Organisation et fonctionnement de la comptabilité de l'Office des Routes province orientale (RDC ) sur la période 2004- 2009( Télécharger le fichier original )par Jack Mikobi POMA Institut supérieur de commerce de Kisangani - Licencié en sciences commerciales et financières 2010 |
2.4.6.2. PRINCIPAUX SYSTEMES COMPTABLES33(*)Partant du bilan d'ouverture et des pièces comptables, les opérations sont chronologiquement enregistrées dans un journal unique puis les montants répartis dans les comptes. A partir des mouvements au débit et au crédit enregistrés dans les comptes, on tire les soldes débiteur et créditeur ; ce qui permet au comptable de dresser périodiquement des balances et, en fin d'exercice d'établir les comptes annuels. Pièces justificatives N° BAL DEF TFR BILAN BALANCE On éclate le journal unique en plusieurs journaux dits auxiliaires. En pratique, les opérations comptables de chaque jour peuvent être classées dans quelques catégories. (Ecriture détaillée au jour le jour) J. CAISSE J. BANQUE J. VENTE J. ACHAT J. OPERATIONS DIVERSES J. CENTRALISATEUR GL BAL F OP REG BAL Def TFR BILAN 12) SYSTEME DU JOURNAL GRAND-LIVRE Ce système est aussi appelé « système américain », consiste à placer d'une part le journal et d'autre part une série de colonnes doubles (débit et crédit) réservée aux comptes qui sont mouvementés régulièrement. Toute écriture au journal est simultanément transcrite par un simple transfert des montants dans les colonnes du grand-livre. Actuellement, ce système est peu utilisé, si ce n'est dans de très petites comptabilités ou pour des cas spéciaux. Il présente deux défaut qui s'opposent l'un à l'autre : le registre est d'une très grande dimension, et malgré cette dimension, le nombre de colonnes, donc de comptes qu'il peut contenir, est trop restreint et oblige à faire des dépouillements voir à tenir des grands-livres auxiliaires (autres que clients et fournisseurs) ; ce qui lui enlève tout intérêt. - Contrôle régulier de la comptabilité à partie double ; - Vue globale de la situation de l'entreprise ; - Mise à jour des comptes effectués de façon rapide. - Ce système ne convient pas lorsque le comptable a beaucoup de comptes à mener ; - Les montants à reporter sont nombreux pour accroître le risque d'erreur et d'émission. - La tenue des journaux et des comptes s'opère simultanément par l'emploi de la duplication ; - Le document essentiel devient la fiche de compte. Ces deux caractéristiques impliquent au professionnel d'apporter un soin particulier à la tenue de chiffre de compte. - décalque manuel : donc journal et compte à impression ; - décalque mécanique : par les machines automatiques. Depuis plusieurs années, l'informatique a pris possession du domaine comptable comme elle l'a fait de nombreux autres domaines. Le traitement des données comptables se caractérise en effet, après saisie des informations de base (date de l'opération, référence des pièces justificatives, comptes à débiter ou créditer, montant à enregistrer) ; par un ensemble de tâches mécaniques et répétitives qui ont été facilement informatisées : reports dans les comptes, édition des journaux, des grands-livres, des balances, ... ou l'utilisation d'un programme spécial appelé « logiciel »34(*). * 33 GUIZAR & PEROCHON, nouvelle technique comptable, tome II, Paris, 1961, pp. 144-147. * 34 G. ENSELME, op.cit, p. 359 |
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