Conception d'un système auteur pour la création et la manipulation d'une base de ressources pédagogiques( Télécharger le fichier original )par Manel et Hanane Bouhemila et Kahoul Université Badji- Mokhtar Annaba - Diplôme d'ingénieur d'état en informatique 2008 |
VI.2. Limitations du modèle LOM
Arbitrage à réaliser entre le volume et la pertinence des champs du modèle.
Difficulté de remplir les 79 champs du modèle. § Insuffisance en termes d'aspects pédagogiques Les 9 catégories de LOM renferment implicitement des modèles pédagogiques sous-jacents, approuvés de facto. Dans l'état présent, ces normes ressortent davantage d'un catalogue de ressources que d'une aide à la mise en place de dispositifs efficients de transfert ou de construction de savoirs. § Manque de définition de ce qu'est une ressource pédagogique Les LOM s'appliquent indistinctement à des objets qui ont des natures et des fonctionnalités très différentes (ressources, activités et unité d'apprentissage) : cela empêche leur description en tant que tels § Excès de généricité Les LOM offrent des champs de données à utiliser comme fourre tout (Ex : la catégorie "classification" permet à chaque institution de classer l'objet suivant son propre catalogue). § Rôle de descripteur n'est pas assez poussé pour prendre en compte des ressources plus interactives Comme celles mises en oeuvre dans l'évaluation des connaissances. § Manque de pertinence de certains champs en termes d'indexation Certains descripteurs (tels que la "densité sémantique") apparaissent trop subjectifs, donc difficiles à informer § Focalisation exclusive sur les contenus sans prise en considération de la démarche pédagogique à leur associer § Incompatibilité avec des
représentations structurées de l'information § Aspects déterministe de certaines listes de valeurs Par exemple, la valeur du champ "Niveau d'agrégation"
induit celle du champ "structure" : § 1 (le plus petit niveau d'agrégation : atomes) par exemple : des données brutes ou des fragments § 2 (ensemble d'atomes) par exemple : un document HTML comprenant des images, une conférence, une leçon, ... § 3 (ensemble de ressources de niveau 2) : un site web avec un sommaire, un cours entier, ... § 4 (ensemble de ressources de niveau ") : un cursus, ... Valeurs possibles pour la "Structure" : § Atome § Collection (ensemble d'objets sans relations particulières entre eux) § Réseau (ensemble d'objets avec des relations non spécifiées) § Hiérarchique (ensemble d'objets dont les relations peuvent être représentées par une structure en arbre) § Linéaire (ensemble d'objets complètement ordonnés linéairement (par des relations de précédence)
(Sharable Content Object Reference Model) La
· De créer des
· D'agréger les ressources de "bas niveaux" (
· De suivre l'activité de l'apprenant. SCORM permet aux systèmes d'apprentissage en ligne de trouver, importer, partager, réutiliser, et exporter les contenus d'apprentissage (cours), de manière normalisée. Elle vise le web comme principal moyen pour offrir l'instruction, s'appuyant sur l'hypothèse que le web constitue le meilleur support pour maximiser l'accès au contenu d'apprentissage et la réutilisation de ce contenu. La "norme" SCORM d'
VII.1.Historique
L'origine
des standards SCORM provient du Département de la défense (DoD)
et du White House Office of Science and Technology Policy (OSTP) qui en
novembre 1997, ont lancé le projet ADL. Le but de ce projet était
de fournir l'accès à un enseignement de grande qualité,
qui en plus pourrait être personnalisé en fonction des besoins de
chacun mais qui par-dessous tout serait rentable. ADL développa le
modèle SCORM qui a pour objectif de favoriser la création de
contenus d'apprentissage réutilisables et cela en y appliquant un
ensemble de lignes directrices, de spécifications et de normes
fondées sur le travail de plusieurs organisations différentes
liées à l'apprentissage en ligne (
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