Le développement des échanges internationaux
évoluent d'une manière plus remarquable pendant un
demi-siècle et à un rythme deux fois plus supérieur
à celui du développement économiques. Pour cela, le
commerce mondial est quatorze fois (14fois) plus important qu'il ne le fut
à la fin de la seconde guerre mondiale et cela à une vitesse qui
commence même à inquiéter les acteurs du commerce
international à ces jours.
Les efforts sur la libéralisation du commerce mondial
lors des rounds de négociations mis en oeuvre dans par la GATT (General
Agreement on Tarif and Trade), basé sur les principes de la diminution
des barrières tarifaires (droits des douanes) sur les principaux flux
d'échanges des marchandises entre pays exportateurs et importateurs ont
permis aux PVDs et aux PMAs de s'ouvrir dans les nouvelles économies.
Et, pour une résolution efficace des irrégularités
intervenant dans les échanges internationaux, comme les conflits mettant
en péril la promotion des échanges mondiaux, la
compatibilité de la souveraineté des Etats et
l`interdépendance des économies, l'avènement d'une
nouvelle institution connue sous l'Organisation Mondial Commerce (l'OMC)
s'avère indispensable. Celle-ci a permis le désamorcement des
conflits bi et multilatéraux, l'accélération de la
mondialisation pour une bonne maitrise des conséquences sur la gestion
des opérations import-export et la préservation d'un certain
équilibre entre nations et opérateurs dans les échanges
des biens. Grace à cette institution, le commerce international occupe
dès lors une place stratégique dans le développement
économique des pays de par le monde. Les importations et les
exportations en sont dans ce sens les facteurs fondamentaux de
développement. Même si certains pays ne parviennent pas à
dresser un équilibre efficace d'import-export et se trouvent
confronté à une balance commerciale déficitaire, ceci
n'empêche ces derniers de prospérer. L'union des Comores reste
l'un des pays confrontés à cette situation de
précarité dépendant beaucoup plus des importations que des
exportations. Face à cette situation, les Comores ont fait de
l'ouverture de marchés et de la libéralisation du commerce, un
élément majeur de son programme économique. Depuis 1982,
ils multiplient leurs efforts en matière d'intégration
économique régionale et mondiale avec ses partenaires d'Afrique
de l'Est et d'Afrique Australe, de l'Océan Indien, du monde arabe,
d'Europe et d'Asie.
L'Etat pour subvenir aux besoins de la population, s'en
charge de l'importation du riz, qui constitue la consommation de base des
Comoriens. Et pour s'assurer une bonne gestion de ces importations, la
création d'une institution étatique autonome s'avère
nécessaire. C'est ce qui aboutit à la création de l'Office
National d'importation et de commercialisation de riz aux
Comores(ONICOR). Cette institution pour éviter les
ruptures de stocks, la pénurie, pour assurer le stock d'abondance, reste
l'unique société ayant été accrédité,
reconnue et autorisé par l'Etat de gérer les importations, la
distribution à un prix abordable de ce produit dans le pays. C'est ce
qui nous a principalement poussé à faire le choix sur ce
thème dont l'unique but est de montrer la place qu'occupe ce produit
dans le marché interne et de montrer la manière dont sa gestion
s'effectue depuis l'importation jusqu'à sa commercialisation. Pour mener
à bien ses opérations, dont leurs mécanismes restent plus
complexes à effectuer, un engagement ferme d'une institution
financière reste à faire valoir. C'est pour cela que la BIC, pour
assurer et faciliter ces mécanismes, s'apprête à couvrir
l'ONICOR des risques commerciaux, en s'engageant à financer à
100% les opérations moyennant un taux d'intérêt
considérable. La Société occupe une place
déterminante dans le commerce international, surtout dans
l'approvisionnement de ce produit dans le marché national. Il participe
à la production de la valeur ajouté se plaçant parmi les
établissements publiques générateurs de ressources et il
est également à noter que l'Etat ne laisse en aucun cas les
moyens à la Société d'assurer son autofinancement à
l'import, dans la mesure où une grande partie de son chiffre d'affaire
entre dans ses caisses sous forme de taxe unique d'impôt (Tui).
Pour ce faire, dans le cadre de notre rédaction, nous
avons choisi de la repartir en deux parties. Dans un premier temps, nous
parlerons du cadre théorique et méthodologique. Dans un
deuxième temps, nous évoquerons la gestion d'opérations
d'importation du riz aux Comores. Nous nous pencherons enfin vers une
conclusion en guise de clôture du travail ainsi réalisé.