11. LA VEGETATION FACE AUX PRESSIONS.
Toute la couverture végétale sans exception est
soumise à une pression due aux activités humaines, constante
cette dernière doit être considérée comme un facteur
paraécologique
« Aspects physionomico- structuraux de la
végétation forestière ligneuse face à la pression
anthropozoogène dans les
monts de Tlemcen et les monts de Dhaya (Algérie
occidentale)
permanent indissociable de l'évolution des formations
végétales. Ainsi les groupements végétaux les plus
évolués ne représentent en fait qu'un stade
d'équilibre entre la végétation et les conditions du
milieu où elle évolue. Tous les groupements
végétaux ne reflètent que des stades de dégradation
de niveau plus ou moins inquiétant en liaison avec la gravité des
conséquences et des possibilités d'amélioration. Le plus
souvent le stade de dégradation atteint par la végétation
ne peut pas s'expliquer par les conditions écologiques. (Tableaux 104
à 110). La connaissance superficielle de la végétation de
la région ne nous permet pas d'expliquer par référence
à des études anciennes le comportement des groupements
végétaux et des principales espèces déterminantes
dans leur évolution. L'importance, l'intensité remarquable avec
laquelle s'exercent les divers facteurs dégradants et
l'hétérogénéité des formations
végétales ont complètement métamorphosé et
perturbé la composition et la structure de la végétation
ligneuse à tel point que souvent, il est difficile d'identifier un
groupement végétal. L'intensité et l'impact des facteurs
dégradants ont été si catastrophiques qu'ils sont
arrivés à effacer toutes les caractéristiques et les
compositions floristiques déterminantes source d'identification
d'unités floristiques. Les valeurs suivantes témoignent de la
gravité de la dégradation que connaît la couverture
végétale:
Tableau 57 : Superficie par type de formation
forestière
Type de formation
|
Superficie occupée/Ha
|
% de la surface totale
|
Forêts denses
|
75.000
|
12,5
|
Forêts claires
|
130.000
|
21,5
|
Maquis denses
|
25.000
|
4,0
|
Maquis clairs
|
110.000
|
18,5
|
Matorrals
|
120.000
|
20,0
|
Formations basses
|
140.000
|
23,5
|
Les formations denses représentent 16% de la surface
totale alors que les formations claires dégradées occupent 40%
auxquelles s'ajoutent 44% de formations basses, relique d'une
végétation bien venante ou stades de dégradation
avancée. Plus de 80% des formations végétales sont
dégradées à différents degré et un fort
pourcentage (plus de 45%) ont atteint un stade de rupture d'équilibre
souvent irréversible.
11-.1. Principaux types de
végétation.
Sur les 800.000 hectares de forêts d'il y a un
siècle, plus ou moins évoluées et en para-équilibre
avec les conditions du milieu, seuls 600.000 hectares persistent dont 80% sont
à un stade de dégradation relativement avancé dont 40%
pratiquement irrécupérables. Il y a peine un siècle les
monts de Tlemcen et les monts de Dhaya, comme le confirment les reliques de
végétation (conservées à cause de conditions
particulières de localisation surtout ou de protection), étaient
couvertes de superbes forêts de pin d'Alep, de pin d'Alep et thuya, de
chêne vert, de chêne vert et pin d'Alep, de chêne vert et
chêne zeen et de chêne liège dont le sous-bois assez bien
représenté rendait la pénétrabilité
difficile et assurait une régénération naturelle
permettant une pérennité de la formation. La situation actuelle
est inquiétante, la régression de la couverture
végétale est remarquable comme le souligne BENABDELI (1983): "
L'impression qui prévaut lorsque l'on parcourt ces formations
végétales très hétérogènes et
complexes est que celles-ci ne sont pas en équilibre. La faible
importance du stade gaulis est remarquable: ce stade est d'ordinaire
extrêmement important dans un massif appelé à alimenter une
industrie du bois".
