6. Formation continue
a. Définition de la formation
Continue
Une étude intitulée « formation
continue et processus de changement : recherche en éducation
thérapeutique », publiée dans la « Revue Francophone
intellectuel », 26 m'a conduit à m'intéresser aux
définitions de « formation continue » qui sont
appropriées à mon sujet de mémoire. Voelin et de Rham
27 en 1990 définissent ce terme ainsi : « toutes les
formations acquises après le diplôme professionnel ». Celle
qui me semblait plus construite et répondant le mieux à ma
recherche est la formulation de Ketele, Chastrette, Cros, Mettelin et Thomas
dans leur « guide du formateur » (1989, p. 220). Ils
présentent la formation continue comme un « processus
de formation conduit après la formation initiale et qui ne se limite pas
à une action d'apprentissage et d'acquisition de compétences
nouvelles, mais vise également une restructuration du comportement
pédagogique, et s'inscrit dans une perspective de transformation du
système éducatif. » Ainsi, au regard de cette
définition et dans le contexte de la recherche de mon mémoire, je
définirai la formation continue comme étant un processus
d'apprentissage et de perfectionnement visant à changer l'approche
pédagogique et dont l'objectif serait de transformer la pratique
professionnelle pour que les connaissances sur la santé soit «
centrées sur le patient éduqué ». Cette approche
apporte-t-elle un bénéfice à l'infirmier ?
b. Les bénéfices pour
l'infirmier
Dans la revue internationale francophone
d'éducation médicale28, une étude a
été réalisée qui est nommée «
Transformer son identité professionnelle : impact d'un programme de
formation continue de soignants en éducation thérapeutique
du
26 Volume 21, 5-21.
27 Sont des chercheurs dans le domaine social.
28 Publiée dans PÉDAGOGIE
MÉDICALE - Mai 2008 - Volume 9 - Numéro 2.
patient »29 . La mise en place de la
formation en ETP dans les pays occidentaux a été
réalisée à la suite d'un rapport de l'OMS en 1998 qui
souligne l'importance d'accompagner les personnes vivant avec une maladie
chronique ; il est aussi émis des recommandations pour la mise en place
de formations afin que les soignants puissent accompagner au mieux les
patients. Cette étude a été réalisée
à la suite de la mise en place en 1998 d'un DIFEP30 qui a
pour objectif de développer des compétences chez les soignants
afin qu'ils puissent accompagner la malade dans leur maladie chronique. Ils ont
donc souhaité connaître quel était l'impact d'une formation
continue au niveau de l'identité professionnelle mais aussi dans les
relations soignant-soigné, car une ETP a pour conséquence de
modifier les rapports entre les soignants et soignés.
Il est mis en évidence que, voici plusieurs
années, on aidait les patients concernant leur maladie et leur
traitement « à titre informatif », c'est-à-dire en
transmettant nos propres savoirs. En 1970 le concept d'éducation a
« émergé dans la pensée médicale»
montrant qu'il était inefficace de vouloir transmettre son savoir et
qu'il était plus adapté de considérer le patient dans sa
singularité ; cela a ainsi permis de considérer la personne comme
« un apprenant potentiel et la notion d'activité de l'apprenant a
été valorisée dans tous les programmes d'éducation
thérapeutique. » Le propre vécu du patient sur sa gestion de
sa maladie et de son traitement permet ainsi au soignant d'avoir à faire
face à un « expert » qui peut faire part de son propre
ressenti et de ce qu'il vit chaque jour. On voit ainsi une nouvelle forme du
rapport soignant-soigné émerger : « le partenariat de soin
». Cela conduit aujourd'hui le soignant à « accompagner des
personnes vivant avec des maladies chroniques » Ainsi on constate que
l'objectif du soignant est de mobiliser les ressources du malade « pour
parvenir à intégrer la maladie et le traitement » dans la
vie de la personne atteinte de maladie chronique, afin de lui offrir une
meilleure qualité de vie. Face à de nouveaux rapports
soignant-soigné, « la formation initiale fonctionne comme un
vecteur de construction professionnelle » alors que la formation continue
a pour but d'offrir « de nouvelles perspectives » qui permettront
ainsi de modifier sa
29 Réalisée par Aline LASSERRE MOUTET, Juliette
DUPUIS, Monique CHAMBOULEYRON, Grégoire LAGGER, Alain GOLAY.
