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Contribution à  l'éducation et aux renforcements de capacités des acteurs en comptabilité des matériels en service dans les services publics à  Madagascar. Cas de la Province de Toamasina

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par Anonyme
Université de Fianarantsoa (école normale supérieure ) - Diplôme d'études supérieures spécialisées en éducation et formation d'adultes 2010
  

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Troisième partie

SUGGESTIONS: ORIENTATION

EDUCATIVE ET PROPOSITIONS

PRATIQUES

La situation qui règne dans le monde de la comptabilité des matériels en service, et voire dans l'ensemble de la gestion publique est alarmante. Il ne s'agit pas simplement de questions techniques, mais elle est à la fois comportementale. Or, la vie en société ne devra plus se contenter de ce qui est, mais plutôt, de ce qui devrait être. En effet, quelque soit les dispositions à entreprendre ou les attitudes à adopter pour faire face à ladite situation, l'impact de la mauvaise gestion au sein de l'administration publique aura toujours des néfastes conséquences sur l'économie nationale, les conditions de travail des fonctionnaires et le niveau de vie de la population en général.

Sûrement, vouloir changer n'est pas facile et « ne s'accomplit jamais sans dommage ». Pourtant, le monde évolue, et nous demande plus de professionnalisme, de la conscience professionnelle et aussi du renforcement de la solidarité entre les hommes. Ici, la solidarité se définit comme étant un lien unissant une génération à l'autre. Comment pouvons-nous devenir solidaires, en détruisant l'avenir de notre génération future.

Prendre part à un processus conduisant à ce changement (technique, professionnel et comportemental) constitue l'objet de cette partie, voire de cet ouvrage en général

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Chapitre 5. ANALYSE DU PROBLEME ET CADRE DE L'ETUDE

5.1 Problématique

5.1.1 L' « utopisme » de la gestion saine, transparente et efficace

« Le monde, la vie humaine, les actions et leurs conséquences ne sont pas sécables ».

(Pasquale Pistorio,
Les nouveaux utopistes du développement durable, p.89)

La gestion saine, transparente et efficace a été prônée dans notre pays depuis un certains temps. Cependant, jusqu'à présent, celle-ci n'est pas effective et, honnêtement, on peut même avancer que très peu de signe marque ce décollage en matière de gestion publique. Au contraire, la terreur règne et presse la conscience psychologique et professionnelle d'un grand nombre de fonctionnaires. Certes, plusieurs textes règlementaires sont publiés pour leurrer l'opinion publique nationale voire internationale par rapport aux engagements officiels et « publicitaires » de Madagascar, sans pourtant montrer d'une manière concrète sa fidélité envers ses différents engagements. En réalité, la situation est vraiment très complexe. Instaurer une gestion transparente, c'est comme faire perdre le pouvoir. « A quoi sert le pouvoir si on ne peut l'en abuser? ». Un grand nombre de fonctionnaires nommés dans un poste de commandement, de décision et de gestion (même si cette opinion s'avère un peu exagérer) profitent de leur passage pour s'enrichir, créer une « dynastie professionnelle ou politique », s'intégrer ou de créer un réseau quelconque... Une grande partie de l'ordonnateur de crédits publics sont endettés d'une manière directe ou indirecte à des fournisseurs ou à des entreprises. Le calcul d'intérêt est déjà fait au moment de la publication ou de l'officialisation du budget alloué à chaque ministère, direction ou service : les commissions. Ceux qui paient un « écolage » accèdent facilement à toutes les offres disponibles : marchés publics et même pour la nomination aux hauts emplois de l'Etat...Dans quelques directions régionales de la Région Atsinanana et Analanjirofo par exemple, la plupart des achats et travaux ont été confiés à trois entreprises appartenant à une seule personne. L'un des directeurs de ces directions nous a ouvertement expliqué que cet opérateur sera toujours au service de sa direction à tout moment difficile :

insuffisance de crédits dans certaines rubriques, lenteur sur la procédure d'engagement financier... En attendant la procédure légale, le service risque d'être paralysé. Dans d'autres services, les raisons sont externes aux nécessités de service. Il est plutôt d'ordre personnel, les profits issus des commissions. En fonction de la régulation mensuelle ou trimestrielle, l'ordonnateur percevra à l'avance la somme correspondante : 10, 20 ou 30% de crédits. Ce phénomène influe sur la gestion budgétaire des matériels, tant au niveau de la qualité que par rapport au taux d'amortissement.

