4.1.2 Les dunes rouges
Sur ce flanc Est des niayes apparaît une interaction
intéressante entre la végétation et les activités
de l'homme, ceci du fait de l'agencement d'établissements humains tout
le long de la régionale 70 bis qui sert souvent ici de limite
artificielle. La topographie étant nettement moins marquée que
vers l'ouest, l'organisation de la végétation ne s'y calque plus
vraiment,
14- Uniquement la bande renfermant les
dépressions ou niayes
on retrouve pratiquement les mêmes essences dans les
dépressions et sur les sommets émoussés. Des individus
esseulés d'Adansonia digitata, d'Acacia albida,
d'Acacia seyal, de Balanites aegyptiaca et plus
occasionnellement de Parinari et d'Anacardium se rencontrent
çà et là. La strate sous ligneuse est dominée par
trois essences caractéristiques que sont Guiera senegalensis,
Anonna senegalensis et Boscia senegalensis. Les plantes
herbacées sont peu développées avec une hauteur rarement
supérieure à 50 cm. On y retrouve des graminées tels que
Cenchrus biflorus mais également certaines rampantes à
l'image de Leptadenia hastata, Ceropegia praetermissa, Merremia
tridentata, Momordica balsamina.
Le statut de savane qui est associé à cette
zone tient au paysage herbeux et buissonnant qu'elle présente en
association avec plusieurs arbres et arbustes distribués de
manière disparate. Cette savane à forte connotation
sahélienne (par la nature des ligneux) comporte de nombreuses marques
d'activités humaines qui rompent la continuité herbeuse faisant
appelle à de nouvelles notions comme parc arboré ou boisé.
On observe de nombreuses traces d'activités culturales (culture
pluviale) qui font aujourd'hui l'objet d'un abandon de plus en plus
systématique. Le secteur semble aussi s'être transformé en
zone de pâturage pour le bétail.
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