1.1.2. Zone de Naz a
ing
a) Quatre vin
gt dix huit (98) espèces mellifères
réparties en 72 genres et 33 familles ont été recen
sées autour ru r N zi a Ta . ). e lé um
du che de a ng ( b IV L s g ineuses sont les plus nombreuses avec
21 è
esp ces, so 1 3 ; iv n es
it 2 ,4 % su e t l Rubiaceae ve
a c
11 espèces (11,22%), les Combretaceae p c (9,18%)
et les Malvaceae 7
représentant
9 es è es
espèces (7,14%).
b) Ces 98 e spèces mellif n
ères so t répar es e 5 ligne x
ti n 7 u
58,18%, en 3 9 herbacées, soit 42, ic p p te (
27% et en 2 hém ry to hy s 2, % .
04 )
c) Soixante de u x (62) espèc (6
es 3,27%) fournissent aux abeilles du nectar, 13 du pollen et
23 du nectar et du pollen. Ces deux derniers représentent 13,27% et
23,47%.
d) Dans la zone de Nazinga, 47 espèces soit 47,96%
sont intensément visitées par les abeilles, 27 espèces
(27,55)% moyennement visitées et 24 espèces (24,49%) faiblement
visitées (Tab. IV).
54
Parinari curatellifolia
Cochlospermaceae
Cochlospermum planchonii
Cochlospermum tinctorium
A
h
h
++
+++ N
+++ N
N
Pseudocedrela kotschyi
A
+++ N
Sapotaceae
Vitellaria paradoxa
Solanaceae
Datura innoxia
Sterculiaceae
A
H
+++
NP
+++ NP
Sterculia setigera A +++ N
+
NP
H
Waltheria indica
57
H
+++ N
Cissus populnea
Tiliaceae
|
|
|
|
Grewia cissoides
|
Ar
|
+
|
N
|
Grewia bicolor
|
Ar
|
+
|
N
|
Triumfetta lepidota
|
H
|
+
|
NP
|
|
|
|
|
|
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|
|
|
|
|
|
Verbenaceae
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Gmelina arborea
|
A
|
++
|
N
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|
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Vitex doniana
|
A
|
+++
|
N
|
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|
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Vitex simplicifolia
|
A
|
+++
|
N
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Vitaceae
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A : Arbre, Ar : Arbuste ;
H : Herbe : l :Liane ligneuse ; h
h
; L liane ; L : émic pt
h te
ry op y
T.B. : Type Biologique ; I.B. :
Intensité de Butinage ; : N tr e t
N . u im n
ut
N : Nectar ; P : Pollen ; r et
olle ; Js
NP : Necta p n : Jus sucré.
NB : Les espèces Combretum pan
a
icul tum et Khay s e al s fleurissent de a
en g en is
décembre à janvier.
1.1.3. Discussio n
La présenc e d'espèces mellifère s dans une
zone est l'un des premiers critères d'évaluation de son potentiel
mellifère.
Les tableaux III et IV montrent une di er té in on le d
v si tra z a es e è s
sp ce
butinées. Cette diversité floristique a
été constatée par Guinko e a
t l. (1992) et
Sawadogo (1993) dans la région e t aussi par Latham (2000)
en République
Ou st e
Démocratiq ue du Congo. Elle est due à la
sélection des espèce s à butiner r s
pa le abeilles (Lobreau-Ca llen et Damblon, 1994). Cette
sélection est influencée par la morphologie florale, la
phénologie et la composition floristique (M T ll a, 9
c e ri 1 93 et
a
Lobreau-Callen, 199 4). Cette dive é s e st g le en in r
on le C q
rsit flori tiqu e é a m t te z a . e ui corrobore
l'idée de D e Layens et Bonnier (1997) qui disent qu'une plante peut
être mellifère dans une zone et ne pas l'être da une autre
zone. De plus le co
ns efficient
de Jaccard appliqué aux flores lli s s e x zon s montre un
degré de
me fère de d u e
similitude de 51,59%. Ce degré est beaucoup plus
marqué chez les herbacées (68,75%) que chez les ligneux (4 %) Cet
différence s'explique par les activités
1 . te
anthropiques de l'H omme dans la zone de Garango. En effet, de
vastes peuplement
s
boisés sont tra nsformés par l'hom e p d lt es
monospéc
m en cham s e cu ur
|
ifiques ne
|
laissant que les es pèces utiles co e
mm Parkia l o , bax costatum Lannea
big ob sa Bom ,
microcarpa etc. Tandis que la Zone de Nazinga est
toujours une savane boisée. La
réduction du nombre d'espèces ligneuse m s bi
é de sélection des
s li ite la po si lit
abeilles surtout en saison sè che, période de
floraison de celles-ci. Cela a été constaté par
Lobreau-Callen (1987 P e le ab il s ti en pr tiq emen su
). our lle, s e le bu n t a u t r
toute espèce e n fleurs en saison s e
èch .
L'intensité de visites des abeilles sur les
différentes espèces est variable. Certaines sont int
ensément butiné d
es, 'autres y en n m nt u ib m n u é s.
mo e e o fa le e t b tin e Près de 50% des
espèces mellifères sont intensément butinées dans
les deux zones. Cette intensité de butinage est fonction de la
qualité du nectar. En effet, les abeilles ne butinent que les fleurs
dont la teneur en sucre est supérieure à 15% (Philippe, 1991).
En plus de la qualité du nectar, il faut que celui-ci
soit produit en qu antité. L'un des critères de production du
nectar en quantité est sans doute la durée de floraison bien que,
selon Philippe (1988 et 1991), Crane (1990), O'Toole et Raw (1991), De layens
et Bonnier (1997), Fluri (2001 a et b) la quantité de nectar produite
dépend aussi du climat, du sol, de l'état sanitaire de la plante,
de l'altitude, de la latitude et des facteurs héréditaires de la
plante. Un autre critère de production abondante du nectar est
l'activité de butinage des abeilles elle-même car la production du
nectar est un processus actif, stimulé chaque fois que le nectar est
enlevé (Jean-Prost, 1987 et Crane, 1990), d'où la
nécessité d'avoir de fortes colonies.
L'étude de la diversité floristique et de
l'intensité de visites mettent en évidence le fait que :
- La présence d'espèces mellifères est un
indicateur d'évaluation du potentiel mellifère.
- Les abeilles sélectionnent les espèces à
visiter en fonction de leur diversité
- La majorité des espèces mellifères des
deux zones est intensément butinée.
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