1.2.2.2. L'orientation d'acculturation de la
société d'accueil
Au sein de la société dans laquelle elle
évoluait, P nous dit ne pas avoir subi de rejet : « Non [...]
j'ai pas trop eu de réactions comme ça ».
Elle évoque également une atmosphère
positive...
« y ont une joie de vivre, y sont toujours contents,
toujours optimistes » ;
« la façon de vivre, de voir les choses, tu vois
cet optimisme »
...et parle même de discrimination positive à son
égard :
« Les gens t'accueillent, y a pas de soucis, et les gens
ouais y sont super accueillants et y vont pas te discriminer, c'est presque de
la discrimination positive en fait » ;
« Même dans le sud alors que le sud y sont tous
descendants d'Européens quasiment et justement ils s'en vantent, c'est
quelque chose dont ils sont contents et même eux parce qu'ils sont
brésiliens mine de rien et dès que tu dis que t'es
française y sont trop contents tu vois, ils veulent parler avec toi si y
parlent français, enfin y vont limite y vont s'identifier plus à
toi » ;
« y a peut-être un complexe
d'infériorité de fait que t'es européen t'es
français notamment, voilà tu viens de ce pays du savoir, des
Lumières nanana, et du coup je pense que certaines personnes elles se
sentent d'office peut-être intimidées par toi ou des trucs comme
ça, ouais ».
1.2.3. Dimension psychologique
Nous recueillons ici les données associées au choc
culturel par le biais des indicateurs suivants : le soutien social,
l'auto-efficacité, la réussite académique et
professionnelle et le stress d'acculturation.
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