1.3.1.2.Le domaine sahélien
Cette zone est située entre les 12ème
et 16ème parallèles Nord et couvre une superficie de
490 570 km2. C'est la partie centrale du pays où les
précipitations sont comprises entre 300 et 600 mm par an. Les ressources
en eau sont dominées par les lacs suivants : Lac-Tchad, Lac Fitri et les
fleuves tels que : le Chari et son affluent le Logone, le Batha et le Bahr
Azoum. On y note aussi des mares temporaires (MEE, 2002). La
végétation dans cette zone est caractérisée par
:
1' La végétation ligneuse va du Nord au Sud et
comprend les espèces suivantes : Maerua crassifolia, Acacia
raddiana, Caparis dedidua, Balanites aegyptica, Leptadenia pyrotecnica. Un
peu plus au sud, on trouve le Combretum glutinisuim, Scerocarpa birrea,
Zizipus mauritiana, et plusieurs autres variétés
('A7a7ia.
1' La strate herbacée est dominée par les
Aristida palluda, Cymbopogon proxidia, Panicum laetum, Aristida funiculata,
Schoenefeldia gracilis Panicum turgidum, Eragrostis tremula etc.
1' L'agro-système est constitué des
espèces cultivées telles que le maïs, le blé, le
sorgho, le niébé, l'arachide, le sésame, les cultures
horticoles et fruitières et les espèces forestières sont
formées essentiellement des rôniers, gommiers, des cultures
fourragères (luzerne) et des ressources aquatiques (algues bleues ou
Spiruline plantensis) (MERH, 2004).
Cette zone est reconnue dans le cadre de la lutte antiacridienne
comme une aire d'invasion et de reproduction du Criquet pèlerin.
1.3.1.3.Le domaine soudanien
La zone soudanienne ou zone tropicale est moins
intéressante pour le Criquet pèlerin. C'est plutôt le
domaine du Criquet migrateur africain et rarement le Criquet nomade.
Cette zone reçoit plus de 900 mm de pluie par an. On y
distingue deux saisons bien distinctes : la saison sèche de novembre
à mai et la saison pluvieuse de mai à novembre. C'est la zone la
plus propice à l'agriculture (CSAO-CILSS, 2008).Globalement ce sont les
deux premières zones qui concernent le Criquet pèlerin. Pendant
les invasions du Criquet pèlerin, ces écosystèmes sont
exposés aux pesticides utilisés dans la lutte antiacridienne et
peuvent susciter des risques pour la faune et la flore terrestre et
aquatique.
|