b) Les prix du marché
9640
Un autre résultat important se trouve au niveau des prix
du marché qui connaissent une
127 114 5713 5708 5858
T 1 0.1 1
diminution dans 14 des 20 secteurs que compte le modèle.
La plus grande diminution est à
17307 04 3 003 00
8 0 0
mettre à l'actif du jatropha où on
enregistre des baisses comprises entre 78 et 82% pour
00
l'ensemble de nos simulations. La production de biocarburants
ainsi que la culture intensive de
Q 2 0 01 0
jatropha semble donc avoir une influence positive sur
la plupart des secteurs de l'économie,
CAR 40416 0.7 -0.0 -0.5 0.06
autre que les secteurs agricoles et il faut bien une baisse de
prix aussi importe pour absorber l'excès d'offre ainsi
enregistrée dans ces secteurs.
Tableau 13 : Prix du marché 1a
variables
|
secteurs de
|
référence
|
Al
|
A2
|
A3
|
A4
|
AS
|
A6
|
Prix du marche
|
production
|
|
|
|
|
|
|
|
pq VI V
Pq R I Z
pq RENT
pq JATR
pq COT
pq ELEV
pq SYL
pq AU
Pq AGI ND
pq TEX
pq XMA
pq ELEC
pq BA1 OF
de
pq BTP
on
pq COM
0 pq TRANS
Pq S ER
pq BQ
Pq S N M
pq CAR
|
1.001 1.008 1.007 1 1.025 1.002 1.001 1 1.047 1.064 1.03 1.076 A31 1.051
1.328 7
01.22
54
1.286
55
1
1.016
06
|
1.07
|
0.57
|
0.55
|
0.55
|
0.55
|
0.55
|
0.45
|
0.30
|
0.28
|
0.28
|
0.28
|
0.28
|
0.87
|
0.54
|
0.51
|
0.51
-80.02
|
0.51
|
0.51
-82.49
|
-81.22
|
-78.55
|
-80.02
|
-82.47
|
0.81
|
0.33
|
0.34
|
0.34
|
0.34
|
0.34
|
0.06
|
0.06
|
0.03
|
0.04
|
0.04
|
0.04
|
0.98
|
0.51
|
0.49
|
0.49
-0.10
|
0.49
|
0.49
-0.10
|
-0.30
|
-0.09
|
-0.10
|
-0.10
|
-0.36
|
-0.09
|
-0.11
|
-0.11 -0.17
|
-0.11
|
-0.11 -0.17
|
-0.41
|
-0.15
|
-0.17
|
-0.17
|
-0.21
|
-0.07
|
-0.07
|
-0.07
|
-0.07
|
-0.07
|
-0.47
|
-0.19
|
-0.31
|
-0.30
|
-0.20
|
-0.20
|
A4
|
A5
|
A6
|
-51.72
|
-53.28
|
-53.29
|
-0.43
|
-0.20
|
-0.17
|
-0.17
|
-0.17
|
-0.17
|
-0.60 5
|
-0.38
|
-0.36
|
-0.36 -0.10
|
-0.36
|
-0.36 -0.10
|
-0.21 8
|
-0.09
|
-0.10
|
-0.10
|
-0.65 1
|
-0.19
|
-0.18
|
-0.18
|
-0.18
|
-0.18
|
-0.48 2
|
-0.17
|
-0.16
|
-0.16
|
-0.17
|
-0.17
|
-0.31 4
|
-0.06
|
-0.09
|
-0.09
|
-0.08
|
-0.08
|
-0.47 3
|
-0.17
|
-0.14
|
-0.14
|
-0.14
|
-0.14
|
Au niveau des prix dans les autres secteurs on enregistre trois
cas. Le premier, dans les
17
secteurs du coton, de l'élevage, de la sylviculture et
surtout des secteurs de la rente, du riz et des X 0 0 07 0 .7
0produits vivriers qui connaissent chacun une hausse de leur prix.
Tous ces secteurs ont connu une
BIOF 1 -28.71 27.33 -51.70 -5172 -5328 53.29
baisse de leur production, l'augmentation du prix s'explique
donc par la baisse de l'offre dans
COM 1328 -60 -0.38 -.36 -036 -0.36 -0.36
ces secteurs pour le bien composite.
SER 1027 -0.65 -0
Le deuxième cas, est celui qui concerne les secteurs
(mine, textile, transport, service, non-marchand) où on enregistre une
baisse de prix couplée à une hausse de leur production.
