2.2.1.3. La théorie du renforcement de SKINNER
(1996)
Selon la théorie de renforcement de
SKINNER le comportement est le résultat de sa
conséquence. La motivation est un apprentissage associatif
résultant de l'apparition d'une conséquence positive à la
suite d'un comportement donné. L'absence de renforcement ou un
renforcement négatif devrait conduire à la cessation ou à
l'évitement du comportement.
Elle insiste sur le fait que les comportements
souhaités ou désirés chez les employés doivent
être encouragés par des récompenses. Par contre, les
pratiques
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malveillantes doivent être réprimées afin
d'augmenter la fréquence des comportements agréables et diminuer
les comportements désagréables.
A la lumière de cette théorie, nous
expliquerons et interpréterons nos résultats afin d'estimer la
cause des mauvaises conduites dont font preuve les agents. Car ces
comportements sont dus soit à un manque de renforcement de ceux
agréables, soit à un manque de répression de ceux
désagréables.
2.2.1.4. Théorie de l'engagement d'AUBE ET
SENTENI
Selon AUBE ET SENTENI (1997), les
engagements d'un individu sont liés à des facteurs de
personnalité et sont un pré-requis au processus de
coopération sur lequel repose le fonctionnement des espèces
sociales et, dans l'univers virtuel, celui des systèmes multi agents.
Ils constituent un mécanisme assurant la cohérence du
comportement et fondent un type particulier de motivation car leur
caractère interactif et «contractuel» se traduit par une
incitation à la persévérance dans des comportements
auxquels nous associons notre identité sociale. Ce mécanisme
permet de rendre compte du fait qu'un individu s'engage dans une ligne d'action
consistante.
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