II. LES PROPOSITIONS DE SOLUTIONS
Il s'agit pour nous, d'énoncer un certain nombre de
mesures qui adoptées et appliquées permettront de
régulariser l'application du permis de construire et de maitriser
l'extension anarchique des habitats spontanés
Il faut entre autre :
Ø Déterminer clairement le service qui s'occupe
de la délivrance du permis de construire dans les villes et communes
Ø Confier l'aménagement des sites urbanisables
à des structures commises à la tâche afin qu'elles
viabilisent les futures zones urbaines afin de canaliser les futures
constructions.
Ø Appliquer les décisions de démolition
des habitats qui ne respectent pas les prescriptions du permis de construire
Ø Responsabiliser d'avantage les architectes et les
ingénieurs en génie civil dans le montage du projet de
construction et dans la délivrance du certificat de conformité
Ø Permettre une participation plus évidente des
grands bureaux d'urbanisme tel que le BNETD, le CNOA en initiant des portes
ouvertes qui devront être médiatisées
Ø Veiller à ce que toutes les constructions
où qu'elles se trouvent aient un permis de construire
Ø Equiper les services techniques chargés du
contrôle de l'application du permis de construire afin de favoriser le
contrôle régulier des chantiers.
Ø Créer un corps spécial
accompagné d'un juge pour recenser et verbaliser les contrevenants au
permis de construire.
Ø Doter chaque commune ou ville de centre de
contrôle du respect du permis de construire dans chaque zone.
Conclusion partielle
Du point de vue des paysages urbains, la Riviera Palmeraie et
Abobo Sagbé se présentent à la fois comme deux quartiers
de style architectural différent. La Riviera Palmeraie avec
l'organisation de ses habitats, ses voies bitumées, l'alignement des
constructions, l'observation des reculs par rapport aux voies, se
présente comme un quartier viabilisé, bien organisé qui
respecte le minimum des règles et servitudes d'urbanisme. Cette
situation offre à ce quartier un paysage urbain de type occidental.
La zone d'Abobo Sagbé par contre se présente
comme un quartier inorganisé aux rues non bitumées bondées
d'ordure et présente une désorganisation au niveau de l'habitat.
Abobo Sagbé se présente donc comme un quartier où les
prescriptions des servitudes d'urbanisme et du permis de construire n'existent
pas. Cette situation d'anarchie crée le dysfonctionnement de la
structure du paysage urbain et favorise la croissance anarchique de l'habitat
spontané. L'hypothèse formulée.est confirmée.
|