1.3 Biopesticides
Il est possible d'utiliser des organismes vivants et des
plantes naturelles (moisissures, bactéries, virus et nématodes,
composés chimiques dérivés de plantes ainsi que des
phéromones d'insectes) afin de lutter efficacement contre les insectes
et les maladies. Les avantages des biopesticides incluent la lutte effective
contre les insectes, les maladies de plantes et les mauvaises herbes, aussi
bien que la sécurité au niveau de l'homme / la femme et de son
environnement (Jeroen Boland et al., 2004 ; Philogène et
al., 2008). Par contre certains pesticides biologiques, comme la
nicotine, peuvent être fort toxiques et leur utilisation est tout aussi
risquée que celle de beaucoup de pesticides inorganiques ou
synthétiques (Jeroen Boland et al., 2004).
1.3.1 Spécificité
Les études sur l'efficacité des fractions des
plantes aromatiques montrent qu'il existe une grande variation dans la
sensibilité des espèces pour une même huile essentielle
(Shaaya et al., 1991). Regnault-Roger (2005a) a également
observé qu'une meme molécule allélochimique n'exerce pas
forcément la même activité aux différents stades du
cycle reproductif d'un insecte, c'est-à-dire que la sensibilité
d'un insecte peut évoluer en fonction de son développement
physiologique.
1.3.2 Biodégradabilité
Ces composés sont facilement biodégradés
par voie enzymatique. La durée de demivie des composés
végétaux est particulièrement courte, allant de quelques
heures à quelques jours (Isman, 2005 et Kleeberg, 2006).
1.2.3 Résistance
Comme les antibiotiques, un insecticide phytochimique peut
générer des cas de résistance si des applications de ce
composé sont faites de manière systémique,
répétée et sans discernement (Regnault-Roger, 2008).
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