30 Diplôme de Formation Continue en Education
Thérapeutique à l'université de Genève.
propre identité de soignant et ainsi de se
remettre en question. Ceci est dans la perspective d'apporter un
complément à la formation initiale et comme une occasion de
structurer les apprentissages expérientiels ; la formation continue
modifie, à travers de nouveaux apports, la construction globale de
l'édifice personnel. Cette démarche doit permettre que la
transformation de l'identité professionnelle puisse véritablement
s'opérer ; il est nécessaire que les soignants formés
soient reconnus par leurs pairs et leurs institutions. En effet,
reconnaître une identité professionnelle « dépend de
la nature des relations de pouvoir dans l'espace de travail et de la place qu'y
occupent la personne et son groupe d'appartenance. ».
Ainsi une enquête31 auprès de
professionnelles de santé a donné ces résultats : «
18 soignants (65 %) reconnaissent que la formation les a tout-
à- fait aidés à évoluer dans leur
perception du rôle du patient dans sa prise en charge, quatre soignants
beaucoup (14 %), quatre soignants
passablement (14 %) et deux très
peu (7 %) ». A l'issue de leur formation, 15 soignants (53 %)
déclarent avoir tout à fait
évolué dans leur perception de leur propre rôle, huit
soignants beaucoup (29 %), quatre soignants
passablement (14 %) et un, un
peu (4 %). Il a été mis en avant grâce
à l'ensemble de cette recherche que l'identité professionnelle a
deux dimensions : « une identité pour soi et une identité
pour autrui », ce qui implique un « processus de transformation
identitaire » Lors d'un sondage, huit personnes soulignent leur nouveau
rôle d'accompagnement des patients ; six se sentent davantage capables de
se positionner devant leurs pairs, trois ont obtenu de la reconnaissance de
leurs pairs, deux expérimentent une confirmation du décalage
déjà éprouvé avant la formation, une personne sait
qu'il s'est passé quelque chose sans pouvoir aisément le
définir et trois ne voient pas de changement. Ainsi, globalement
à travers cette étude, on perçoit un changement
identitaire après leur formation et lors de leur pratique, malgré
des difficultés entre la théorie, le terrain et la typologie des
patients, en fonction du type de maladie comme par exemple la difficulté
soulignée avec des personnes obèses. Il est donc
nécessaire que les personnes ayant été formées
à l'ETP doivent s'adapter à différentes pathologies qui
contribuent à modifier les relations soignant-soigné.
31 Cf. figure 1 et figure2 - Annexe I - page 51.
Ainsi « le soignant spécialiste en ETP
saura élargir sa compréhension du patient pour l'accueillir
totalement et formuler un projet éducatif sur mesure. La relation entre
les deux partenaires devient le socle sur lequel se construit le projet
éducatif. L'éducation thérapeutique du patient est
intégrée fortement dans les soins, rendant peu pertinente la
délégation de l'acte éducatif à d'autres
professionnels. » Certains des professionnels de santé
interrogés lors cette étude ont été reconnus par
les pairs, « reconnaissance institutionnelle de leur formation »,
d'autres ont vu leur fonction valorisée financièrement et
d'autres encore ont quitté leur établissement de santé
pour s'occuper de nouvelles fonctions.
Ainsi les bénéfices pour un soignant
désirant se former sont un gain tant dans sa pratique professionnelle et
donc sa construction identitaire, mais aussi une possibilité de faire
face au rapport soignant-soigné lors de l'exercice de sa profession, ce
qui est important au regard de la problématique de mon
mémoire.