L'augmentation de l'offre pour le bien composite et la substitution des
intrants de production dans les secteurs ayant trait à l'énergie,
l'énergie fossile, l'électricité, carburant sont des
raisons pouvant justifier la baisse de prix enregistrée.
Enfin, le dernier cas est celui qui concerne les secteurs
où on enregistre une chute de prix couplée à la fois
à une augmentation de l'offre et une diminution de la demande pour le
bien composite.
Tableau 14 : Prix du marché 1b
La prochaine variable à être présentée
est le taux de rémunération du capital. C) le taux
de location du capital
Enfin, la dernière variable que nous
présenterons dans cette partie est le taux de rémunération
du capital pour les secteurs non agricoles. Le modèle présente un
capital qui est fixe pour les différents secteurs et mobile entre les
secteurs agricoles. Chaque secteur présente un taux de
rémunération du capital qui lui est propre. Les
différentes simulations sous 1a montrent des
changements importants concernant les secteurs des biocarburants où ce
taux connait une croissance atteignant parfois 921%, comme c'est le cas avec la
simulation A1. Pour le secteur des biocarburants, (Tableau 15) les secteurs des
mines et des transports sont ceux qui connaissent le plus grand changement,
sous 1a et 1b.
Tableau 15 : Taux de location du capital 1a
Tableau 16 : Taux de location du capital 1b
La prochaine partie présente l'analyse de
sensibilité. Il est important de garder à l'esprit les
résultats présentés précédemment, pour
comprendre les tendances et mouvements observés pour nos
différentes variables.
B) Analyse de sensibilité on u capital
1 .18 1 8 18
Cette partie vise à montrer l'influence du choix de la
valeur de des élasticités sur les résultats, ceci tant au
niveau macroéconomique, que sectoriel. Ainsi que l'impact des
TEX 1 0.26 0.26 -0.33 0.33 32 0.26
changements de fermetures sur les résultats obtenus,
comparativement à ceux obtenus par les
ELEC 1 -0.3 -0.31 -0.52 -0.51 -038 -0.31
auteurs du BCST (2011).
BTP
a) Les variables macroéconomiques
1 050 051
0 0 0
L'observation de nos résultats montre une très
grande proximité avec ceux obtenus par
8
les auteurs du BCST (2011). Comme le recul du
revenu agrégé ou du PIB, ainsi que la baisse des
prix dans la plus part des secteurs de notre économie. Les
différentes simulations ont très peu
d'influence sur nos différentes variables. En effet, comme
le montre le tableau (17), suivant les variations enregistrées sont du
même ordre que ceux obtenus par Boccanfuso et al (2011).
On ne note pas de changement notable. Les seules
différences existantes entre nos résultats et les leurs se situe
au niveau de l'amplitude des variations observées. De plus, nous notons
que les résultats obtenus avec la simulation 1a, sont
généralement meilleurs que ceux obtenus avec la simulation 1b. Ce
qui pousserait à affirmer comme les auteurs du BCST (2011), que
l'utilisation de terre en friche est une meilleure solution que la
réquisition des terres agricoles allouées à d'autres
secteurs.
Tableau 17 : Analyse comparative des résultats
macroéconomiques
|
|
|
résultats BEST (2011)
|
nouvelles simulations
|
Variables
|
Definitions
|
reference
|
sim 1A
|
sim 3A
|
AF3
|
B9
|
rr
Y8 sg
bac
Ye se it
PIB
|
taux de rente du capital agricole revenu du gouvernement
épargne du gouvernement
balance courante
revenu des entreprises
épargne des entreprises investissement total
produit intérieur brut
|
1
|
0.03
|
-1.41
|
0.41
|
0.74
|
826370
|
0.01
|
-0.31
|
-0.09
|
-0.2
|
222997
|
0.02
|
-1.15
|
-0.34
|
-0.77
|
60698
|
0.16
|
-2.27
|
0
|
0
|
370194
|
0.02
|
-0.4
|
-0.87
|
-0.2
|
39974
|
0.03
|
-0.82
|
-0.18
|
-0.42
|
277901
|
0.06
|
-0.74
|
0
|
-0.63
|
3203785
|
0.02
|
-0.45
|
-0.1
|
-0.25
|
-L'impact des élasticités sur les
résultats macroéconomiques
taux de rente d capital agriole 1 0.03 -1.4Il est important de se
rappeler, que pour effectuer notre analyse de sensibilité, une valeur
d governement 222997 0.02 1.15 0.34 0.77 evenu trepse 394 00
spécifique a été attribuée à
nos différentes élasticités , , pour chaque secteur d ti
39974 003 0 42de notre économie. Commençons
l'étude de nos variables macroéconomiques en présentant
les
poduit itérieur brut 3203785 002 -045 -01 -0.25
effets de nos élasticités sur le revenu du
gouvernement (yg), le revenu des entreprises (ye) et le produit
intérieur brut (PIB). Comme mentionné plus haut, les variations
les plus importantes sont
enregistrées sous 1b (Variation
comprises entre -0,2 et -0,450), tandis qu'elle se situe entre 0 et - 0,450
sous 1a. Les figures (7, 8 et 9) permettent de constater que
bien que les simulations 1a et 1b soient différentes les mêmes
tendances sont observées.