La complexité de la structure et de la composition de
la végétation face à la multitude de facteurs
dégradants difficilement maîtrisables rendent presque impossible
la mise au point d'une méthodologie d'approche permettant de
définir avec une certaine précision les différents type de
végétation et les traitements à appliquer. Les variations
floristiques remarquables sont le reflet du changement d'une variable
écologique déterminante ou sous l'influence d'une pression. A ce
sujet
130
« Aspects physionomico- structuraux de la
végétation forestière ligneuse face à la pression
anthropozoogène dans les
monts de Tlemcen et les monts de Dhaya (Algérie
occidentale)
DOBREMEZ (1972) note: " Elles ( les variables floristiques)
dévoilent les relations milieu-végétation bien plus
clairement que la comparaison systématique des éléments
floristiques et écologiques en un point donné".
Le type de végétation se définit par sa
structure et sa composition qui se traduisent par une physionomie. Il existe un
cortège de plantes liées à un groupement, ce dernier se
reconnaît souvent à des espèces dominantes qui forment
l'essentiel de la masse végétale et qui peuvent jouer le
rôle déterminant d'espèces formatrices en participant
à l'écologie de la station. Il peut aussi se reconnaître
à des espèces plus discrètes mais caractéristiques.
Les groupements végétaux sont désignés ou
identifiés par différents termes. En parlant de groupement on
veut indiquer que les espèces se trouvent réunies en " lots" de
même affinité écologique: fait d'observation indiscutable.
Le groupement végétal, base des travaux de notre thèse se
défini: c'est un ensemble formé de plantes réunies dans
une même station, par suite d'exigences écologiques identiques ou
voisines. La composition floristique en est relativement constante, quand on
compare entre elles des stations semblables. Cet ensemble est organisé
d'une manière assez précise dans l'espace (distribution verticale
et horizontale) et dans le temps (périodicité annuelle). Il se
transforme progressivement et plusieurs groupements peuvent se succéder
en un même lieu, suivant un processus dont le déroulement
dépend en partie des conditions du milieu et en partie d'une
évolution des groupements eux-mêmes. Il est possible de distinguer
des groupements types appelés association végétales,
utilisables comme base de référence dans la description de la
végétation (OZENDA 1981-1982). Pour un autre spécialiste
le type de végétation c'est: " Grands ensembles
végétaux qui impriment au paysage une physionomie
particulière parce qu'ils résultent de l'accumulation
d'espèces végétales spécifiquement variées
mais appartenant en grande majorité à une même forme
biologique qui est ainsi dominante". TROCHAIN (1955) in SAUVAGE et IONESCO
(1962).
La forêt méditerranéenne par excellence,
formation à dominance de Quercus ilex et
Pinus halepensis est remplacée sur de
très vastes étendues par des maquis de composition typiquement
polyphyte, avec des structures relativement simples. Ce maquis, traité
dans le passé en taillis pour la production de charbon de bois, pourrait
être utilisé pour la fabrication de pâte à papier ou
de panneaux de particules. Ainsi il ne parait ni logique ni économique
de détruire ou laisser pour compte ces formations
végétales dont le dynamisme régressif peut être
inversé.
C'est la notion de séries de végétation,
déjà analysées précédemment, qui semblent
répondre le mieux à la physionomie découlant de la
perturbation et de la dégradation des formations
végétales. Pour REY (1967) la série de
végétation est " Une succession des stades
végétaux, qui en un même lieu et dans les conditions
écologiques de celui-ci, traduisent l'évolution naturelle de la
végétation, depuis un stade initial (sol nu, culture)
jusqu'à un stade terminal ou climax". OZENDA (1964) quand à lui
la défini : " On appelle série l'ensemble d'un climax des
groupements qui y conduisent par évolution progressive ou qui en
découlent par dégradation". Le Centre de Recherche en Biologie
Terrestre (1981) défini la série comme: " ensemble d'états
physionomiques de végétation et de combinaison floristiques issus
de la dégradation de la forêt (défrichement, incendie) ou
de la remontée biologique." Les séries de
végétation sont désignées par le nom de
l'espèce dominante et des espèces co-dominantes. Chacune de ces
séries est définie par plusieurs stades physionomiques qui se
succèdent (steppe, matorral, forêt) et par ses caractères
floristiques partiels.