Dans un article de « L'infirmière magasine
»32, il est écrit qu'en France plus de 250 000
infirmières en 2010 ont été séduites par la
formation professionnelle qui « est rarement entamée en vue d'une
promotion ». On trouve ainsi la mise en place « du Droit Individuel
à la Formation » ou prénommé DIF et aussi le HTT
c'est-à-dire la formation « Hors du Temps de Travail ». Ce
sont les moyens qui permettent au personnel soignant de se former. La
deuxième experte que j'ai rencontrée dans un service de
néphrologie me faisait part « que les formations continues ne sont
pas assez mises en avant auprès des professionnels de santé
paramédicale, ce qui est un frein pour se former ».
II. Problématique
Mon cadre de référence m'a permis de
comprendre différents aspects pour répondre à ma
problématique. J'ai tout d'abord commencé mes recherches par
les dispositions législatives à l'égard de notre
profession mais aussi au niveau des droits
32 Revue : N° 286. 1er Octobre 2011
du patient que le soignant et les
établissements de santé doivent appliquer lors de la prise en
charge des soignés. On trouve ainsi différentes dispositions
telles que le Code de santé publique, la loi HPST de 2009, la loi du 4
mars 2002, la charte du patient hospitalisé. L'ensemble de ces
dispositions législatives permettent de régir la pratique des
infirmiers mais aussi de comprendre la politique et l'application sur le
territoire national de l'éducation thérapeutique, concernant la
formation continue des professionnels, le droit du patient et le devoir des
infirmier(è)s mais aussi des établissements de santé
à l'égard de leurs usagers. En outre, on se rend compte
qu'informer le patient et chercher son consentement est une part importante de
la profession infirmière afin de respecter les droits que le patient a,
mais aussi pour le rendre acteur dans la prise en charge de sa santé. La
première experte en ETP elle me disait lors de notre rencontre «
qu'il faut s'intéresser au patient, sa manière de vivre, sa
culture...c'est le seul moyen de le comprendre, d'adapter et ainsi d'obtenir
une prise en charge holistique » , c'est ce qui contribue au consentement
tout au long d'une ETP. Cela n'est cependant pas aisé, car les patients
obtiennent des masses d'informations. Il est donc nécessaire
d'évaluer « les acquis et de réajuster si erreur et/ou
compléter leur savoir. Obtenir une adhésion est avant tout un
lien de confiance qui doit s'établir. C'est donc un « travail en
partenariat », comme nous en fait part le Professeur Jean-François
d'Ivernois dans un article33. Selon le professeur, l'objectif n'est
pas le « soignant qui éduque » mais il doit être «
centré sur le patient éduqué », d'où
l'utilité du mot « partenariat » qu'utilise l'experte
infirmière. A travers cet échange et l'article dans lequel le
professeur exposait ce qu'est l'ETP, il est évident que l'approche que
l'on a à l'égard des patients est primordial, ceci dans le but de
les rendre acteurs pour accéder à une qualité de
vie.
