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Analyse économique des risques de santé liés à  l'utilisation des médicaments vendus sur le marché informel. Cas de la commune urbaine de Toamasina Madagascar

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par Mdahoma MOHAMED TOIHIR
Université de Toamasina Madagascar - DEA de sciences économiques et sociales de la santé 2011
  

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IV.2 .2. Le coût de traitement à l'ATU

Lorsque le consommateur de médicaments de rue arrive à l'ATU pour une intoxication médicamenteuse, il subira le traitement qui figure au Tableau n : Tableau n° XXXVI, selon son cas, et le cout moyen engendré par le traitement d'une intoxication médicamenteuse à l'ATU est de 31750 Ar. Nous voyons comment l'utilisation inappropriée de médicaments peut avoir des conséquences dramatiques en matière de santé publique, mais aussi peut avoir des répercussions sur les revenus journalier des ménages.

Tous les ménages ont des activités. Lorsqu'ils ne travaillent pas, il ya une perte de revenu. C'est le cas des patients salariés ou non, et les accompagnateurs. Pour les patients hospitalisé à l'ATU, leur perte de revenu est de 2521 Ar (5,55%), par rapport au revenu journalier des ménages tandis que ceux qui sont ré- hospitalisés à la médicine 34 connaissent une perte de revenu de 4521 (9,94%), par rapport au revenu journalier des ménages.

Par conséquent, si nous voulons comparer leur revenu journalier aux dépenses engagées pour le traitement d'une intoxication, dans les deux cas, nous constatons que leur revenu n'arrive pas à combler ces dépenses, d'où leurs familles ont interviennent pour combler ce vide.

Pour les gardes malades leur perte de revenus se présente comme suit à l'ATU, 0,56% du revenu journalier des ménages tandis que à la médecine 34, 1,7%. Par conséquent, pour le traitement d'une intoxication médicamenteuse les ménages ont dépensé 85,57% de leurs revenus journaliers (Tableau n° LVIII).

IV.3. Résultats sur la prédisposition à payer

Cette méthode d'évaluation repose sur la réalisation d'une enquête, au cours de laquelle nous avons cherché à apprécier le montant, jusqu'où chaque ménage sera prêt à cotiser pour acquérir l'un des groupes thérapeutiques (antibiotique, anti-inflammatoire et Antalgiques), en cas d'une maladie.

La technique utilisée pour apprécier la DAP a été le jeu d'enchère. La formulation de la question sur la volonté de payer consiste à demander à l'enquêté les médicaments qu'il utilise si il' est malade. Ensuite, nous lui proposons les trois groupes thérapeutiques, ainsi que les différents prix, de choisir le prix qui lui convient, en fonction de ses moyens.

L'objectif est d'évaluer la prédisposition à payer des ménages. Une évaluation qui a pour but de montrer la nécessité de la mise en place d'une pharmacie à gestion communautaire villageoise dans le CSB II d'Ankirihiry, indépendante des structures de distribution actuelles, orientées prioritairement vers les produits à base de plantes médicinales « cas des produits Masy ». Ceci pour apporter un complément d'approvisionnement en médicaments efficace, à bon marché, en tant qu'alternative pour les ménages qui ont du mal à mobiliser de l'argent pour leur santé.

Si l'enquêté nous demande des explications, par exemple les sources des ces prix, nous le lui expliquons. Par contre, s'il ne demandé leurs provenances, nous disons rien. Par conséquent, si les coûts moyens des produits Masy sont retenus par la majorité des enquêtés (pourcentage), car ils sont moins chers par rapport aux autres, alors l'enquêté accepterait de cotiser un montant donné pour bénéficier du projet. Par contre, si les couts moyens des médicaments choisis par les enquêtés ne tournent pas autour de produits Masy, nous pouvons considérer que l'enquêté n'est pas intéressé par la mise en place de ce projet, cela signifie qu'il refuse d'y adhérer.

L'analyse de question de la prédisposition à payer des ménages nous donne des informations concluantes pour notre recherche. D'après les prix des différents groupes thérapeutiques proposés aux ménages, seuls les produits Masy correspondent à leur DAP. Ceci est le résultat d'une comparaison des coûts moyens de trois groupes thérapeutiques proposés aux ménages (1666,67 Ar pour Masy contre 3133,3 Ar pour les PhaGecom et 3183,343 Ar pour les pharmacies d'officine) Tableau n°: LXI. De ce fait, 48,8% des enquêtés approuvent

que les produits provenant de IMRA répondent bien à leur DAP. Par conséquent, l'enquêté accepterait de payer un montant donné pour bénéficier du service que nous lui proposons.

IV.3.1. Consentement à cotiser (CAC)

D'après notre enquête, 10,33% ont opté pour un niveau de cotisation de 8000 et 8500 Ar, pour la mise en place du projet. La cotisation moyenne mensuelle, par membre est de 450 Ar. Par conséquent, la cotisation annuelle des membres est de 648000 Ar. cette cotisation moyenne de 450 Ar par mois permettra aux membres d'obtenir les médicaments qui lui seront prescrits par le médecin, en cas de maladie.

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"Piètre disciple, qui ne surpasse pas son maitre !"   Léonard de Vinci