4/ L'impact des festivals : un moteur pour le
tissu économique local ?
Pour bien appréhender l'impact des retombées
économiques des festivals sur le tissu local, il faut d'abord
étudier logiquement, leurs ressources. Pour cela, nous traiterons dans
un premier temps des partenaires des festivals, afin de mieux cerner les
rôles et implications respectifs des acteurs locaux. Cette partie nous
permettra d'introduire la seconde, qui se penchera sur les financements des
festivals. Nous étudierons alors, toujours par le biais d'une analyse
assez globale, les recettes et les dépenses des festivals. Bien
interpréter les enjeux des subventions et du mécénat face
aux ressources propres des festivals est en effet indispensable pour comprendre
leur organisation économique et ainsi répondre à notre
objectif principal.
4.1 Les partenaires des festivals : rôles et
implications des acteurs locaux
? Avant-propos
Au cours de cette partie, nous verrons que l'implication
financière des acteurs locaux traduit l'importance des festivals en
termes de développement local. En effet, si l'implication
financière d'un partenaire est assez élevée
comparée à la moyenne, cela signifie logiquement que le festival
lui est bénéfique. Cette partie nous permet d'analyser
partiellement quels sont les vecteurs de développement qui
intéressent et profitent aux acteurs locaux. Cette dynamique en termes
de développement de l'animation culturelle locale sera par ailleurs
étudiée plus en détail dans le chapitre suivant. (cf.
partie 7)
Par conséquent, il s'agit là d'une partie
théorique qui dépend d'un appui sur des données
statistiques dont les sources sont assez limitées. Cette partie
se voulant être introductive et brève, nous avons ici choisi de
nous baser sur une étude d'Emmanuel Négrier, qui
est tout aussi sérieuse que celle de 2002 de Luc Bénito à
ce sujet, mais plus récente, ayant eu lieu après la seconde
décentralisation de 2003.
Les parties suivantes sont donc basées sur une
synthèse des données de son ouvrage Les Nouveaux territoires
des festivals paru aux éditions France festivals en 2007.
Évidemment, il ne s'agit pas là d'un «
copié-collé » des propos d'Emmanuel Négrier mais d'un
résumé issu d'une compréhension personnelle des
conclusions de ses analyses. Enfin les données d'Emmanuel Négrier
datant de 2005, il est important de ne pas préjuger trop vites les
comportements d'ensemble. En effet, les échantillons dont nous disposons
concernent les festivals de musiques de tous genres confondus.
Ainsi, il faudra garder en mémoire que cette analyse a pour but d'amener
sur une réflexion des attitudes générales
des partenaires, afin de les relier au contexte des festivals de
musiques actuelles.
? Paysage général : les festivals et leurs
partenaires
Si l'on observe le nombre des partenaires différents
que les festivals de musiques (tous genres confondus) ont mobilisé pour
l'année 2005, on peut constater la présence de 392 partenaires
pour 69 manifestations, soit une moyenne de 5,68 partenaires par festivals.
Évidemment, cet échantillon cache des variations : il part de
celui qui ne dispose d'aucun partenaire à celui qui en cumule 10.
La répartition du nombre de fois qu'un partenaire
participe au financement d'un festival de musique peut s'établir ainsi
:
Nombre de partenaires
|
Nombre de festivals
|
%
|
De 0 à 2 partenaires
|
8
|
11,60 %
|
De 3 à 4 partenaires
|
6
|
8,70 %
|
5 partenaires
|
14
|
20,30 %
|
6 partenaires
|
16
|
23,20 %
|
7 partenaires
|
14
|
20,30 %
|
8 partenaires et plus
|
11
|
15 ,90 %
|
Total
|
69
|
100 %
|
Reproduction du tableau de la page
49*
* Tous les tableaux présentés
durant cette partie 4 sont des reproductions de ceux d'Emmanuel Négrier
dans son ouvrage Les nouveaux territoires des festivals,
2007
? Analyse globale des comportements des partenaires
principaux
Comme le stipule Emmanuel Négrier, la mobilisation des
partenaires obéit à des causes qui sont propres à chacun.