Les états physionomiques de la végétation
sont liés entre eux par une parenté floristique imposant une
dynamique dépendante de l'évolution de plusieurs facteurs.
Identifier les différents caractères floristiques, structuraux et
dynamiques des séries de végétation permet de comprendre
l'évolution et d'y apporter les remèdes.
11-2.1.1. Les formations pures.
C'est des formations relativement peut
représentées et localisées sur des surfaces de faible
importance, toutes les espèces principales arborescentes peuvent
constituer des formations pures si elles arrivent à éliminer leur
concurrents, si elles trouvent des conditions qui le lui permettent et
« Aspects physionomico- structuraux de la
végétation forestière ligneuse face à la pression
anthropozoogène dans les
monts de Tlemcen et les monts de Dhaya (Algérie
occidentale)
si l'homme intervient en faveur d'une espèce par des
opérations sylvicoles. On distingue dans la région 5 types de
formations pures possibles:
1-Pinus halepensis, 2- Quercus rotundifolia, 3-
Tetraclinis articulata, 4-Quercus faginea, 5- Quercus suber.
Exception faite du pin d'Alep et du chêne vert les
autres espèces ne forment que rarement des formations pures et
n'occupent que des surfaces de très faible superficie. C'est les
formations mixtes qui dominent le plus souvent, DJEBAILI (1983) précise:
"Dans les monts de Dhaya, le chêne vert et le pin d'Alep forment parfois
un véritable mixtum de feuillus et de résineux apparemment en
équilibre. Là, sur les versants et jusque dans les plaines,
genévrier, thuya, diss, romarin et cistes, constituent les
espèces les plus marquantes des différents faciès".
- Formation pure de pin d'Alep.
Localisée dans une partie des monts de Dhaya sur toutes
les expositions à l'exception du nord et du nord-ouest, cette formation
est essentiellement constituée de forêts au stade de futaie
âgée, dégradée. Soumise, grâce à sa
grande pénétrabilité due à l'absence presque totale
du sous-bois, à une pression animale et humaine très intense
(incendie, coupe, exploitation, travaux sylvicoles, parcours,
piétinement...) ces vieilles futaies ne constituent que des formations
fossiles sans utilité économique et à très faible
impact écologique. C'est une série régressive qui est
graduellement remplacée par des formations mixtes, sa superficie
actuelle ne dépasse pas 100.000 hectares dans la région au lieu
des 300.000 il y a un siècle. Détruite totalement ou
partiellement, cette formation, lorsque des semenciers existent et que les
conditions locales le permettent, se régénère grâce
à une régénération naturelle difficile et souvent
impossible dans les conditions actuelles. Même si les
potentialités existent la germination des graines est aléatoire
par absence de travaux d'aide à la régénération
comme nous l'avons démontré dans la forêt de Touazizine.
Avec une simple opération de crochetage du sol afin d'enfouir les
semences, dés les premières pluies d'automne et si la zone est
mise en défens, la germination est possible à un taux
dépassant les 60%.
KADIK (1983) souligne les espèces de haute
fréquence dans la pineraie pure où les espèces les plus
significatives sont: Rosmarinus, Globularia, Pistacia, Stipa,
Quercus coccifera, Phillyrea, Calycotome. Cette dernière
espèce montre une certaine dégradation de la formation alors que
la constance de Stipa indique une
xéricité de la région. L'analyse de la composante
floristique moyenne de 50 relevés phytoécologiques a mis en
évidence les espèces forestières et
préforestières de cette formation:
Espèces stables: Pinus halepensis, Rosmarinus
tournefortii, Cistus villosus, Cistus sericeus et Genista
quadriflora.
Espèces à grande fréquence:
Pistacia lentiscus, Tetraclinis articulata, Quercus coccifera et
Calycotome villosa.
Espèces des stades de dégradation:
Stipa tenacissima, Ampelodesma mauritanicum, Chamaerops humilis et
Calycotome villosa..
Espèces anthropozoïques: Asphodelus
microcarpus, Calycotome villosa.
