Liste des tableaux
Tableau n°1 : caractéristiques
anthropométriques de la population Tableau n°2 :
différents classes de l'IMC
Tableau n°3 : les constantes
dépendantes de l'âge et du sexe dans le calcul de la
densité corporelle
Tableau n°4: Performances moyennes (#177;
ET) au Wingate test 15s test et Retest Tableau n°5 :
Résultats de l'analyse de la reproductibilité relative du Wingate
test 15s Tableau n°6 : Résultats de l'analyse de
la reproductibilité absolue du wingate test15s. Tableau n°7
: valeurs de la Répétition maximal(RM) et 85% de RM
Tableau n°8 : valeurs moyennes des
Puissances pic(Ppic) enregistrées aux tests wingate 15s suite aux
différents protocoles d'échauffement
Tableau n°9 : valeurs moyennes des
puissances pic relatives enregistrées aux tests wingate 15s suite aux
différents protocoles d'échauffement.
Tableau n°10 : valeurs des puissances
moyennes enregistrées aux tests wingate 15s suite aux différents
protocoles d'échauffement
Tableau n°11 : valeurs des puissances
moyennes relatives enregistrées aux tests wingate 15s suite aux
différents protocoles d'échauffement
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Table des matières
Dédicaces II
Remerciements III
Liste des abréviations 4
Liste des figures 5
Liste des tableaux 6
Introduction 7
Méthodologie 9
Objectif de la recherche 9
Population 9
Les mesures anthropométriques 10
Protocole de détermination de 1RM 13
Le protocole de test wingate 15 s 14
Le protocole de la post activation potentiation (PAP) 15
Outils statistiques 16
Résultats 17
Résultats de la reproductibilité du test wingate15
secondes 18
Discussion 21
Conclusion 26
Bibliographie 27
8
Introduction
Dans plusieurs disciplines sportives, le contenu et le type de
l'échauffement suscite l'attention de plusieurs scientifiques et hommes
de terrain comme outil d'optimisation de la performance. Ainsi, plusieurs
protocoles d'échauffement ont été proposés :
statique, dynamique, général, spécifique...
(Bishop 2003).
De nos jours la potentialisation post-effort (PAP) est de plus
en plus utilisée comme outil d'échauffement par plusieurs types
de sportifs. Hodgson et al (2005) et Robins (2005) sont parmi
les premiers chercheurs à avoir proposer ce nouveau mode
d'échauffement qui consiste à augmenter momentanément la
force musculaire suite à une contraction maximale (stimulus de
potentiation). Vu le nombre important de recherches scientifiques
réalisées dans ce domaine, ce mode d'échauffement se
révèle d'actualité (Tilin et Bishop 2009 ; Turki
et al. 2011).
La signification physiologique de la PAP n'est pas encore bien
établie. Toutefois, deux explications ont été
avancées à ce sujet. La première est relative à la
phosphorylation de la chaine de myosin (Grange et al 1993, Ryder et al
2007, Sweeney et al 1993). La seconde explication se base sur le fait
que la potentiation post effort augmente l'excitabilité des motoneurones
et améliore la synchronisation et le recrutement des unités
motrices à fibres musculaires rapides (Zhi et al
2005).
L'effet de la PAP comme moyen d'échauffement reste
encore controversé. En effet, Robbins et Docherty, 2005 et Scott
et Docherty 2004 n'ont pas conclu à des effets positifs de la
PAP. En revanche d'autres auteurs ont prouvé que la PAP peut être
employée comme moyen d'échauffement efficace pour
améliorer la performance physique (Turki et al. 2000).
Il nous parait que ces résultats controversés pourraient
être dus à l'absence de protocoles standardisés de
l'échauffement basé sur la PAP.
Selon Batista et al 2007, la fatigue et la
PAP sont deux notions très étroitement reliées. Cette
relation est complexe et dépendante de plusieurs facteurs qui se
complètent et s'interférent respectivement. Ainsi, plusieurs
études ont été consacrées à la
détermination de la période de
9
récupération (entre la fin du stimulus et le
début de la performance) idéale permettant d'obtenir le
bénéfice le plus important de la potentiation (Smith et
al 2007, Smith et al 2001, Chiu et al 2003 ; Kilduff et al
2011).Toutes ces études n'ont pas vraiment pu déceler la
période idéale de récupération pour une meilleur
PAP. Ainsi, il ne semble donc pas y avoir à ce jour de consensus sur une
période de récupération censée induire la meilleure
PAP.
Plusieurs tests de laboratoire d'évaluation de
l'aptitude anaérobie des membres inférieurs ont été
proposés. Parmi ceux-ci, le test Wingate représente
l'épreuve « Gold Standard » pour ce genre de mesures.
Cependant, la durée du wingate test 30s est relativement longue, qu'elle
fait de cet examen une épreuve très éprouvante, souvent
accompagnée à la fin de ce test par des effets
indésirables : maux de tête, nausée, vomissement... Ainsi
le test Wingate est une épreuve difficile à proposer comme examen
de routine. En 2012, Hachana et al ; Ont proposé une
version réduite du test Wingate 15s comme épreuve de laboratoire
d'évaluation de la puissance des membres inférieurs. Selon ces
auteurs le Wingate 15s est une épreuve valide et présente
l'avantage par rapport au test Wingate 30s d'être moins éprouvante
et sur tout, peut être utilisée comme test de routine pour
l'évaluation de la puissance des membres inférieurs.
Selon Atkinson et Reilly (1996), une
épreuve qui n'est pas fortement reproductible ne constitue pas un test
adéquat pour le « traking »des variations de ses performances.
A notre connaissance la reproductibilité du test Wingate 15 s n'a
été analysée que par Hachana et al. 2012,
elle nécessite donc d'être consolidée.
Ainsi, l'objectif de ce travail a été de
vérifier dans un premier temps la reproductibilité du test
Wingate 15s et dans un second temps étudié l'effet de la
durée de récupération postactivationsur la puissance des
membres inférieurs évaluée par ce test chez des
étudiants d'éducation physique.
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