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Contribution à  l'éducation et aux renforcements de capacités des acteurs en comptabilité des matériels en service dans les services publics à  Madagascar. Cas de la Province de Toamasina

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par Anonyme
Université de Fianarantsoa (école normale supérieure ) - Diplôme d'études supérieures spécialisées en éducation et formation d'adultes 2010
  

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3.3. Organes de vérification et d'approbation :

D'une manière générale, on distingue trois catégories d'organes de vérification et d'approbation des comptes matières : la direction du patrimoine de l'Etat, au niveau central, la direction régionale du budget, au niveau régional et provincial (qui sont tous rattachés au Ministère des Finances et du Budget).

En étudiant le cas de la province de Toamasina, cette analyse concerne surtout le cas des vérificateurs au niveau de la Direction Régionale du Budget (Service Régional du Patrimoine de l'Etat Atsinanana, Circonscription du Patrimoine de l'Etat Alaotra Mangoro, devenue actuellement, Service Régional du Patrimoine de l'Etat, et le bureau du Patrimoine de l'Etat Analanjirofo), et ceux des Districts. L'approbation des comptes matières de tous les services publics dans la province de Toamasina relève de la compétence de la Direction Régionale du Budget Atsinanana, siégée au Bâtiment ex-Faritany Toamasina. Malgré l'existence de la circonscription du patrimoine de l'Etat Alaotra Mangoro, la vérification des dossiers se fait à Toamasina, jusqu'à la fin d'année 2011. Il en est de même, en ce qui concerne le bureau du patrimoine de l'Etat d'Analanjirofo, qui a été créé en mois de mai de l'année 2011. Parlant du service régional du patrimoine de l'Etat, la vérification est assurée par quatre agents dont le chef de division des Matériels et le Chef de Service, avant son approbation par le Directeur Régional du Budget. Jusqu'en novembre 2011, aucune «formation

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formelle » n'est accordée à ces agents. Ici, on entend par « formation formelle », toute formation officielle organisée par le gouvernement ou le département chargé de la gestion des matériels en service dont son application est obligatoirement prise en considération avant toute approbation. Toutefois, les agents du service du patrimoine de l'Etat ont pu bénéficier des formations non formelle, leurs permettant d'exercer leur tâche quotidienne. Ce sont surtout des échanges de connaissances, d'expériences entre agents, partage des textes... Sans doute, celles-ci présentent des inconvénients du fait que chacun a sa manière d'interpréter un texte. C'est le cas par exemple de l'application de la circulaire n°01 MFB/SG/DGB/DPE/SM du 14 juillet 2010. Ainsi, concernant le remplissage des imprimés relatifs au recensement, deux points de vue se divergent concernant les entrées: le premier suggère que les acquisitions par achat ou dotation au cours de l'année figurent parmi les existants d'après les écritures ; le second avance que celles-ci constituent des excédents. Il fallait attendre la formation du mois de novembre 2011 pour pouvoir s'entendre. Pourtant, pendant ce temps, le susdit service a donné une instruction officielle (deuxième point de vue) et qui est en contradiction avec celle qui est donnée au cours de cette formation (premier point de vue). Alors qu'en se référant à l'article 243 de l'Instruction Générale du 22 juillet 1955, « Le procès-verbal est arrêté au nombre des articles comportant des excédents ou déficits et à la valeur de ces excédents ou déficits ». Les acquisitions par achat ou dotation font objets d'un ordre d'entrée, et par conséquent, figurent parmi les écritures. Donc, elles ne sont pas des excédents.

En ce qui concerne les districts, les enquêtes effectuées montrent que la plupart des Chefs de District ne sont même pas en possession des textes relatifs à la comptabilité des matières, comme l'instruction générale du 22 juillet 1955 sur la comptabilité des matières, alors qu'ils font parties d'organes de contrôle (de légalité et de régularité), en ce qui concerne la gestion au niveau des communes. Pourtant, certains responsables au niveau des districts, et qui sont dans la plupart, des administrateurs civils ont expliqué qu'à l'école, « on a parlé un peu de la comptabilité des matières, mais c'était un passage ». Pour le cas de Fénérive Est, la première formation relève en juillet

2011. Comment pourront-ils assurer convenablement leurs missions de contrôleurs ? Même les Districts ne disposent non plus d'un compte matières (100% des districts étudiés : 11/18 Districts dans la province de Toamasina, et 18/18, lorsqu'on se réfère aux dossiers déposés au Service Régional du Patrimoine de l'Etat).

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"Piètre disciple, qui ne surpasse pas son maitre !"   Léonard de Vinci