Le partenariat festivalier s'appuie sur un contexte où les logiques des
uns et des autres s'entrecroisent constamment.
Les communes :
La France admet 36 700 communes. En tant que partenaire, la
première commune accorde presque 1 million d'euros, et la
dernière seulement 600. Pour regrouper 50% des cas, il faut
établir une fourchette allant de 8 000 à 53 000 euros, avec une
médiane de 20 000 euros (c'est-à-dire que 50% de cette fourchette
se situe entre 20 000 euros et moins) et d'une moyenne de 65 000 euros. Cela
signifie qu'un nombre réduit de communes accordent de larges montants,
tirant ainsi le groupe vers le haut.
Les communes sont l'un des interlocuteurs à
privilégier dans le cadre de l'organisation d'un festival, étant
donné que les municipalités sont les premières en contact
avec les populations et les différents services déjà
présents, et qu'elles disposent du meilleur point de vue concernant les
besoins locaux.
En effet elles apportent souvent bien plus qu'un simple apport
financier en fournissant souvent une aide en nature non négligeable,
c'est-à-dire des mises à dispositions en tous genres de la part
des municipalités, tels que des prêts de salles, de
matériels, de main d'oeuvre....
Les intercommunalités :
Une intercommunalité est le regroupement de communes ou
de municipalités dans une structure légale. Elles
coopèrent dans un ou plusieurs domaines où chaque commune garde
son indépendance et transmet des pouvoirs et/ou des compétences
à la structure intercommunale.
L'intercommunalité culturelle est une idée neuve
en France et cela se remarque sur son implication financière
auprès des festivals, qui reste assez limitée. En effet, la
culture n'est pas une priorité des intercommunalités. Pourtant,
elles présentent de nombreux atouts en matière de mutualisation
et de volonté d'identification des nouvelles structures par l'action
culturelle, ainsi que de meilleures ressources que la plupart des autres
partenaires.
Dans l'échantillon d'Emmanuel Négrier sont
recensées 22 intercommunalités. Elles présentent des
écarts équivalents à ceux des communes : 200 euros
accordés pour la première contre plus d'un million pour la plus
importante.
Pour donner une fourchette, 3 intercommunalités sur 4
accordent de 3 900 à 50 000 euros, avec une médiane
établie à 11 400 euros et une moyenne de 84 700 euros. Dès
lors, on peut remarquer que la médiane est bien largement en dessous de
la moyenne.
En milieu rural les enjeux sont bien plus différents
qu'en milieu urbain : on peut trouver une intervention intercommunale en
remplacement du soutien à une manifestation qui revenait
traditionnellement à une seule commune. Par exemple, le festival
quatuor à cordes du Luberon est soutenu à la fois par la
Communauté de l'Agglomération du Pays d'Aix, et par la
communauté de communes de Pied Rousset, qui regroupe huit communes, pour
un total de 6 200 habitants.
On peut aussi trouver l'intercommunalité à
l'origine du développement d'un festival auparavant municipal, comme par
exemple le festival Jazz in Marciac. Avant son accroissement
phénoménal, c'était la commune de Marciac qui intervenait
seule. Désormais, plusieurs communes du Gers se sont réunies pour
financer et ainsi contribuer au développement du festival qui, comme
nous l'avons vu dans le chapitre précédent,
bénéficie considérablement à l'afflux de visiteurs
et ainsi au tourisme local. (cf. partie 6)
Évidemment, le transfert du festival de sa commune
à l'intercommunalité ne se fait pas sans problème. Le
festival doit alors faire preuve d'une programmation qui convienne avec le
nouvel espace politique qui le finance. La mutation d'un projet artistique est
inévitablement un défi qui n'est pas aisé de relever. Le
cas exceptionnel de Jazz in Marciac est dû au positionnement incroyable
de son directeur artistique, Jean-Louis Guilhaumon, qui a longtemps
été le maire de la commune mais aussi le vice-président du
conseil régional.
Pour conclure la question intercommunale, bien que très
présente au sein des politiques culturelles, démontrent de
réelles contraintes quant aux transferts des compétences et de
l'espace d'une manifestation, en dépit de quelques remarquables
exceptions.