Au niveau des institutions politiques, des gros industriels et opérateurs économiques se voient intéressés aux staffs politiques des membres du gouvernement, pour défendre les intérêts de leurs entreprises, pour pouvoir influencer les techniciens du ministère... Ils soutiennent financièrement et matériellement les manifestations politiques, et détiennent le pouvoir économique. La question de compatibilité est donc primordiale, si non, la bonne gouvernance et la bonne gestion reste une utopie. En fait, « c'est la conviction qu'il faut faire partager. Malheureusement, je suis pessimiste sur la capacité de la politique de prendre l'initiative. Elle agit en réponse à la pression [...] des lobbies industriels les plus puissants et les plus riches... » (Pasquale Pistorio cité par Anne-Marie Ducroux in Les nouveaux utopistes du développement durable, p.88). Les membres du gouvernement et d'autres institutions qui utilisent leurs matériels de service pour des missions politiques de leur parti en inventant des missions de service, qui leurs confèrent aussi le droits aux indemnités diverses mises à la charge de l'Etat. Des dotations en matériels au nom du département ministériel au bénéfice des « communautéélectorales », pourtant, ceux de l'administration souffrent de l'insuffisance ou de manque de matériels.

A chaque changement du ministre, lesquels d'entre-nous oseront demander la signature d'une fiche de détenteur effectif à un ministre pour les matériels qui lui ont été mis à la disposition ? Même la plupart des Secrétaires Généraux et les Directeurs Généraux se soumettent pour être reconduits. Dans ces conditions, comment pourrons-nous espérer de la bonne gestion et de la bonne

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gouvernance ? De quelles approches allons-nous adopter pour y parvenir ?

Quelle que soit la complexité de ces questions, on devra commencer à agir, en déployant tous nos efforts afin de conscientiser le public et le monde de l'Administration en général, car travailler n'est pas seulement de gagner de l'argent, « mais cela doit être aussi une forme de plaisir, permettre la prise de responsabilité ...17 ».

Aussi, avançons-nous l'idée de la refonte générale du système d'organisation administrative et de la masse salariale des fonctionnaires. En parlant de cette dernière, un secrétaire général d'une commune urbaine, comme celle de Toamasina I, par exemple, ne touche qu'environ de cinq cent soixante mille Ariary (MGA 560 000), soit environ de MGA 18 500/jour; cinq cent mille Ariary (MGA 500 000), pour les directeurs (MGA 16 700 /jour). Pourtant, ces rémunérations ont été basées sur la grille indiciaire de la fonction publique en vigueur. Et, lorsque le service public et les collectivités n'ont pas les moyens de procéder à location des loyers, conformément à la circulaire n°05 MFB/SG/DGB/DPE/SLA du 31 mars 2010, ces hauts fonctionnaires devraient payer par leurs propres moyens le frais de loyer. Or, dans la ville de Tamatave, un logement « semi-dure », en bon état, s'élève en moyenne, de MGA 50 000/mois, la chambre (MGA 70 000 à 100 000, pour les bâtiments en dure), soit environ de MGA 200 000, pour l'ensemble de la famille (4 chambres, en général). En plus, s'ajoute le frais mensuel de l'eau et de l'électricité « JIRAMA » (MGA 40 000 à 60 000), les frais de scolarité de leurs enfants (MGA 15 000 à 25 000/enfant, en moyenne, pour les établissements privés). Par voie de conséquence, les risques de tentation à la corruption s'avèrent élevés. D'autant plus qu'à la retraite, la pension reste encore un autre sujet à discuter. On estime, qu'avec une bonne gestion, la retouche de cette masse salariale est complètement possible. Effectivement, si après trois ans de crise (« sans aides

17 Christian Balmes, recueilli par Anne-Marie DUCROUX in Les nouveaux utopistes du développement durable, p.98

extérieures »), le gouvernement parvient à payer le salaire des fonctionnaires, avec ses dépenses aux programmes obligatoires, en temps normal, il est évident que cette option peut se mettre en oeuvre. En ce qui concerne le système, il faut revoir les critères ainsi que le mode de nomination et d'abrogation des hauts emplois de l'Etat. Le principe est que ces critères se font d'une manière plus objective, fondée sur la technicité et les résultats attendus, évidemment, par rapport aux missions de service.

En parlant d'approches proprement dites, la mise en place d'une autonomie administrative voire financière, aux instances provinciales et/ou régionales semble parmi une option considérée comme favorable. La priorité dans l'exécution des tâches professionnelles, est surtout à présent, de satisfaire les « faiseurs et destructeurs du pouvoir », investis d'une autorité de nomination et de destitution, et qui sont dans la plupart, externe à la localité où on travaille, plutôt, que de l'intérêt régional, provincial ou national. Alors, qu'en réalité, les prestations de l'administration publique, devront, en premier lieu, rendre service aux citoyens, et à la population, en partant du local vers le global. C'est à eux qu'on devrait d'abord, rendre compte. Le centralisme avancé, en effet, ne fait qu'aggraver le caractère de « soumission », en faveur de petit groupe dominant. Avec cette autonomie, la défaillance, la compétence ou l'efficacité des responsables locaux seront jugées par les usagers locaux, avant de se rendre compte au gouvernement central.

