§2 : TYPOLOGIE GROUPES ARMES
Les groupes armés ou guérillas sont des
acteurs de conflits de basse intensité et même s'ils sont
structurés comme de véritables armées de haute
intensité.
Un certain nombre d'organisation ou partis politiques
disposent d'un versant militaire plus ou moins clandestin et (si l'Etat est
démocratique) d'un versant civil constitué par un parti
politique. Tel est le cas au pays bas ou en Irlande du Nord.
Les groupes armes peuvent résulter aussi de
scission parmi les représentants d'un peuple. Les tenants d'une «
ligne dure », favorables à une confrontation militaire, peuvent se
distinguer des tenants d'une ligne politique. Dans ce cas, les groupes
armés n'ont pas de lien organique avec un parti politique et surtout
peuvent même s'y opposent.
De sa part, International Crisis Group1,
dans son rapport de mai 2003 sur les « rebelles hutu rwandais au Congo
» après avoir ému de recommandation au secrétaire
Générale et au conseil de sécurité de l'ONU, aux
gouvernements des pays de Grands Lacs dont en particulier le Rwanda et la
RD-Congo, à d'autres acteurs impliqués dans le processus de
pacification, a soulevé certaines failles du processus DR
(Démobilisation et Réinsertion). Ainsi certaines limites du
désarmement volontaire découlent du refus catégorique du
commandement FDLR ; l'échec de Kamina qui, en effet n'était pas
un cantonnement ou un désarmement aisé, sous pression de la
MONUC, le gouvernement de Kinshasa avait montré sa volonté de
coopération en matière de désarmement à travers ces
troupes. Ce choix semble avoir était imposé aux FDLR qui avaient
accepté un cantonnement à Kamina, en les présentant comme
une ouverture envers Kigali et le début d'une négociation sur la
tenue du dialogue inter rwandais. Ce rapport avance que les FDLR n'entendaient
sous aucune manière laisser leurs combattants être
désarmés et rapatriés sans négociation politique au
préalable .Aussi il a soulevé les limites dans le mandat de la
MONUC comme un grand défi dans sa mission
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