- Formation pure de thuya.
Très localisée, de très faible importance
en surface, on ne compte que quelques centaines d'hectares dans les monts de
Tlemcen notamment prés d'Ouled Mimoun et dans les monts de Dhaya aux
environs de Youb prés de Saïda. Le mépris qu'a connu, sans
raisons écologiques ni sylvicoles, le forestier envers cette
espèce demeure inexplicable et justifie la tendance de disparition de
cette espèce sous l'effet du feu et des coupes (bois de très
grande qualité). Les seules formations pures de thuya qui persistent
dans la région sont dans un état de dégradation
très avancé, le plus souvent irréversible malgré la
faculté de rejeter de souche et la vigueur de cette espèce. Les
30.000 hectares qu'occupe cette espèce sont colonisés par une
forêt très claire où la densité est
inférieure à 150 sujets par hectare, par des matorrals bas,
moyens et élevés à faciès de Stipa
tenacissima et Quercus coccifera. Les
pressions qui se sont exercées sur cette formation ont détruits
les potentialités édaphiques ce qui rend quasiment impossible
toute action
132
« Aspects physionomico- structuraux de la
végétation forestière ligneuse face à la pression
anthropozoogène dans les
monts de Tlemcen et les monts de Dhaya (Algérie
occidentale)
d'installation d'une évolution par une remontée
biologique assistée. Les espèces intéressantes pouvant
être ciblées sont:
Espèces stables: Rosmarinus tournefortii,
Genista tricuspidata et Tetraclinis articulata.
Espèces de stade de dégradation: Stipa
tenacissima, Calycotome villosa, Chamaerops humilis, Ampelodesma mauritanicum,
Cistus sericeus, Genista tricuspidata et Rosmarinus
tournefortii.
- Formation pure de chêne vert.
La grande faculté de rejeter et la résistance de
cette espèce aux différentes formes de dégradation
justifient l'importance de cette formation dans les monts de Dhaya et les monts
de Tlemcen. Elle se maintient et colonise le sol plus que toutes les autres
espèces et présente une physionomie et surtout une structure
intéressante permettant d'assurer une pérennité de la
couverture végétale si recherchée dans la région.
L'analyse de la composition floristique d'un certain nombre de relevé
permet de désigner les espèces déterminantes de cette
formation:
Espèces stables: Quercus rotondifolia,
Pistacia terebinthus, Cytisus triflorus, Genista quadriflora
et Juniperus oxycedrus.
Espèces de stade de dégradation: Stipa
tenacissima, Calycotome villosa, Chamaerops humilis, Cistus salvifolius,
Ampelodesma mauritanicum et Rosmarinus tournefortii.
Espèces anthropozoïques: Asphodelus
microcarpus, Ferula communis, Ampelodesma mauritanicum
et Genista tricuspidata.
Espèces à grande fréquence:
Cistus villosus et Genista
quadriflora.
- Formation pure de chêne liège.
Présente uniquement dans les monts de Tlemcen, plus
précisément dans la forêt de Hafir sur prés de 200
hectares seulement, cette formation se distingue par une absence totale de
régénération naturelle. Condamnée à
disparaître dans un proche avenir cette formation cédera le
terrain au chêne zeen et au chêne vert essentiellement.
Malgré des conditions de milieu appréciables cette espèce
tend à disparaître à cause d'une pression animale et
humaine remarquables entravant toute possibilité de
régénération.
Les espèces intéressantes de cette formation
sont:
Espèces stables: Quercus rotondifolia, Quercus
faginea, Juniperus oxycedrus, Genista tricuspidata, Cytisus triflorus
et Viburnum tinus;
Espèces de dégradation: Ampelodesma
mauritanicum, Stipa tencissima, Chamaerops humilis, Calycotome villosa
et Rosmarinus tournefortii.
Espèces anthropozoïques: Erica
multiflora, Calycotome villosa et Chamaerops
humilis. - Les formations mixtes.
