2.3.2 : Les avantages d'investir domestiquement
Black (1974) a développé un modèle
d?évaluation d?actifs à l?international en présence d?une
imposition sur les investisseurs étrangers. Ces taxes sont égales
pour les positions langes et à découvert mais elles varient d?un
pays à un autre, Black (1974) a prouvé que l?existence de cette
taxe qui varie d?un pays à un pays à l?autre peut expliquer la
préférence des individus aux actifs domestiques.
Stulz (1981) à critiqué l?approche de black
(1974) puisque d?après ce dernier, les investisseurs sont imposés
sur la position longue mais ils perçoivent un impôt sur les
positions à découvertes courtes. C?est la raison pour laquelle
Stulz (1981) à proposé un modèle avec des niveaux de taxes
positives quelle que soit la nature de position, il a conclu que les
investisseurs préfèrent les actifs domestiques car le gain
réalisé suite à la diversification international
n?excède pas les coûts générés par la
taxe.
Cooper et Kaplanis (1994) développent une extension du
modèle d?Adler et Dumas (1983)qui incorporent le risque d?inflation et
les coûts de transactions, les autres trouvent que la
préférence pour les titres domestiques persiste même dans
les cas où les investisseurs auraient une aversion au risque très
faible. Par ailleurs, les coûts de transactions sont trouvés par
les auteurs très élevés par rapport à ceux
effectivement observés. Cooper et Kaplanis (1994) en tirent que certes
la présence des barrières à l?investissement international
limites l?attrait de la
diversification international mais les transactions n?apportent
pas de réponses définitives l?angine du bais domestique.
Les résultats des explications institutionnelles de la
préférence pour les titres domestique sont clairement
insuffisants.
Conclusion
Dans ce chapitre on a essayé de présenter les
études qui mettent en évidence le phénomène
dintégration des marchés des capitaux
développés et émergents et ses implications sur les gains
potentiels des stratégies de diversification internationale de
portefeuille. Laccroissement de lintégration
financière favorise laugmentation des corrélations
entre les marchés nationaux ce qui réduirait les gains des
stratégies de diversification internationale.
Gilmore et McManus (2002) et Bekaert, Harvey et Ng (2003) ont
démontré que les marchés développés sont
intégrés entre eux alors que les marchés émergents
sont segmentés aussi bien entre eux quavec les marchés
développés. Cela implique que ces marchés émergents
représentent encore une source importante de diversification
internationale de portefeuilles. Bekaert et al. (2003) montrent que les
mouvements des marchés développés et
particulièrement du marché américain sont contagieux. Les
chocs sont transmis rapidement et affectent significativement les
marchés développés et les marchés
émergents.
Lexistence des différents marchés
doit permettre de diversifier le risque national et donc de produire des gains,
puisque les marchés financiers covarient faiblement entre eux. Pour la
plupart des auteurs, la diversification internationale de portefeuilles permet
doptimiser le couple rentabilité / risque. Simplement,
malgré ces gains potentiels, il ya un autre
phénomène à prendre en considération, qui peut, lui
aussi, influer les avantages de diversification internationale.
CHAPITRE 3
INTEGRATION, CO-INTEGRATION DES MARCHES
FINANCIERS ET SES IMPLICATIONS SUR LE RISQUE DE LA
DIVERSIFICATION
INTERNATIONALE : UNE ANALYSE EMPIRIQUE
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