L'élasticité du travail est celle qui a le plus
d'impact sur nos différentes variables sous
1a. En effet, on observe des variations plus importantes
lorsqu'on prend cette élasticité avec les valeurs du
modèle. Par la suite, le changement de valeur opéré,
avec les valeurs modifiées permet de diminuer l'ampleur des
variations observées. Sous 1b, l'effet du changement de valeurs pour les
élasticités est relatif. En effet, si on note une
amélioration de nos variations pour Ye, le PIB et une
légère diminution pour Yg, force est de constater que ces
variations se situent à des niveaux quasi-identiques.
Figure 7 : Revenu du gouvernement
L'élasticité de substitution pour le secteur de
l'énergie, ne montre elle qu'une légère
diminution de variations de nos différents
agrégats, lorsque l'on passe de la simulation avec les
valeurs du modèle à la simulation avec
les valeurs modifiées sous 1a. Sous 1b on note cependant encore
une fois une amélioration de nos variations.
Figure 8 : Revenu des entreprises
Le secteur de l'énergie ne représentait que
2,29% dans le TES de base, qui a servi à la construction du BCST (2011).
C'est pourquoi, dans les résultats obtenus cette
élasticité montre une plus grande influence au niveau sectoriel,
plutôt qu'au niveau macroéconomique.
Figure 9 : Produit intérieur brut
L'élasticité de substitution CES pour la
production dans le secteur agroalimentaire
|
|
permet à l'instar des autres élasticités, de
constater une amélioration des variations lorsqu'on
utilise les valeurs modifiées sous 1a. Sous 1b
l'effet est plus net, puisqu'on obtient la variation la plus faible pour nos
trois agrégats.
La dernière élasticité de substitution est
celle qui a trait au sous-secteur des biocarburants
. On ne note pas de changements notables de nos
agrégats en changeant les valeurs de cette élasticité, son
influence est plus grande au niveau des secteurs de l'énergie et
notamment de la consommation intermédiaire d'énergie.
Les trois figures précédentes permettent
également de voir, que l'association de nos différentes
élasticités en une méme simulation permet d'obtenir les
variations les moins importantes pour nos différents agrégats
à savoir Yg, Ye et le PIB (simulations A9 et B9), et ceci aussi bien
sous 1a que sous 1b. La combinaison de nos quatre élasticités
à un effet stabilisateur, puisqu'on constate une grande diminution de
l'amplitude de nos variations.
Par la suite les changements de fermeture opérés
montrent une variation à la baisse avec la fermeture
F1, (indice de prix fixe et taux de change nominal
endogène) sous 1a. Ce mouvement est également visible sous 1b.
Les résultats sont meilleurs avec la fermeture F3
(Balance courante endogène, indice des prix et taux de change
exogènes), où les variations sont moins importantes aussi bien
sous 1a que sous 1b, pour le revenu du gouvernement (Yg), le revenu des
entreprises (Ye), et le produit intérieur brut (PIB).
Ce qui viendrait démontrer que le modèle
s'accommode mieux d'un taux de change nominal fixe. L'influence de la fermeture
F2 est quant à elle difficilement perceptible, car on n'observe pas dans
les résultats de mouvements majeurs.
De manière générale, il ressort de
l'observation d'Yg, Ye, et le PIB, qu'une amélioration des variations
est observée en changeant les valeurs de nos élasticités.
De plus les mêmes tendances sont observées pour toutes nos
simulations. Seules les fermetures F1 et F3
ont une influence perceptible sur nos résultats.
- Les autres variables macroéconomiques
Les deux figures (10, 11) présentant l'évolution
de l'ensemble des variables macroéconomiques (suivant les simulations
1a et 1b). Elles permettent de constater que
les mêmes tendances ou les mêmes évolutions sont
observées au niveau de nos différentes variables
macroéconomiques. Certaines variables sont très insensibles
(pindex, Ye, s, Yg, Ym et Cg), alors que d'autres le sont beaucoup plus (sn,
sg, se, it). La seule variable à faire l'objet d'un retournement de
signe est le taux de location du capital agricole (rr).
