vertus
géographiques structurantes. Pour se donner un statut structurant, il
faut se faire indispensable et incontournable pour les autres.
C'est-à-dire là que vient le statut et éventuellement son
degré. C`est à partir de ce statut qu'on peut se faire
l'idée du rôle que l'on peut jouer dans le concert des nations.
Si, à travers l'organisation sociale, économique, politique et
culturelle, les autres Etats se rendent compte que leur coopération avec
la République Démocratique du Congo peut leur être utile et
profitable, ils finiront par voir celle-ci jouer un rôle important entant
qu'Etat pouvant permettre une intégration avantageuse pour tous.
Dans ce conditions, il est plus qu'important que des reformes
souvent faites au niveau de l'armée et de la police nationale
Congolais.
La reforme du système de défense et de
sécurité en République Démocratique du Congo
s'appui sur plusieurs documents qui lui donnent
toute sa légitimité. Le premier, l'accord global
et inclusif, signé le 17 décembre 2002 à Pretoria en
Afrique du Sud par la plupart des ex-belligérants Congolais consacre
tout un chapitre à l'armée. Il prévoit ainsi la
création d'un conseil supérieur de la défense
dirigé par le président de la
106
République et chargé entre autres de donner un
avis sur la formation d'une armée intégré et sur la
politique de défense.88
Le deuxième document est la constitution de la
transition ratifié le 02 Avril 2003.89 Le troisième
est l'acte d'engagement de Dra-es-Salaam signé par les autres chefs des
groupes armées non signataires de l'accord de Pretoria.
C'est dans ce cadre que le gouvernement Congolais a
adopté en Mai 2005 un plan stratégique de reforme de
l'armée. Ce cadre devrait être basé sur les actions
à mener, évaluer les moyens à mobiliser pour mettre en
oeuvre, et identifier les rôles des différends.
En outre ce plan prévoyait trois étapes dans le
processus de formation d'une armée forte, puissante et
intégrée après le brassage des différentes forces
appartenant aux différents groupes rebelles.
Il s'agit de :
? La formation des brigades d'infanteries pour le maintien de la
sécurité nationale.
? La formation d'une unité de réaction rapide
et,
? L'établissement d'une force de défense forte
à l'horizon 2010.90
Ainsi cette intégration de l'armée et de police
envisagée dans ces trois documents et compris dans les dispositions de
la constitution de la République concerne les forces et groupes suivants
:
? Les ex-mouvements pour la libération du Congo (MLC)
dirigé par Jean-Pierre BEMBA, ex-Vice président Congolais de la
transition et actuel sénateur ;
? Le Rassemblement Congolais pou la démocratie (RCD)
autres fois appelé RCD-Goma dirigé par Azarias RUBERWA, l'un des
ex-quatre vices président de la transition ;
88 TSHIYEMBE MWAYILA et BUKASA MAYELE, Op.cit.,
p.243.
89 Journal officiel de la RDC du 04 Avril 2003 :
http://www.grands
lacs.net / doc/ 2814.pdf
90BOSCHOFF Henri, « Up date on the status of
army integration in the DRC», situation in Report, ISS, 2/09/2003,
p.1.
107
? Le Rassemblement Congolais pour la démocratie
mouvement de libération (RCD-ML), crée par WAMBA DIA WAMBA, puis
dirigé par MBUSA NYA MWISI ;
? le Rassemblement Congolais pour la démocratie
nationale (RCD-N) basé au Nord du l'Iturie ;
? Les Mai-Mai qui recouvrent une pluralité des milices
ethniques et parfois des groupes d'auto-défense, organisés en
force militaire au Nord et Sud-Kivu ainsi que dans le Katanga ;
? Les signataires de l'acte d'engagement de Dar-es-Salaam,
c'est-à-dire les groupes FENI-PUSIC-UPC/RP, FAP, FDPC ;
? Enfin les combattants Congolais encore à
l'extérieur du pays.91
La longue liste des ex-belligérants concernés
par le processus de brassage et d'intégration témoigne de
l'ampleur des défis à relever pour réussir la
restructuration.
S'agissant strictement de la structuration de la force
armée, il faut dire que la force armée revêt une importance
capitale dans la défense et la sécurité nationale de la RD
Congo. Elle se présente aujourd'hui comme une condition sine qua non
dans la refondation de la nation Congolaise.
La République Démocratique du Congo doit cesser
de toujours crier à la violation de son intégrité
territoriale, elle doit mettre en tête que dans le réal politique
les Etats n'ont pas d'alliés ou d'amis éternels et des
perpétuels ennemis, seuls les intérêts sont éternels
entre les Etats.
Tant que les pays limitrophes et autres trouveront leurs
intérêts en République Démocratique du Congo, ces
derniers useront de tous les moyens possibles pour les obtenir, y compris la
guerre. Ne dit-on pas que : qui veut la paix prépare la guerre !92
91 TSHIYEMBE MWAYILA et BUKASA MAYELE, op.Cit,
p.243.
92 Idem
108
Les militaires Congolais doivent avoir une conscience de
combattants de façon à se familiariser avec le danger et
banaliser la mort. Mais ce que nous constatons actuellement avec nos forces
militaires armées est très déplorable surtout sur le champ
de bataille. Les militaires Congolais ont très peur de la mort, ils sont
plusieurs à déserter lorsqu'il faut aller combattre l'ennemi.
Ainsi, seule une formation militaire bien solide peut assurer
un tel
courage. A cette formation, il faut ajouter
l'élément équipement
militaire. Le monde a tellement évolué qu'il n'est
question aujourd'hui
d'ignorer dans les nouvelles stratégies concernant la
reforme du système de défense et de sécurité
l'élément technologique. L'évolution technologique impose
aux stratégies militaires une adaptation au changement de
l'environnement militaire, non seulement on doit recruter des nouveaux hommes
pour une nouvelle force mais on doit également les adapter en fonction
des besoins de la défense et de la sécurité.
Les soldats Congolais ne doivent pas à cause de la
mauvaise gestion des ressources de l'Etat se sentir inférieur du point
de vue équipement militaire sur le champ des opérations. Le
contraire, affecte dangereusement la morale du combattant.
Ils doivent disposer d'une capacité défensive
crédible sur le respect strict des exigences à savoir :
? L'alerte avancée : Le positionnement des
troupes sur l'étendue de la République doit être en mesure
de repérer très rapidement les points de
vulnérabilité, propice à une attaque extérieur,
connaitre la géographie militaire.
? La réaction rapide : Ce déploiement
des troupes doit se faire rapidement dès qu'une situation de crise est
créée. Ceci oblige des moyens suffisants de transports
adaptés.
? La défense armée
généralisée : Celle-ci est d'autant importante, dans
la capacité défensive crédible, dans la mesure où
elle
109
permet d'avoir un système de défense capable de
repousser toute agression.93
Or, aujourd'hui, il est même difficile de dire si
réellement la République Démocratique du Congo a
réellement une armée. Toutefois, le diagnostic est posé,
il ne reste maintenant que la volonté du pouvoir politique pour la
matérialisation de toutes ces recommandations faites en faveur de la
restructuration et la fondation d'une armée républicaine en
République Démocratique du Congo. 94 Les exigences
externes seront présentées dans le paragraphe suivant.
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