Les conseils généraux :
Pour les départements, les chiffres confirment une
tendance beaucoup plus nette à l'homogénéité de
financement que les précédents partenaires. Les trois quarts des
dotations sont comprises entre 20 000 et 99 000 euros, avec une moyenne de 105
000 euros qui est l'une des moins distantes de sa médiane,
établie à 42 000 euros.
Il s'agit ainsi de l'institution dont le comportement <<
financier >> est beaucoup plus régulier que les communes et
intercommunalités. Mais est-ce que cela signifie que la politique
départementale est homogène sur l'ensemble du territoire
français ?
Derrière ces chiffres, il faut savoir que l'on peut
discerner deux catégories : celle des conseils généraux
qui portent -parfois seuls- une manifestation dont ils sont à l'origine,
et celle des conseils généraux qui sont plutôt
fidèles à une logique d'accompagnement. Ainsi, en fonction du
fait qu'un département soit plutôt « opérateur
>> ou plus modestement << accompagnateur >> d'une
manifestation, leurs interventions d'un point de vue national sont assez
variables.
Prenons l'exemple du festival de l'Epau, dont le
département est classé comme << opérateur >>
de manifestation : le directeur du festival, Hervé de Colombel, explique
organiser aussi des concerts dans les maisons de retraite, les hôpitaux,
en prison et ainsi faire bénéficier tout le village. On peut en
conclure que le plus souvent, lorsqu'un conseil général porte un
festival, c'est dans l'objectif de rayonner dans un espace plus vaste que le
seul lieu d'implantation de la manifestation.
Mais bien qu'ils soient parfois directement à l'origine
de l'organisation d'évènements, soucieux de promouvoir et
moderniser l'image du département, ils sont en général
plutôt responsables du fonctionnement des équipements et des
infrastructures de leurs espaces territoriaux.
Les conseils régionaux :
Comme le mentionne Emmanuel Négrier, en matière
de politique culturelle, les régions ont été les
dernières à se manifester, après les communes et les
départements, qui avaient hérité des compétences
délocalisées dès la première
décentralisation. Depuis, les années 1990 et surtout les
années 2000 ont changé la donne : les politiques culturelles en
ont fait des piliers de la seconde décentralisation.
On peut penser que ces institutions ne sont que l' <<
auxiliaire >> que l'État a trouvé pour se défaire
de certaines charges ; mais il n'en reste pas moins que les politiques
culturelles régionales commencent, depuis une
période récente, à émerger. Quant est-il au sujet
des festivals ?
Dans l'échantillon donné, 56 interventions sont
recensées : l'écart entre le plus petit et le plus grand soutien
est beaucoup plus prononcé que pour les départements. Il va de 2
000 euros à 1 423 000 pour la plus importante. La moyenne d'intervention
est de 95 286 euros, soit légèrement inférieure à
celle des conseils généraux mais du même ordre de
grandeur.
Le constat principal qui résulte ici est le fait que les
conseils régionaux sont bien moins impliqués dans les politiques
et actions culturelles que les départements.
Les régions voient surtout dans les festivals un
support de promotion touristique. Elles font souvent preuves d'un soutien
global à l'ensemble des festivals régionaux, par exemple au
travers d'une politique de communication générale, la logique
étant avant tout de promouvoir l'espace régional plutôt
qu'un festival en particulier.
Le mécénat :
Le mécénat est une catégorie à la
fois activement recherchée par la plupart des festivals, mais aussi
difficile à convaincre de s'inscrire de manière durable aux
côtés des opérateurs.
Dans l'échantillon dons nous disposons, on note une
présence assez fréquente du mécénat de festival :
50 % des volumes sont compris entre 8 000 et 72 000 euros, ce qui constitue une
assez large fourchette, et cela se témoigne par une grande
diversité d'intervention.
