A Bukavu, certaines ONG s'écartent de leurs missions et
s'occupent d'autres affaires qui n'ont rien à faire avec leurs
interventions respectives.
A un moment donné, Pour ce qui est du
CICR, la population du Sud-Kivu se demandait en quoi il se
déclare neutre, vu son comportement sur terrain pendant les guerres
d'agression de la R.D.Congo de 1996 et 1998. Avant les guerres de 1996 et de
1998, il avait stocké des camions neufs et remplis de vivres et non
vivres.
Les militaires rwandais s'en sont emparés en toute
facilité et ont progressé avec, sans que le CICR n'ait jamais
déploré ce «pillage».
Pendant la guerre du RCD de 1998, le CICR s'est empressé
de reconnaitre la partition de la RD Congo en deux Etats : l'Est, occupé
par Rwanda, Ouganda et Burundi sous-couvert du RCD, et l'ouest occupé
par le gouvernement congolais, en créant une délégation du
CICR pour chacun de deux Etats : une à Kinshasa et une autre à
Goma. La population avait perdu confiance dans le CICR et s'interrogeait sur sa
réelle mission au Sud-Kivu.
C'est dans cette perspective que nous allons dresser les points
négatifs et leurs iùpacts liés à l'afflux des ONG
internationales d'une manière générale en RDC et d'une
manière particulière à Bukavu :
· Dollarisation de l'économie congolaise, qui
rend la RDC une colonie
économique. la preuve en est
qu'aucune ONG internationale n'utilise la monnaie nationale dans
l'élaboration et même dans l'exécution de son budget.
Olivier MUSHAGALUSA M. : « l'afflux des ONG à
BUKAVU et leur impact sur la vie sociale
dans la ville de Bukavu »
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· Plus de publicité que d'actions concrètes
sur terrain ; avant le financement on mobilise les prétendus
bénéficiaires, mais après, les actions sur le terrain se
centralisent sur le népotisme et le clientélisme.
· Consommation d'une grande partie de leurs budgets dans
leurs administrations et salaires ; ce qui conduit à la non
effectivité des actions sur le terrain.
· Affaiblissement si pas décapitation des ONG et
autres Associations locales par une concurrence déloyale avec des moyens
disproportionnés sur terrain.
· Débauchage des cadres plus compétents au
sein des organisations locales : quand on travaille dans une organisation
locale on est jugé incompétent, mais une fois embauché par
une agence onusienne ou une ONG internationale, on est appelé
«expert» ; cela conduit le chômage des cadres compétents
et surtout des étudiants qui viennent de l'Université qu'on exige
une expérience qu'ils ne peuvent pas avoir.
· Actions sporadiques et de saupoudrage sans réel
impact sur les bénéficiaires, pour les ONG humanitaires leurs
interventions sont sporadiques et éphémères. Ce qui oblige
les bénéficiaires à se débrouiller autrement
après leurs interventions.
· Hausse du coût du loyer dans les villes pour les
congolais à des maigres salaires.
· Dénonce exagérée des misères
des Congolais pour s'attirer des financements ; Ce qui motive une mauvaise
réputation du pays à l'étranger.
· Programmes et réalisations mirobolants non
exécutés sur terrain mais déclarés aux bailleurs
des fonds ; dans leurs rapports elles déclarent des chiffres non
vérifiables sur le terrain.
· Employés cadres dits expatriés, aux
comportements et compétences douteux.
· La vie luxueuse des agents des ONG prive une part
importante des fonds aux bénéficiaires qui rend l'intervention
inefficace,
· Elles endormissent parfois la population en leurs faisant
perdre le temps :
nous l'avons constaté sur le terrain chez les ONG
qui accordent des
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crédits et des aides alimentaires, le jour de la
distribution les bénéficiaires passe une journée toute
entière à attendre avec impatience.
· Elles peuvent risquer d'abuser leur liberté,
car elles ne sont pas contrôlées par l'Etat congolais,...
C'est là le visage des ONG Internationales et agences de
l'ONU vues à Bukavu60.
Au cours de cette étude, nous avons constaté que
certaines ONG cherchent à alléger les effets collatéraux
au lieu d'éradiquer les causes : en Matière des violences
sexuelles, à part les ONG qui ont des cliniques juridiques, les autres
ne font que soigner seulement les victimes et pourtant celles-ci peuvent
être soignées physiquement mais pas psychologiquement tant que les
violeurs ne sont pas traduits en justice. Logiquement nous devons comprendre
que si ces derniers ne sont pas poursuivis en justice ils continueront avec
leurs ignobles actes. A cette question, les enquêtés pensent que
les ONG peuvent rester discrètes à cela par le fait que si elles
ne parviennent plus à avoir des victimes, il n'y aura plus des fonds car
leurs bailleurs de fonds se réfèrent souvent au nombre des
victimes pour libérer le financement. Cela amène certaines ONG
à acheter la conscience des personnes ordinaires mais pauvres afin
qu'elles se camouflent en victimes pour tromper la vigilance des bailleurs de
fonds. C'est ainsi que la violence sexuelle peut être prise comme un
commerce où on ne peut pas avoir le marché sans victimes. En
effet c'est une situation déplorable que certains enquêtés
ont dénoncé au chef des certaines ONG, car il est ridicule que
les hommes qui s'attribuent la tâche de protéger les autres
puissent se servir des ces derniers sans tenir compte de la dignité
humaine pour répondre à leurs intérêts
égoïstes.
Il en est de même pour la désorientation de fonds ;
certaines ONG au début (avant le financement) mobilisent les
prétendus bénéficiaires de leurs interventions pour
attirer l'attention des bailleurs de fonds, une fois le financement est
libéré, ils abandonnent les bénéficiaires et se
lancent dans les vies luxueuses en circulant dans les voitures du jour au jour
sans qu'il y ait la base de l'intervention.
Les autres prétendent être des « humanitaires
» et pourtant ils viennent espionner
60 A part nos enquêtes, ces points négatifs
liés aux ONG sont aussi signalés par Néhémie
Bahizire, dans son article « ONG internationales et agences ONU vues au
Sud-Kivu », posté le 09 juin 2011 et consultée le 10 Mars
2012 à partir du
www.google.com.
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pour le compte des grandes puissances, en se faisant passer pour
les humanitaires ils s'insèrent dans des domaines qui sont souvent
stratégiques et trop discrets : l'étude des capacités et
des mentalités des nationaux enfin de comprendre leur comportement et
leur potentielle réaction sur un acte et ils font tout pour sauvegarder
l'esprit du paternalisme.
Certains étrangers qui interviennent dans les ONG ont
une bonne connaissance de la position du pays que des nationaux, ils savent la
faiblesse et la force du pays où ils interviennent, à cette
question certains enquêtés pensent qu'en cas d'agression d'un pays
du tiers monde, on peut avoir un nombre des ONG surtout internationales qui
sont souvent en complicité avec les infiltrés.
C'est dans ce contexte que certains agents profitent de telles
occasions pour circuler dans le monde avec le fonds des ONG au motif qu'ils
vont en mission de service, sans en donner le résultat au retour aux
chercheurs en prétendant que c'est confidentiel. Nous avons
constaté que même certains responsables des ONG n'acceptent pas
des entretiens avec des chercheurs par le fait qu'ils se retrouveraient dans
l'incapacité de concilier leurs intervention à leurs objectifs,
pourtant ces responsables d'ONG accueillent les chercheurs étrangers
avec vivacité tandis que les chercheurs locaux sont parfois
dédaignés.
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