L'importance de ces formations végétales est
justifiée dans la région par les
hétérogénéités climatiques,
édaphiques, floristiques et des facteurs dégradants ainsi que la
résistance et l'adaptation des principales espèces à leur
environnement. La description physionomique et floristique de toutes les
formations végétales de la région auxquelles on peut
attribuer le qualificatif de mixte permet de les classer en quatre groupes: les
formations mixtes de pin d'Alep, du chêne vert, du chêne
liège et du thuya.
Leur composition floristique ne diffère pas tellement
des formations pures, seules les strates arborescentes et arbustives comportent
des espèces supplémentaires ou différentes qui impriment
à la physionomie et à la structure des particularités.
Dés que les espèces principales sont supérieures à
un, la formation présente des facultés de résistance et de
pérennité remarquables dues essentiellement à
l'écologie de ces espèces.
Les principales formations mixtes rencontrées dans les
deux étages bioclimatiques sont pour le semi-aride:
- dans la série du pin d'Alep: pin d'Alep et chêne
vert, pin d'Alep et thuya, pin d'Alep et genévrier, pin d'Alep,
chêne vert et thuya.
- dans la série du chêne vert: chêne vert et
genévrier, chêne vert et chêne afares, chêne vert et
chêne kermès.
« Aspects physionomico- structuraux de la
végétation forestière ligneuse face à la pression
anthropozoogène dans les
monts de Tlemcen et les monts de Dhaya (Algérie
occidentale)
- dans la série du chêne liège: chêne
liège et chêne vert, chêne liège et chêne zeen,
chêne liège et genévrier;
- dans la série du thuya: thuya et chêne
kermès, thuya et chêne vert.
KADIK (1983) et ALCARAZ (1982) notent des espèces de haute
fréquence dans les formations mixtes qui peuvent être
résumées comme suit:
- Pin d'Alep, chêne vert et thuya: Quercus
rotondifolia, Pinus halepensis, Tetraclinis articulata, Rosmarinus, Genista,
Quercus coccifera.
- Pin d'Alep et chêne vert: avec une dominance de la strate
arbustive, Juniperus oxycedrus, Asparagus, Phillyrea, Genista,
Ampelodesma et Stipa, Cistus, Rosmarinus.
- Pin d'Alep et thuya: Rosmarinus, Globularia,
Pistacia, Stipa, Quercus rotondifolia, Phillyrea, Cistus
Diminution de l'importance des espèces
forestières et préforestières des Quercetea
illicis du nord vers le sud et augmentation des espèces
caractéristiques des Ononido-Rosmarinetea.
Plus la station est fertile plus les espèces qui suivent sont
présentes avec un coefficient d'abondance- dominance
élevé: Quercus coccifera, Tetraclinis articulata,
Pistacia lentiscus, Juniperus oxycedrus, Asparagus, Ampelodesma,
dés que la station est moins fertile et que les conditions de milieu
deviennent plus ou moins hostiles les espèces suivantes abondent:
Rosmarinus, Globularia, Stipa.
L'interprétation de telles formations n'est pas simple
car le cortège floristique est banal et n'est pas riche en
espèces significatives comme le soulignent QUEZEL et RIVAS-MARTINEZ
(1992), QUEZEL et al (1992), BARBERO (1989) et DAHMANI (1989).
L'importance des espèces les plus présentes dans
les pineraies des monts de Dhaya selon LATRECHE (1995) après l'A.F.C
qu'il a faite sont dans un ordre décroissant: Pinus
halepensis, Stipa tenacissima, Genista quadriflora, Rosmarinus
tournefortii. " Ces espèces occupent une place centrale vu
leur importance dans de telles formations pré-steppiques et leur
présence dans tous les relevés confèrent à ces
espèces des caractères d'espèces -constantes-". La
classification des espèces de la forêt de Touazizine (monts de
Dhaya) selon leur résistance après LATRECHE (1995) est:
Stipa tenacissima, Pinus halepensis, Rosmarinus
tournefortii, Cistus villosus, Genista
quadriflora. C'est les groupements de chêne kermès,
pin d'Alep, genévrier et alfa, pineraie pure qui sont les plus
résistants après le même auteur.
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