En effet, la plus petite ne dépasse pas les 900 euros,
alors que la plus importante excède 300 000 euros. La participation
moyenne est assez élevée, avec 72 000 euros environ, et est ainsi
très supérieure à la médiane qui s'établie
à 29 000 euros. A noter que le groupe des 56 festivals de notre
échantillon est tiré par le haut par quelques festivals fortement
« mécénés » :
- 16 festivals disposent d'une contribution de
mécénat inférieure à 10 000 euros ; - pour 15
festivals, elle est comprise entre 10 500 et moins de 40 000 euros ;
- pour 13 festivals, elle est se situe entre 40 000 et 100 000
euros ;
- et enfin 12 festivals bénéficient d'une
contribution de plus de 100 000 euros.
Certains mécènes perçoivent
l'investissement pour festival comme une dépense inutile voire injuste
comparée à d'autres « intérêts
supérieurs » : certains festivals déclarent avoir parmi
leurs mécènes des entreprises qui allaient jusqu'à refuser
de voir citer leur participation.
De manière globale, la forte implication d'un
mécène relève de l'environnement socioéconomique du
lieu où se déroule le festival. Ce qui signifie qu'une
région industrielle au commerce intense est un meilleur emplacement pour
attirer des entreprises, qui s'engagent traditionnellement aussi bien dans le
sport que dans la culture au sein de leur territoire. Son implication repose
aussi sur les intérêts qu'elle peut signifier au sein du
marché local et des bonnes relations qu'elle peut engendrer. Cela
dépend alors de la capacité de conviction que va exercer un
festival à ce sujet pour le dirigeant d'entreprise.
Les sociétés de droit :
Près de la moitié de l'échantillon soit
37 festivals, mentionnent une aide accordée par l'une des
sociétés de droit : la Société des auteurs,
compositeurs et éditeurs de musique -dit SACEM, l'Administration des
droits des artistes et musiciens interprètes -dit ADAMI ou la
Société de perception et de distribution des droits des
artistes-interprètes - dit SPEDIDAM.
Sur les 37 festivals, la plus petite aide est de 1 800 euros,
la plus importante de 83 000 euros. Les trois-quarts des festivals se situent
entre 5 000 et 22 000 euros, avec une moyenne de 22 000 et une médiane
établit à 12 000 euros. Cette fourchette indique que l'aide de
ces partenaires est plus homogène que pour les partenaires
précédents.
Enfin, il faut savoir que lorsqu'une société de
droit accorde une aide à un festival, elle lui attribue un montant
à peu près standardisé, propres à ses
critères.
Pour comprendre ces critères, il convient d'analyser
brièvement la différence entre chacune de ces
sociétés :
LA SACEM aide actuellement 90 festivals en
France. Elle différencie deux types d'évènements : les
festivals « spécialisés », qui sont au coeur de la
création contemporaine, et les festivals «
généralisés », qui se concentrent sur le patrimoine,
mais qui s'ouvrent actuellement de plus en plus à la création. La
particularité d'intervention de la SACEM est qu'elle est
structurée à la fois au niveau national (40 festivals
aidés chaque année) ainsi qu'au niveau régional (pour les
autres manifestations). Elle est
naturellement très centrée sur la
création, conformément à ses propres intérêts
de perception de droits d'auteurs. Contrairement à d'autres
sociétés plus orientées vers les interprètes, ses
aides ont pour but de se reproduire si les critères de son soutien sont
établis. En effet, elle s'occupe essentiellement de la programmation des
musiques créées après 1975.
La SPEDIDAM quant à elle, a pour
mission les musiciens d'orchestre, ainsi elle ne concerne pas les festivals de
musiques actuelles. Elle applique une règle proche du dispositif
automatique qui se déclenche en fonction des salaires des artistes
d'accompagnement qu'un festival assume en contrat d'engagement. Cette
règle permet de satisfaire 90% des demandes qui lui parviennent.
Enfin, l'ADAMI qui suite aux réformes
des droits d'auteurs de 1985, a pour obligation de consacrer 25% des droits
perçus à une action artistique d'intérêt
général. Elle le fait surtout en direction de sa cible
particulière, c'est-à-dire les solistes et chef d'orchestre.
Ainsi, tout comme la SPEDIDAM, bien que présente dans
l'échantillon des données dont nous disposons, elle ne concerne
pas les musiques actuelles.
