II. INTERET DU SUJET
Des nos jours un pays ne peut pas être
considéré comme « civilisé »et
jouir de la considération comme étant un Etat de droit
c'est-à-dire un Etat qui garanti et respecte les droits humains. Tous
ces Etats du monde sont accusés des violations des citoyens. En
observant nos lois le principe de la présomption d'innocence et
traitement avec humanité de la personne accusée face aux
médias.
En effet notre sujet revêt deux intérêt
capitaux notamment l intérêt théorique et pratique. D une
part l examen des problèmes soulevés par le principe de la
présomption d innocence par rapport à la personne accusée
pour une infraction face aux médias avec nos lois. D autre part le
présent travail interpellera la conscience des autorités
judiciaire politique et administrative ainsi que les personnels des
différents services pénitentiaire et même médiatique
de ne pas autre passer leurs pouvoirs voir même en abusant les droits et
libertés garantis aux citoyens par la loi à occasion de l
exercice de leurs fonctions sans tenir compte de ce principe.
III. DELIMITATION DU SUJET
Il est de principe qu'une recherche est vraiment scientifique
que lorsqu' elle marque son champ d applications et ses limites.
D'où notre présent travail sera focalisé
sur l'étude pratique du principe de la présomption d'innocences
face aux médias en droit positif congolais. Sur le plan théorique
et sur le plan pratique. Bien que ce soit un principe qui soulève
beaucoup de problèmes qu'au niveau de nos juridictions que nous ne
pouvons pas prétendre aborder dans ce présent travail. Tant que
la tache est lourde et même les ambitions démesurées ne
pouvant nous élever dans le travail comme celui-ci. Nous allons nous
limiter à épingler les quelques cas observés lors de nos
recherches du présent travail devant certaines autorités
judiciaires, administratives et politiques congolaises particulièrement
dans la ville de Kinshasa.
IV. METHODES DU TRAVAIL
Il n'existe pas de cheminement scientifique sans recourir
à l'utilisation des méthodes scientifiques, d'une
manière simpliste, il a été même affirmé que
« la science, c'est la méthode ». D'où la
méthode est un moyen pas une fin, c'est un simple instrument devant
permettre à l'esprit de s'épanouir à la réflexion
de s'élargir à l'expression de s'éclairer. Cependant, on
peut entendre par méthode la manière dont le juriste organise un
raisonnement pour parvenir à un résultat.
Par ailleurs, la récolte des données de notre
travail nous a obligé à recourir à une
méthode : la méthode exégétique et la
méthode sociologique ; car en droit, les reflexes du juriste
étant la référence aux textes. La méthode
exégétique consistant à analyser et à
interpréter les textes et lois pour ressortir les contradictions ou les
inadéquations. Les dispositions existantes tout autour du sujet
traité (étude pratique sur le principe de la présomption
d'innocence face aux médias en droit positif congolais) qui est le
nôtre.
Quant à la méthode sociologique, elle nous
permettra de ressortir la démocratie entre la théorie et la
réalité par l'observation de ce qui se pose à travers la
société. C'est-à-dire par les consultations et dialogue
où nous étudierons la législation congolaise autour de ce
sujet.
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