Le changement de signe, ne signifie pas un retournement de
tendance, car il porte sur une variable qui n'avait pas une valeur importante,
à la période de référence. Enfin, pour les deux
groupes de simulations, on observe peu d'impact différencié sur
la plupart des variables macroéconomiques.
Figure 10 : Evolutions des variables macroéconomiques
(hypothèse 1a)
Figure 11 : Evolution des variables macroéconomiques
hypothèse 1b
b) Les variables sectorielles - La valeur
ajoutée
Pour ce qui a trait à la valeur ajoutée les
résultats présentés dans la partie
précédente ont démontré que nos simulations avaient
surtout un impact sur deux secteurs en particulier celui des biocarburants et
celui des jatropha. Un résultat également obtenus par
les auteurs du BCST (2011). La seule différence entre nos
résultats et les leurs, réside encore une fois dans l'amplitude
des variations observées (Tableau 18).
Tableau 18 : Analyse comparative valeur ajoutée
|
|
|
nouvelles simulations
|
|
résultats BCTS (2011)
|
variables secteurs de production référence
|
AF2
|
AF3
|
B F2
|
BF3
|
sim 1
|
sim 3
|
Va
|
VI V RI Z RENT
JATR
COT ELEV
SYL AU
AG I ND
TEX XMA
ELEC
uctio
BTP COM
TRANS
SER BQ SNM
CAR
|
417259 162704 40896
850 173224 315643 205250 294262 280422 96402 106983
simulati
172527 127 -07 -0.4
-05
122.3
-06 -02
-07
|
-0.71
|
-0.71
|
-1.43
|
-1.42
|
0.00
|
0.00
|
-0.42 -0.51
|
-0.42
|
-0.78 -1.04
|
-0.90 -1.04
|
0.02
|
0.00
|
-0.51
|
0.02
|
0.03
|
122.32
|
122.32
|
121.97
|
122.19
|
90.06
|
110.23
|
-0.64
|
-0.64
|
-1.55
|
-1.16
|
0.02
|
0.17
|
-0.25 -0.71
|
-0.25
|
-0.56 -1.37
|
-0.43 -1.42
|
0.02
|
0.04
|
-0.71
|
0.00
|
-0.02
|
0.01
|
0.01
|
0.01
|
0.06
|
0.00
|
0.07
|
-0.03
|
-0.03
|
0.01
|
-0.07
|
0.00
|
0.03
|
0.02
-0.05
|
0.02
|
-0.01 -0.04
|
0.06
-0.10
|
0.01
|
-0.01
|
-0.05
|
0.00
|
-0.03
|
-0.01
|
-0.01
|
ultats
-0.03
|
S 20 0.00
|
0.00
|
0.01
|
BF2116.07
|
BF3116.07
|
im
|
sim 3
|
84.93
|
105.56
|
-14
|
-1.4
|
-0.18 0
|
-0.13
|
-0.02
|
0.08
|
-0.
|
-0.9
|
-0.04 0
|
-0.01
|
0.00
|
0.01
|
-1.
|
-1.0
|
0
|
0.03
|
0.01
|
0.05
|
121.
|
1221
|
90
|
-0.54 11
|
-0.01
|
-0.01
|
-1.5
|
-1.1
|
-0.16 0
|
-0.16
|
0.00
|
0.08
|
-05
|
-0.4
|
0.23 0
|
0.23
|
-0.01
|
-0.38
|
13
|
-14
|
-0.10 0
|
-0.44
|
-0.05
|
-0.10
|
On constate également qu'avec les simulations
effectuées avec des changements de
96402 002 0.0 -0.01 006 01 -0.01 M 8. 0 10 .
fermetures, nos résultats présentent des variations
qui se situent à des niveaux plus importants,
7 0
IOF
que ceux obtenus par les auteurs du BCST (2011). Le secteur
jatropha, est peu sensible aux
127 1107 1160 11580 11592 8493 1055 TP
changements de fermetures. Le niveau des fermetures F1, F2 et F3
est le même que A9 pour la
20375 -0.05 -005 -0.18 -13 0.02 0.08
simulation 1a et B9 pour la simulation 1b.
RAS 84833 00
Les résultats de la valeur ajoutée pour les
autres secteurs ne montrent pas une grande sensibilité vis-à-vis
des différentes élasticités et fermetures. La
réalisation de nos simulations, avec les éléments qu'elles
comportent (multiplication par 15 des terres allouées au
jatropha), est l'élément qui a le plus d'impact sur les
résultats au niveau de la valeur ajoutée.