Ici, lorsqu'on avance que l'autonomie administrative et financière au niveau provinciale et/ou régionale, est une des solutions, il ne faut pas surtout se référer, à l'expérience vécue pendant la deuxième partie de la troisième république. Car, non seulement, le processus a été paralysé en cours de chemin, mais aussi, cette notion d'autonomie n'était pas vraiment effective, du fait que le transfert de compétences ne constituait pas une volonté de la plupart des membres de gouvernement de l'époque.

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Les problèmes caractérisant la gestion au sein de l'Administration publique malgache se regroupent en trois volets. Il est vrai que cette analyse concerne la gestion publique en générale, mais à travers de celle-ci, nous parviendrons à comprendre la difficulté d'application des règles relatives à la procédure de la comptabilité publique :

a. volet d'ordre politique :

Sans vouloir trop initier dans l'étude historique et politique de Madagascar, qui est loin d'être l'objet du présent travail, ce paragraphe va se limiter sur les faits et de la pratique politique dans notre pays, qui sans doute, l'une des raisons ayant une influence considérable sur la mauvaise gestion qui règne dans l'ensemble du territoire de la grande île. Madagascar a depuis toujours brulé certaines étapes dans tout processus de changement entreprise. La plupart de nos dirigeants ont accédé au pouvoir d'une manière « accidentelle », sans idéologie politique, ni de projets de société. L'accession au pouvoir a été toujours poussée soit par la «reproduction sociale », soit pour des raisons financières qu'on appelle «achat de la conviction politique du peuple », ou soit par des manifestations populaires. La première raison ayant comme conséquence la monopolisation par quelques familles des postes clés dans l'administration publique. Selon le rapport annuel de la Banque Mondiale en juin 2010, « une dizaine de familles détiennent traditionnellement les postes les plus importants au sein de la Banque Centrale de Madagascar, des banques commerciales et du Ministère des Finances et du Budget 18». Dans ce rapport, cette institution financière cite l'exemple du monopole des Rainizafinimanga. « Alors que la banque mondiale a travaillé avec cette famille main dans la main pendant des décennies et c'est actuellement qu'elle voudrait remettre en cause ce pouvoir quasi dynastique ». Dans cette situation, lorsque l'application stricte des règles de gestion pour la transparence au niveau de ces départements remet en cause l'intérêt de cette « dynastie », elles ont peu de chance de passer. La seconde est l'idée reposant sur l'influence de l'argent dans la plupart des

18 Banque Mondiale, Rapport annuel «Madagascar : vers un agenda de relance économique ». Juin 2010

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instances de décisions. Elle se présente au cours des différents concours administratifs, dans les campagnes électorales, et même sur la nomination des hauts emplois de l'Etat. Pourquoi dépenser des milliards à une élection communale ou législative dans les grandes villes, alors que l'ensemble des salaires et indemnités au cours d'un mandat électoral n'arrive même pas à rembourser cette somme ? Il en est de même pour quelques directeurs généraux et directeurs régionaux qui à chaque fin d'année offrent des soi-disant cadeaux à leurs patrons respectifs, les « écolages » sous différentes formes... Malheureusement, ce phénomène est tout à fait normal et accepté par notre société. Celui qui ne paie pas un « écolage » subit des difficultés pour accéder aux postes de responsabilité quelque soit sa conviction ou ses compétences. A la différence de ces deux premières raisons, cette dernière est en quelque sorte une compensation de lutte commune. La fidélité au patron est la condition d'une promotion professionnelle, en ce qui concerne les cas de l'administration publique. Dans le domaine politique proprement dit, l'aspect de celle-ci, peut se présenter sous plusieurs formes.

b. volet psycho socioculturel :

On dit que « l'inadaptation est une exclusion de la société ». La vraie question est de comment fusionner l'application des règles de bonne gestion et les tendances dominantes au sein de l'administration publique. Si, quelques groupes de familles ou d'individus dominent un ou plusieurs départements clefs et qu'ils ont leur propre manière de voir les choses, comment faire pour introduire de nouveaux règles ? Celle-ci devient plus compliquée lorsque l'intérêt de la majorité remet en cause l'intérêt des petits groupes dominants. La transparence de gestion, en matière des ressources humaines et du recrutement par exemple, favorise l'égalité de chance entre les citoyens, mais déstabilise la faculté de répandre la domination quasi dynastique sur les postes clefs. Mais, de nombreux citoyens estiment que la lutte est déjà perdue d'avance. Il s'agit d'un réseau favorisé et entretenu depuis la période coloniale, et même avant. Ainsi, « l'homme est contraint de s'accommoder aux réalités ... et cela afin d'éviter une autre souffrance mais aussi en vue d'obtenir

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une satisfaction qui celle de l'approbation de la famille, d'abord, puis de la société tout entière.19 ».

