WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Les impacts du maraàŪchage sur la végétation ligneuse dans la région des Niayes centrales (Mboro- Diogo ) au Sénégal

( Télécharger le fichier original )
par Sierge NDJEKOUNEYOM
Université Cheikh Anta Diop de Dakar - Diplôme d'études approfondies 2007
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

1.2 La disponibilité en eau

L'eau constitue le second facteur limitant de cette activité et sans doute le plus indispensable. La récession pluviométrique dont le Sahel a été victime a eu d'évidentes conséquences sur l'activité maraichère avec le tarissement des mares et des marigots et le creusement de la nappe phréatique. Ce repli de la nappe pose de sérieux problèmes à son exploitation qui ne se réalise dès lors que par l'utilisation de certaines techniques, en occurrence les motopompes et les forages.

1.3 Les intrants

Dans les niayes les sols pauvres sont généralement fréquents, les sols riches et propices aux cultures maraîchères occupent un espace bien étroit que se discutent les légumes et les arbres. Ceci évoque naturellement une forte utilisation d'intrants pour compenser la pauvreté de certains sols qui ne servent, à toute fin utiles, que de support matériel aux cultures.

L'utilisation des semences améliorées, d'engrais chimiques et de produits phytosanitaires fait partie des nouvelles pratiques culturales du producteur pour faire face à ces conditions difficiles. Mais il faut reconnaître que l'approvisionnement en intrants est insuffisant. Dans toute notre zone d'étude on ne compte que quatre magasins spécialisés : un à Diogo, un à Fas boye et deux à Mboro.

Le recours aux engrais organiques qui constituait naguère la base de l'enrichissement des sols a beaucoup diminué36. L'approvisionnement en déchets organiques (la volaille et le bétail) est rendu difficile, il faut parfois se rendre jusqu'à Dakar pour en trouver.

L'engrais chimique est devenu malgré son cout élevé la règle et concerne tous les producteurs que nous avons interrogés, de Diogo à Mboro pas un seul ne fait exception. Les produits phytosanitaires sont également abondamment utilisés pour faire face aux parasites.

1.4 Les équipements

La pratique du maraîchage à Diogo et surtout à Mboro est soutenue par un outillage assez archaïque à l'exception de l'innovation que constituent les motopompes et les pulvérisateurs. Le matériel agricole est marqué par sa vétusté. Pour la majeure partie des exploitants, ce sont les accessoires classiques du cultivateur africain qui sont utilisés : houe, daba, coupe-coupe, pèle, râteaux, hache et à l'occasion d'une parcelle bien plate sur le versant, les accessoires de traction animale peuvent être pris en compte.

A Diogo, en raison de la difficulté d'accès aux champs, le principal moyen utilisé pour le transport des personnes et des produits demeure la charrette tandis qu'à Mboro la proximité du marché résout en partie ce problème.

L'utilisation parfois systématique des motopompes mérite un accent particulier, en raison de des effets néfastes entraînant la dégradation des sols par érosion et un épuisement des nappes phréatiques. Ce sont des engins capables de pomper l'eau des nappes phréatiques grâce à un puits traditionnel. L'eau ainsi tirée des puits est rejetée, à travers un système de tuyaux, à la surface. A l'heure actuelle, les motopompes constituent la principale technique d'irrigation des cultures maraîchères en particulier à Diogo et Andal, leur puissance permet d'atteindre tous les secteurs, du fond des cuvettes aux sommets. Ainsi tous les compartiments sont maintenant à porté du système d'irrigation. A Mboro étrangement et paradoxalement

36 -D'une part à cause de la transhumance du bétail.

d'ailleurs37 les motopompes sont moins fréquentes, l'arrosage traditionnel reste de mise même si tous les producteurs formulent le souhait de s'équiper en motopompe.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années"   Corneille