- Les prix
Au niveau des prix une observation de nos résultats
montre encore une grande proximité avec ceux obtenus par les auteurs du
BCST (2011). Les simulations 1 et 3 de ces auteurs donnent des diminutions de
prix de respective, de -77,46% et -77,55% pour le secteur du jatropha
(Tableau 19). Le secteur des biocarburants connait
également une baisse de prix importante. Nos résultats montrent
une baisse prix qui se situe au-dessus 80%, pour la plupart de nos simulations
pour le secteur jatropha. Le secteur biocarburant connait
également une baisse de prix importante.
Tableau 19 : Analyse comparative prix du marché
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
n
|
nouv
|
si
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
BCST (21)
|
|
|
|
|
|
|
CO
|
si
|
sim
|
|
|
|
|
|
|
|
13
|
2
|
|
|
|
|
|
|
|
60
|
1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
02
|
|
|
|
|
|
|
-824
|
48
|
46 7
|
|
|
|
|
|
|
|
69
|
01
|
|
|
|
|
|
|
|
2
|
01
|
|
|
|
|
|
|
|
01
|
01
|
|
|
|
|
|
|
|
|
01
|
6
|
|
|
|
|
|
|
20
|
00
|
|
|
|
|
|
|
-
|
31
|
01
|
7
|
|
|
|
|
|
-0
|
4
|
00
|
|
|
|
|
|
|
|
38
|
00
|
|
|
|
|
|
|
-
|
42
|
81 -34
|
|
|
|
|
|
|
-
|
|
01
|
|
|
|
|
|
|
|
76
|
04
|
|
|
|
|
|
Les autres secteurs ne connaissent pas de changements majeur
au niveau du BCST (2011) et il en de même pour les résultats de
nos simulations, car même si nous remarquons des variations à la
baisse, elles portent sur des variables ne présentant pas de grande
valeurs à la période de référence. Nos
résultats et les leurs suivent encore une fois les mêmes
tendances. Des différences apparaissant seulement dans l'amplitude des
variations observées. Les élasticités ne semblent pas
avoir une grande influence sur les prix, puisqu'on constate que les variations
se situent généralement dans le même intervalle. Il est de
même, pour les fermetures. De manière générale les
variables sectorielles présentent certains changements en terme
qualitatif, ceci pour des variables présentant des valeurs proches de
zéro à la période de référence.
L'analyse de sensibilité réalisée appelle un
certain nombre de commentaires :
- Le type de fermeture choisit semble avoir plus d'importance
sur les variables macroéconomiques et moins sur les variables
sectorielles. De plus, comme nous l'avons déjà mentionné
plus haut, les variations sont moins importantes dans le modèle lorsque
le taux de change nominal (e) est endogène.
- Les simulations réalisées sous 1a,
présentent des résultats macroéconomiques meilleurs que
sous 1b. Ce qui signifie que la solution d'augmentation de la production par
l'utilisation de terre en friche est meilleure, que la prise de terre à
d'autres secteurs agricoles. Nos résultats confirment donc celui
trouvé auparavant par les auteurs du BCST (2011).
- Prise séparément, l'élasticité du
travail est de loin, celle qui a le plus d'influence sur nos
résultats.
- Pour les variables macroéconomiques, les meilleurs
résultats au niveau de nos variations ont été obtenus en
combinant les différentes valeurs modifiées de nos
élasticités (la combinaison de ces élasticités
permet de diminuer les variations.) La combinaison de ces nouvelles valeurs
semble avoir un effet stabilisateur au niveau de nos résultats. Au
niveau des variables sectorielles cet effet est moins perceptible.
- Le retournement de signe au niveau des variations ne
constitue pas un retournement de tendance puisque portant, sur des variables
ayant des valeurs faibles à la période de
référence.
- Les fermetures F1 et F3 ont donné lieu à des
mouvements observables au niveau sectoriel et surtout macroéconomique.
L'effet de la fermeture F2, est quant à lui difficilement
perceptible.
Enfin, l'observation des résultats avec et sans
changements d'élasticité ainsi que l'observation de nos
différentes variables sectorielles nous amène à la
principale conclusion de notre mémoire et semble dès lors
indiquer, que le changement d'élasticité dans le modèle
BCST (2011), a un effet certain sur l'amplitude des variations
observées, mais moindre sur la nature des résultats obtenus. Il y
a quelques changements en terme qualitatifs mais pour des variables avec des
taux de variation proche de zéro et de variables de départ qui
sont aussi près de zéro.
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