2. La spécificité
Organisationnelle
· Dans les PME, il ne faut pas accentuer l'effort
seulement sur la fonction production mais il s'agit de développer une
entreprise polyvalente en termes de production, d'approvisionnement, de
commercialisation du marketing et de gestion financière et humaine.
· Elle doit être à l'écoute de
l'environnement pour pouvoir agir à temps de manière
adéquate.
3. La spécificité
décisionnelle
En premier lieu, la structure des PME nettement moins
bureaucratique que celle des grandes entreprises. Dans les PME le pouvoir est
en général centralisé et exercé par le
propriétaire dirigeant qui prend les décisions. Les
décisions dans les PME peuvent ainsi être prises plus rapidement
que dans les grands groupes où une multitude d'acteurs doivent
être consultés avant qu'une décision puisse survenir.
Deuxièmement, la PME se caractérise par une
structure plus simple et moins hiérarchisée ; donc plus
légère et plus souple que les grandes ce qui favorise notamment
la motivation du personnel et surtout la créativité et
l'innovation.
En troisième lieu le cycle des décisions au sein
des PME est plutôt à court terme. C`est un style de
décision d'adaptation, on n'anticipe pas ; on réagit. On
dirait que cette capacité d'adaptation est un atout des PME puisque la
flexibilité permet de répondre à des commandes
instantanées ; mais en même temps elle peut constituer un
handicap lorsqu'il s'agit de financer des technologies nécessitant un
investissement important car l'acquisition des technologies ne se fait
qu'à long terme.
4. La spécificité Technologique
L'étude des spécificités des PME
Tunisiennes permet de dire que celle-ci sont caractérisés
par :
· Un manque chronique de ressources qui se manifeste sous
forme de faiblesses dans le domaine de financement ; et essentiellement
d'investissement dans les nouvelles technologies de l'information et de la
production. A cet égard une première convention
Euro-méditerranéenne a été conclue en vue de
faciliter le transfert de la technologie (microélectronique ;
informatique ; mécanique ; technologies ; chimie-
pharmaceutique...). Les différents interventions et tables rondes de
cette première convention nous ont permis de constater que les PME
Tunisiennes peuvent s'intégrer facilement dans ces réseaux de
transfert technologique tout en relevant les défis suivants :
· Créer une coordination et des partenaires
intersectoriels et interrégionaux ; sur l'ensemble du pourtour
méditerranéen.
· Améliorer la communication directe entre les
entreprises ; les organismes de transfert et les chercheurs, pour
permettre aux PME de trouver à chaque fois les partenaires les plus
adaptés et les plus proches.
· Créer à travers cette communication
directe la confiance entre les hommes dirigeants et les équipes
industrielles et scientifiques ; confiance qui est la véritable
clef de partenariat de longue durée.
· Elargir le périmètre du transfert de
technologies vers le coté sud méditerranéen. Ce transfert
technologique concerne aussi bien la technologie que la science (la science
pure qui est un savoir) ; la compétence ; le savoir faire et
la formation.
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