2.2.3.2. Auto-efficacité
C obtient un score de 88,4/100 à l'Échelle
d'efficacité interculturelle. Par exemple, elle indique pouvoir
gérer aisément les aléas inhérents à
l'expérience du séjour à l'étranger :
- item 6 « Si je suis dans le pétrin je peux penser
à une solution » : 5/5 ;
- item 17 « En général, je peux faire face
à quoi que ce soit » : 4/5 ;
- item 19 « Face à une situation inattendue j'ai
assez de ressources pour m'en sortir » : 5/5.
En outre, elle semble disposer de suffisamment de ressources afin
de naviguer sans encombre dans un nouvel environnement :
- item 1 « Je me sens à l'aise lors des
activités sociales » : 5/5 ;
- item 2 « C'est difficile pour moi de me faire des amis
» : 1/5 ;
- item 3 « Je trouve difficile de tenir une conversation
avec la plupart des gens » : 1/5.
Qui plus est, il apparait qu'elle soit tout à fait capable
de satisfaire aux demandes relationnelles du quotidien :
- item 14 « J'ai des sujets de conversation en commun avec
les gens du coin » : 5/5 ; - item 15 « J'apprécie les
mêmes activités que la plupart des gens du coin » : 4/5 ;
- item 16 « J'essaie de devenir ami avec les gens du coin
» : 5/5.
2.2.3.3. Réussite académique et
professionnelle
P n'a pas rempli le questionnaire intitulé Échelle
d'adaptation académique, car elle n'étudiait pas à
l'université sur place. En revanche, de ses stages elle dit :
« Bin y avait deux choses très différentes
en fait, on était dans deux structures ». Concernant la
perception de son travail sur son premier lieu de stage, elle déclare
:
« donc y en avait une qui était
psychanalytique et qui s'occupait des enfants autistes, donc là on
était vraiment dans une démarche clinique très
psychanalytique et c'est vrai que pour moi c'était un petit peu
difficile parce que je suis pas du tout psychanalyste, mais alors vraiment pas
et euh ça s'empire au fil des ans et euh je comprenais absolument pas
leur démarche [...] mais le problème c'était vraiment
personnel c'est que j'accrochais pas avec leur manière de travailler,
avec leur manière de voir le patient, et c'est vrai que ça a
été un problème parce que euh je comprenais pas leur
méthode et je me suis pas inscrite du coup dans le lieu de stage comme
j'aurais pu le faire [...] c'est vrai que je me suis pas investie comme
j'aurais pu et puis bon c'est vrai que ça m'a encore renvoyé
à ma problématique de
je suis pas psychanalyste en France ou ailleurs c'est vrai
que c'est pas évident d'être psychologue et de rejeter la
psychanalyse [...] je me sentais pas investie du fait juste du cadre
méthodologique [...] j'avais l'impression que je servais à
rien ».
En revanche, de sa seconde structure elle nous dit :
« et l'autre [stage] par contre je me suis
complètement retrouvée heu un centre de psychologie
transpersonnelle mais surtout sociale dans les favelas dans une favela de
Recife le Coque et puis en fait là c'était une association donc
c'était que des bénévoles et puis donc nous on participait
à des groupes enfin c'est pas des groupes thérapeutiques du coup
c'est des groupes holistiques qui visaient au développement personnel et
identitaire des enfants donc par petites tranches d'âge donc là
c'est vrai qu'on avait pas trop une place de psy hein moi je dirais plus comme
une place d'éducateur puis vraiment une place de bénévole
[..] je me suis sentie faire partie de cette assoc aussi [...]
complètement, c'était vraiment c'était une
révélation hein c'était comme ça que je voulais
travailler et ça a fonctionné [...] en tout cas je me suis
vraiment trouvée et autant ce que j'ai fait je pense a servi autant tout
ce que les gens m'ont renvoyé m'a énormément servi
».
Confirmant cela, C se déclare globalement satisfaite de
sa première structure de stage à un degré de 2/5 et de sa
seconde structure de stage à un degré de 4/5 (Questionnaire
général, item 15 a) « Globalement, combien êtes-vous
satisfait de votre séjour dans votre structure de stage au
Brésil? »).
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