Enfin, suite à cette brève analyse, il faut
retenir que chacune de ces sociétés fournit des aides aux
festivals quand elles y trouvent la satisfaction de leurs objectifs majeurs,
qui sont : l'emploi des artistes, l'évolution de leur carrière,
la création de spectacle ou de disque. Les sociétés de
droit jouent un rôle non négligeable dans le soutien aux festivals
de musique (tous genres confondus), bien que leurs critères
d'intervention soient assez différents. Elles le font de manière
directe par le biais d'aides à la diffusion ou à la
création, et de manière indirecte par le biais de dispositifs
plus spécifiques à des projets (résidences, exportation,
formation...).
Ce qu'il est important ici de noter, c'est que dans notre
échantillon seule la SACEM concerne les musiques actuelles ; il convient
donc de relativiser quant aux résultats de leurs données.
? Conclusion : échelle des partenaires
Comme l'énonce Emmanuel Négrier, les festivals
sont, d'une certaine manière, les médiateurs de ces relations
entre collectivités publiques, mécènes,
sociétés de droit et
associations.
Pour conclure cette partie, nous nous appuierons sur deux
graphiques des Nouveaux territoires des festivals, concernant les
festivals de musiques tous genres confondus. Le premier, concerne la
participation des partenaires sur 69 festivals recensés. (cf. graphique
3) Le second graphique porte sur les montants
concrètement engagés par les
institutions, sur les ressources totales des festivals, en
pourcentage. (cf. graphique 4
)
Par l'analyse de ces deux graphiques on peut discerner cinq
rangs, allant des participations et interventions les plus importantes, aux
plus faibles :
Au premier rang :
On trouve les collectivités territoriales de second
niveau, soit les conseils généraux et
les conseils régionaux, qui sont des
partenaires à la fois très réguliers (64 festivals
aidés sur 69 pour le conseil général et 56 sur 69 pour le
conseil régional d'après le graphique
3), et fortement impliqués en volume et en
moyenne (25,88% pour le conseil général et 20,44% pour le conseil
régional sur la répartition totale des ressources des festivals,
d'après le graphique 4).
La moyenne de contribution du conseil général est
en tête avec 105 603 euros, suivie par celle du conseil régional
qui est de 95 286 euros.
Au deuxième rang :
Les communes qui sont des
partenaires réguliers (57 festivals aidés sur 69), mais moins
fortement impliqués en volume et en moyenne comparés aux autres
partenaires (14,18% sur la répartition totale des ressources des
festivals), avec une moyenne d'intervention de 64 954 euros.
Ainsi que le mécénat
qui, comme la commune, est un partenaire régulier (56 festivals
aidés sur 69) et fortement impliqué (15,29% sur la
répartition totale des ressources des festivals), avec une moyenne
établit à 72 000 euros.
Au troisième rang :
Les intercommunalités qui
sont des partenaires rarement présents (22 festivals aidés sur
69) et (7,13% sur les ressources totales des festivals), s'expliquant par le
fait qu'il s'agisse d'un nouveau niveau émergent. En revanche, elles
sont fortement impliquées avec une moyenne de 85 000 euros
d'intervention par festivals.
De même, l'Union
Européenne, qui s'avère rarement présente
(5,78 % sur les ressources totales et 6 festivals aidés sur 69) mais
fortement impliquée avec 61 958 euros en moyenne.
Au quatrième rang :
Les sociétés de droit qui
sont peu présentes mais assez impliquées, avec une moyenne
établie à 22 000 euros d'intervention par festival.
Les DRAC, qui contribuent
à 35 festivals sur 69, soit 5,84% sur leurs ressources totales, avec une
moyenne de 43 585 euros d'intervention par manifestation.
Au cinquième rang :
Les autres associations d'amis et autres
ministères qui représentent 5,78% des ressources
totales, sont présents pour 23 des 69 festivals pour les associations,
et pour 11 festivals sur 69 pour les autres ministères. La moyenne
d'intervention pour ces « autres ressources » est de 56 961 euros. Il
s'agit bien évidemment ici des institutions qui sont peu
impliquées et peu présentes, sur la répartition des
ressources totales des festivals.
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