1.4.Structure et fonction des
écosystèmes
Tout écosystème évolue de façon
naturelle (sans aucune implication de l'homme dans son fonctionnement, mais il
peut subir des modifications artificielles suite aux activités de
l'homme. C'est malheureusement le cas observé depuis quelques
siècles où des espèces animales et végétales
ont complètement disparues et l'environnement (sol, air et eau) est
pollué. A l'origine d'un écosystème il y a une
interdépendance entre les êtres vivants. On rencontre des
producteurs primaires (les végétaux autotrophes chlorophylliens)
et ceux qui s'en nourrissent (les herbivores). Au fil du temps, de nouveaux
êtres ont fait leur apparition dans la chaîne alimentaire : les
carnivores créant alors un déséquilibre dans
l'écosystème naturel. C'est grâce à cette
diversité conflictuelle que les ressources des écosystèmes
sont exploitées pour produire de la matière organique (voir
figure 6). L'écosystème pourra être stable tant que la
biomasse produite sera supérieure à la consommation par les
herbivores. Il ne sera pas surexploité car il y aura une
régulation naturelle (Maison de l'Alzaz, 2011). Malheureusement
l'environnement peut courir le danger de l'usage abusif et intensif des
pesticides employés dans l'agriculture et pour combattre les vecteurs
des maladies. On note parmi ces pesticides les organochlorés,
organophosphorés et les carbamates. En réalité, tout
traitement est d'abord dirigé contre le ravageur ciblé mais les
premiers êtres vivants à s'intoxiquer sont les producteurs
primaires (les végétaux chlorophylliens) ensuite se passe le
phénomène d'amplification - accumulation. Ce
phénomène évolue en allant de degré en degré
dans la chaîne alimentaire jusqu'au dernier maillon (les
super-prédateurs : requins, oiseaux piscivores, poissons carnivores et
l'homme) (Maison de l'Alzaz, 2011). Afin d'évaluer les effets de
certains pesticides, il est nécessaire de tenir compte de certains
paramètres importants comme: i) certaines substances ont des solvants
organiques. Ceux-ci ont tendance à s'accumuler dans le corps de l'animal
; ii) la mortalité complémentaire peut s'avérer crucial
pour une population donnée ; iii) la diversité des espèces
est mise en relation avec la stabilité de l'écosystème
dont l'étude des changements dans la diversité permet de
déterminer le niveau de contamination ;
iv) L'adsorption des composantes du sol est un facteur
décisif et contribue à la biodisponibilité et la
dégradation des pesticides (Rombke et al., 2000).
Figure 7 : Exemple des relations dans un
Ecosystème Source : Maison de l'alzaz ou blog de l'écologie
(2011)
Figure 8 : Altération de l'écosystème par
les insecticides Source : Lagadic et al., 1997
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