C'est dans ce sens qu'un grand nombre de nos cadres, et surtout dans les provinces deviennent des « obéissants à l'aveuglette » aux recommandations des politiques, tout en étant conscients de l'illégalité ou de l'irrégularité, voire de l'injustice même de certains ordres. Il s'agit d'un choix de vie : accepter la réalité telle qu'elle est actuellement, leur permet de sauvegarder les avantages sociaux qu'ils détiennent dans leur vie professionnelle (dotés d'indice fonctionnel, véhicules de fonction, prestige social...) etc. La volonté de changer et de modifier ou d'améliorer la gestion publique s'arrête là où l'on intègre dans le système. Le système ne travaille qu'en fonction de l'intérêt des éléments qui le compose. Combien des professeurs d'université, lors des différentes grèves, ont réclamé certains droits, mais qui se taisent une fois devenus membres du gouvernement ? Combien de nos cadres dénoncent le népotisme au niveau des recrutements mais refont les mêmes pratiques une fois investis de pouvoir ? Il est vrai que tout changement ne se fait pas brutalement : c'est un processus. Mais, le problème c'est qu'on ne constate que très peu de signe de démarrage de la part de ces cadres et des intellectuels dans son ensemble. Au contraire, ils critiquent lorsqu'ils se sentent écarter, et renforcent le système, une fois à l'intérieur. En fait, renverser la situation est une ambition mal placée et qu'il faut s'adapter au système. Faut- il signaler qu' « au dessous des motivations conscientes et des décisions raisonnables, se situe un appareil psychique où agissent des motivations cachées... 20». Tout processus de changement provoque toujours de dommages et entraine des sacrifices diverses. Ainsi, il est très rare de voir un cadre qui sacrifie ses avantages pour une cause commune. Un enfant d'un directeur ou chef de service disposant d'un véhicule de fonction, par exemple se voit habitué à être ramener à l'école par un chauffeur; et par voie de conséquence subit un choc psychologique lorsque son père (ou sa mère) est limogé de son poste. Un haut fonctionnaire doté d'un

19 J-P CHARRIER, L'inconscient et la psychanalyse, PUF 108 ; Bd St Germain, Paris 1968 (p.25-26)

20 Idem, p.8

indice fonctionnel ou d'autres avantages liés à la fonction, ayant adopté un mode de vie un peu noble, cherche à tout prix les moyens de les garder.

c. facteurs d'ordre technique:

L'impact des volets ci-dessus, talonné par l'absence de la politique bien définie, en matière du renforcement des capacités des personnels en service au niveau des régions constituent une des failles dans la gestion des matériels, voir dans la fonction publique dans son ensemble. En dehors du recrutement par voie de concours d'entrée dans les grandes écoles nationales (ENAM, ENMG, IMATEP etc., même si parfois, on estime l'existence de plusieurs sortes de corruption), la plupart des recrutements dans l'administration se font par sélection des dossiers. On se réfère souvent au niveau académique (titre et diplôme), sans tenir compte de la compétence et de l'expérience de chacun. En effet, « Le problème de la compétence s'efface devant la règle des investitures. Les titres et les diplômes donnent accès aux postes clefs de l'administration. Aucune garantie de valeur professionnelle (celle-ci peut être réelle aussi bien que nulle) ne correspond à la valeur administrative de ses diplômes.21». Déjà, les procédures de recrutement donnent avantage à la propagation de quasi dynastie (la concurrence n'est qu'une formalité), mais aussi, certains établissements des universités publics sont tellement « réputés » par la distribution des « diplômes bidons », obtenu sur le « marché ». Dans une telle situation, qu'attendons-nous de nos techniciens ? Ils se sentent sécurisés dans l'administration, ils adorent le système, qui ne se base pas d'ailleurs par des compétences. Actuellement, on n'arrive pas à décrire les formes et les critères d'évaluation des agents ou fonctionnaires de l'Etat (cadres supérieurs ou simples opérateurs...). En principe, pour les hauts emplois de l'Etat, les critères de nomination et les résultats attendus devront être claires et définis préalablement, pour être évalués avant toute destitution ou limogeage. Malheureusement, la réalité est toute autre. Les compétences techniques ne constituent plus un critère de base: les politiques, l'équipe et les familles d'abord !

21 M. Mannoni, Education impossible, Edition du Seuil, 1973 p.302

En somme, la fusion de ces trois principaux facteurs entraîne la dégradation du système administratif de la grande île, et qui nécessite inévitablement de la conscientisation, de l'éducation et de la responsabilisation de tous les nationaux.

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"Nous voulons explorer la bonté contrée énorme où tout se tait"   Appolinaire