Cependant, la deuxième experte travaillant en
néphrologie que j'ai rencontrée me faisait part que certains
patients peuvent « ne plus vouloir adhérer aux soins qui leur sont
prodigués, du fait qu'ils représentent l'histoire de leur
maladie. Certains d'entre eux vont d'un traitement à l'autre pendant des
années, puis passent à un autre et reviennent à celui de
départ, sans réellement comprendre pourquoi ils
doivent
33 Adsp n° 36 septembre 2001.
recommencer le traitement du début. Leur histoire
de malade et le manque d'explication médicale est un frein aussi aux
soins. »
Mes différentes recherches m'on permis de
constater que la profession d'infirmièr(é), à travers des
approches de personnes comme celles dont parle Walter Hesbeen, est « un
art » Ainsi il met en avant le fait que l'on doit porter « une grande
attention » à ce qui entoure le patient , car les soins infirmiers
ne sont pas seulement là pour traiter une partie du soigné, bien
au contraire. En effet, notre profession est dotée de plusieurs
compétences permettant une prise en charge holistique de la personne
elle-même. L'ensemble de ces compétences constitue notre «
identité infirmière ». Florence Nightingale souligne
l'importance de prendre en compte « l'environnement social » et elle
émet l'avis qu'un individu a la « capacité et le potentiel
à changer sa propre situation ». Ainsi bien d'autres auteurs comme
Jean Waston, infirmière et professeur à l'université dans
le Colorado aux Etats Unis, International Council Nurses..., utilise des mots
différents afin de définir les soins infirmiers mais garde le
même esprit que les autres auteurs cités ci-dessus. Le code de
santé publique nous fait part aussi de qualités relationnelles et
techniques.
Ces commentaires sur ce que sont les soins infirmiers
m'ont permis de comprendre que le soigné doit être acteur, mais
ceci ne peut s'obtenir que grâce à une approche holistique du
malade de notre part, en tant que soignant, et nous pourrons ainsi percevoir et
comprendre les besoins atteints ou perturbés, les ressources, les
difficultés, l'environnement dans lequel il évolue, son niveau de
connaissance...Ainsi il est important de prendre en compte les
différents aspects constituant l'individu pour adapter notre
positionnement d'infirmier en soins généraux lors d'une
hospitalisation. Le fait de prendre connaissance du soigné dans sa
singularité permet ainsi au professionnel de santé de pouvoir
s'adapter tant au niveau de son langage que de son attitude en tant que
professionnel. Cela lui permettra de pouvoir adapter sa prise en charge, la
faire évoluer, rendre le soigné acteur, être en mesure
d'expliquer le déroulement du soin ou de le faire contribuer à un
projet de soin établi par un professionnel de santé ou en
collaboration avec le soigné. On parle ainsi « d'accompagnement du
patient, ce que lui-même recherchera pour lier sa maladie
à
sa vie», comme me soulignait mon deuxième
expert. Le fait d'avoir trouvé différentes
références d'auteur, d'organismes contribuant à
l'évolution de la profession infirmière et aussi des
données scientifiques, conceptuels, me permet d'apprécier
l'importance de ce positionnement qui crée notre identité
infirmière, mais aussi de pouvoir aider et conforter les soignés
qui recherchent aujourd'hui la fiabilité des informations relatives
à leur pathologie et à leur prise en charge, tant pendant le soin
que lors du déroulement d'une hospitalisation.
Le fait d'avoir défini ce que sont les soins
infirmiers permet d'avoir une vision d'un positionnement que l'on doit avoir
dans le soin, mais aussi de répondre tout particulièrement
à ma problématique qui porte sur l'ETP définie par l'OMS
34 comme visant « à aider les patients à
acquérir ou maintenir les compétences dont ils ont besoin pour
gérer au mieux leur vie avec une maladie chronique. » On peut ainsi
dire que, par rapport à ce qui a été énoncé
précédemment sur l'identité de la profession
infirmière, l'ETP est un soin à part entière, sur une base
d'éducation du malade tout en adoptant un recueil de données
permettant d'effectuer une prise en charge holistique, en restant toujours dans
le respect de l'approche d'une dimension psychosocial-culturelle et
spirituelle. L'aspect même d'une globalisation du soin ne peut être
mis en place du fait que chaque entité de soigné est
différente d'où aussi l'utilité, selon la HAS, de
construire un projet d'ETP autour d'écrits scientifiques, de travaux
multidisciplinaires...ainsi on peut construire un projet pertinent. Il ne faut
pas oublier d'intégrer les soignés aussi à ce projet s'ils
souhaitent devenir acteurs de leur santé. En effet, ce désir se
confirme par les associations d'usagers qui sont de plus en plus
présentes dans les établissements de santé par exemple,
mais aussi par les demandes de plus en plus nombreuses d'informations,
d'où les dispositions législatives mises en place à leur
intention.
