2.1.2 L'humidité atmosphérique
Les régimes pluviométriques et
thermiques particuliers de la zone de Niayes influencent largement
l'humidité relative. Le fait que l'air soit en permanence chargé
de vapeur d'eau accroît la différence entre les conditions
côtières et l'intérieur. L'humidité relative est
à son maximum pendant la saison des pluies, elle demeure toujours
supérieure à 50% en saison sèche sauf en cas d'incursion
de l'harmattan. La fréquence des alizés est l'explication
principale à la forte humidité relative. Cette humidité
est favorable à la rosée matinale. Celleci étant un
phénomène quasi quotidien, induit un impact non
négligeable sur la végétation en compensation à
l'absence de précipitation pendant la saison sèche.
Pmm
1000
400
200
900
800
700
600
500
300
100
0
1951 1954 1957 1960 1963 1966 1969 1972 1975
1978 1981 1984 1987 1990 1993 1996 1999
Evolution pluviometrique de 1951-2000 Louga
Années
2.1.3 Les vents
Considéré comme le facteur climatique qui
impulse les conditions locales particulières, le vent est sans nul doute
l'élément climatique le plus important de la région des
Niayes. L'exposition de la bande littorale aux flux de l'alizé maritime
est largement responsable de l'originalité du milieu.
Avec une composante essentiellement nord, les alizés
maritimes sont capables de faire sentir leur effet jusqu'au 200 km à
l'intérieur des terres. Dès le mois de mai, le régime de
mousson s'annonce par un renforcement des vents du sud, au détriment des
vents du nord. L'harmattan quant à lui n'est ressenti sur la Côte
que durant une courte période, mais contribue à une hausse
sensible de la température.
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