d'Afrique
Règne : Animal Embranchement :
Chordate Sous-embranchement : Vertébré
Classe : Mammalien
Ordre : Proboscidea Sous-ordre :
Elephantoidea Famille : Elephantidea
Genre : Loxodonta
Espèces : Loxodonta africana
Photo 2 : Femelle éléphant
d'Afrique avec son petit sur la berge du fleuve Bénoué en saison
sèche dans le Parc National de la Bénoué (TSAKEM et
al., 2007)
Les mâles peuvent avoir un poids allant de 3.5 à
plus de 7 tonnes et une hauteur au garrot allant jusqu'à 4 m (LAWS, 1966
; LAWS et PARKER, 1968). Malgré ces formes massives, les
déplacements de l'animal sont aisés. Le corps dont la peau est
presque glabre est supporté par des membres « en poteau » que
renforcent les os épais et lourds ; les phalanges
enchâssées dans un coussinet souple de fibres élastiques
à l'intérieur d'une gaine de graisse permettent d'évoluer
silencieusement dans la brousse, et en terrain sec de laisser peu de trace.
Il existe deux sous espèces en Afrique. Les
caractères morphologiques permettant de distinguer Loxodonta
africana africana de Loxodonta africana cyclotis sont
présentés dans le tableau 2.
Tableau 2: Différences entre
éléphants de forêt et éléphants de savane.
Désignations L.
africana Africana L. africana
cyclotis
Taille au garrot 2,7 - 3,9 m 2,3 - 2,7 m
Oreilles · Grandes et larges avec un
lobe · Petites et arrondies avec un
inférieur, lobe inférieur,
~ Pointues. · Peu pointu,
· Lorsqu'elles sont plaquées contre le corps, ne
se croisent pas sur la ligne médiane de la nuque.
· Lorsqu'elles sont plaquées contre le corps, se
croisent sur la ligne médiane de la nuque.
Défenses Grosses et incurvées
vers l'avant. Minces et droites dirigées vers le
bas.
Poils Plus rares rares
2.2.3 Habitat et déplacement des
éléphants
Perturbations locales
Facteurs de direction
Gestion
Disponibilité en eau
Disponibilité du fourrage
Facteur de distribution
Nombre des éléphants
Mouvement des éléphants
Problèmes des éléphants
Interactions habitat / éléphants
Quantité fourrage
L'éléphant d'Afrique vit, comme son nom
l'indique, en Afrique, dans les savanes, les brousses ou les forêts
pluviales primaires, mais il peut s'adapter à des régions
subdésertiques (PFEFFER, 1989 ; MANLIUS, 1997). Peu de données
sont disponibles sur le mode d'utilisation de l'habitat par les
éléphants en Afrique centrale et de l'Ouest (RUGGIERO, 1992 ;
TCHAMBA et SEME, 1993 ; WHITE et al., 1993). Les
éléphants se déplacent souvent sur des aires
étendues à la recherche de nourriture, d'eau et de
minéraux ou suite à une perturbation. Bien qu'il ait une
activité diurne, l'éléphant se déplace le plus
souvent la nuit en suivant les anciennes pistes. Les distances qu'ils
parcourent peuvent dépendre d'un grand nombre de facteurs. Dans
certaines zones, les migrations saisonnières sont prévisibles
tandis que dans d'autres, les habitudes de migration sont bien plus difficiles
à cerner (BLANC et al., 2003). Les facteurs écologiques
affectent la dynamique des populations, l'habitat, les formes de migration, le
régime alimentaire, la taille et la composition des groupes (Figure
1) (KOTCHONI, 2007). L'habitat des éléphants a
déjà fait l'objet d'une étude par TCHAMBA (1996), qui a
déterminé le type d'habitat préféré par les
éléphants du Parc National de Waza (PNW) au Cameroun. Au terme de
cette étude, les zones à Acacia seyal ont
été identifiées comme logis préférés
des éléphants en saison sèche. Durant la saison pluvieuse,
les plaines inondables deviennent leur habitat favori. L'analyse de la
préférence annuelle d'habitat indique que ce sont les zones
majoritairement peuplées d'arbustes d'Acacia seyal qui sont
préférées, tandis que les régions boisées
sont moins fréquentées par les éléphants.
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