Ce travail de « partenariat » est donc
primordial pour permettre de créer son identité de professionnel
de santé mais aussi son positionnement lors des soins prodigués
au soigné, tant sur un plan technique que relationnel. La
première experte m'avait fait part lors de notre entretien que «
ses collègues n'ayant pas eu la formation en
34 OMS : Organisation Mondiale de la Santé.
ETP, soit ils n'ont pas reçu la formation ou
ils ne peuvent effectuer correctement une éducation puisque la
contrainte de temps dans les soins fait qu'ils ne peuvent être
centrés sur le patient éduqué ». Pour être dans
cette démarche, il faut pouvoir prendre du temps avec le soigné
pour observer ses ressources, ses besoins, etc.. Certains professionnels de
santé devraient aussi demander à participer à des
formations continues, soit pour mettre leur savoir en perpétuelle
évolution soit pour les aider à effectuer des gestes ou à
transmettre des savoirs en rapport avec les données scientifiques
actuelles ». Selon la deuxième experte que j'ai rencontrée,
il y a aussi « une méconnaissance ou une non connaissance des
formations possibles destinées au secteur paramédical. Si les
formations étaient mises en avant, soit par les hautes instances soit
par les établissements de santé, alors il serait plus aisé
de pouvoir en effectuer. Il est nécessaire aussi qu'une fois la
formation assurée les professionnels de santé, formés
à l'ETP par exemple, puissent mettre en pratique leur savoir, ce qui
signifie qu'ils devraient être détachés du soin ou
partiellement détachés».
Face à ce positionnement professionnel de la
part du soignant lors de l'exercice de ces fonctions, le législateur,
par la loi du 4 mars 2002 mais en particulier depuis la loi HPST de 2009, met
en avant la formation continue dans le cadre de la formation professionnelle de
santé, qu'elle soit paramédicale ou médicale. On parle
ainsi de « Développement Professionnel Continu » qui aura pour
objectifs : l'évaluation des pratiques professionnelles, le
perfectionnement des connaissances, l'amélioration de la qualité
et de la sécurité des soins ainsi que la prise en compte des
priorités de santé publique et de la maîtrise
médicalisée des dépenses de santé.
Ainsi, au regard des dispositions législatives
mises en place pour la formation continue et des approches conceptuelles,
théoriques, philosophiques, à partir de base de données,
d'organismes nationaux et internationaux, on peut dire que la formation
continue en éducation thérapeutique permet à l'infirmier
d'obtenir l'adhésion du patient aux soins infirmiers face à la
masse d'informations. Principalement grâce à des
infirmièr(e)s travaillant au coeur du métier, mais aussi à
des recherches scientifiques ou à de la recherche infirmière, cet
ensemble est une
référence pour que le professionnel
puisse faire face à une population qui obtient de plus en plus
d'informations par divers moyens de communication. Cependant pour s'adapter
à l'évolution de notre société, les
infirmièr(e)s doivent aussi répondre à de nouvelles
attentes ; par la formation continue comme l'estimaient mes deux expertes, mais
aussi au grée de mes recherches, je constate que le positionnement du
professionnel est plus aisé lorsqu'il est en mesure de tenir compte de
différentes composantes et des dimensions
physiologiques-psychologiques-sociales-culturelleséconomiques. On est
ainsi en mesure de percevoir le soigné mais aussi de pouvoir
l'accompagner, d'analyser ses besoins, de mobiliser les ressources de la
personne tout au long de sa prise en charge. Ensuite, la formation continue
permet de se mettre à jour tant au niveau de son savoir que dans sa
pratique et ainsi de faire face aux savoirs que le patient se sera «
créé » par des sources d'information plus ou moins fiables.
Il sera ainsi plus facile de faire face aux patients qui se posent des
questions comme pour l'insuline et qui ont des difficultés à
adhérer aux soins qui peuvent leur être prodigués. La
formation continue permettra aussi de répondre aux différentes
problématiques que peut rencontrer le professionnel de santé mais
aussi d'aller plus amplement vers des soins qui sont réalisés
« en tenant compte de l'évolution des sciences et des techniques
».
|