2.3.2.1. Le quota financé par la BIC
Les commerçants attributaires ayant
bénéficié ce genre de quota c'est-à-dire une
quantité que la BIC a accepté le financement après son
autorisation de ce dernier lors de a signature du contrat envers l'Onicor dans
la commande du riz. Cela montre que ces clients ont droit à la livraison
intégrale de la quantité qu'ils se sont engagés de payer.
Après la signature de l'attestation de réception par ce dernier,
le service comptable établit la facture commerciale à
déposer auprès de la BIC avec les autres documents (copie du
certificat de qualité, et du certificat phytosanitaire) pour lui
permettre de débiter le compte client en faveur de l'Onicor
conformément à ce qui a été convenu dans son
engagement (le contrat).
2.3.2.2. Le quota hors BIC
Il a été intégré après la
crise séparatiste qui a secoué les Comores. Ainsi l'Onicor a
jugé nécessaire d'intégrer des extra-quantités
chaque fois qu'il réalise une commande afin de faciliter la
commercialisation du riz dans la sous-région (les iles respectives
d'Anjouan et de Mohéli). Pour cela la direction régionale de
l'Onicor s'assigne la tâche de collecter une certaine somme d'argent de
la part des commerçants attributaires de la sous-région en vue
d'acheter au comptant le riz. Ces clients pour payer leur commande doivent le
faire utilisant comme parmi les instruments précédemment
cités tels que le virement ou chèque bancaire en faveur de
l'Onicor.
Il arrive parfois que ces clients majoritairement
Mohéliens n'arrivent pas à acheter toute la quantité
commandée en extra. Dans ce cas l'Onicor s'arrange de signer un contrat
avec certains commerçants attributaires pour l'achat de la
quantité restante.
2.3.3. La structure de prix du riz ordinaire
Etant une prévision faite par l'Onicor, elle
représente un certain nombre de rubrique (cf. annexe 4.6 de structure de
prix) basée sur le prix d'achat jusqu'à la consommation finale
qui est de 350 KMF le kilogramme, l'équivalent de 466.55 FCFA.
Dans la mesure où l'Onicor reste le seul à
pouvoir fixer le prix à la consommation, il s`efforce de fixer au plus
bas possible, un prix d'acquisition accessible aux consommateurs finaux en vue
de leur satisfaire étant sa clientèle. Car les Comores sont
majoritairement peuplée par une population de la classe moyenne et des
pauvres dont leur consommation quotidienne est le riz ordinaire. C'est pour
cette raison que ce produit reste le plus accessible à la
majorité de la population comorienne.
La structure de prix constitue un outil économique et
financier dont l'Etat utilise en occurrence pour élargir son assiette de
recette afin de stimuler une politique d'incitation à la production ou
à la consommation. Celle du riz mérite d'être
traitée avec plus d'attention car son impact sur la population aussi
bien que son implication dur l'économie national provoque des
retombés très considérable.
Sur le plan économique, elle doit protéger et
préserver les intérêts des intervenants de la chaine du riz
en particulier les grossistes qui font eux aussi partie des principaux
opérateurs économiques du pays et les détaillants
constituant des maillons plus importants de la chaine de la grande
distribution.
La structure de prix doit pour cela être faite d'un prix
officiel accessible à la consommation de la majorité des
Comoriens caractérisés par un faible revenu. Elle est
constituée de plusieurs rubriques dont la somme aboutit aux
différents prix pratiqués.
Ces rubriques se résument ainsi :
+ Prix de revient à quai ;
+ Prix de revient aux grossistes ;
+ Prix de cession aux détaillants ;
+ Prix à la consommation.
Notez que le prix est fixé par le Ministère de
l'économie et a toujours affiché une variation selon les
prédispositions de l'Etat et les activités économique
qu'il met en oeuvre. Ceci étant le cas lorsque ce dernier a su
augmenté la taxe sur le riz dont la consommation était à
250fc en l'augmentant de 50 Fc pour la construction de l'université des
Comores en 2003.
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