![]() |
Efficacité de la politique monétaire de la BEAC (banque des états de l'Afrique Centrale ) et mécanismes de transmission: une évaluation empirique du canal du taux d'intérêt au Cameroun de 1995 à 2006( Télécharger le fichier original )par Eric Joël NGOUNOU NZOKOM Institut sous-régional de statistique et d'économie appliquée Cameroun - Ingénieur d'application de la statistique 2008 |
IV.2.2.2. Le problème de l'identification de
Ce problème consiste à déterminer si,
à partir des paramètres estimés de la forme
réduite, nous avons assez d'équations que d'inconnues pour
trouver les paramètres de la forme structurelle. Remarquons que :
la forme réduite comporte S'agissant de la forme structurelle, nous avons en plus des
paramètres de la forme réduite, ceux de la matrice des variables
contemporaines ( Ainsi, la forme structurelle a 3ème étape : Démarche pour imposer les restrictions identifiantes. Les contraintes identifiantes portent presque toujours sur les
réponses du système aux différentes impulsions
structurelles : le nombre Plusieurs approches ont été proposées
dans la littérature pour imposer ces restrictions. Il existe une
façon simple, en effet, plus statistique que véritablement
économique, d'imposer les contraintes identifiantes
supplémentaires. C'est la décomposition de Choleski de la matrice
de variance
L'orthogonalisation des impulsions est alors
réalisée selon les principes préconisés par Sims
(1980), et ne requiert comme a priori que le choix de l'ordre des séries
qui doivent être alors rangées de la variable la plus
« exogène » à la plus
« endogène » : la matrice Il faut noter ici que l'orthogonalisation obtenue par la méthode de Choleski a tout de même été critiquée à de nombreuses reprises et les partisans de la méthodologie VAR structurel préconisent l'orthogonalisation fondée sur l'imposition de contraintes identifiantes tirées de la théorie économique (voir par exemple Shapiro et Watson (1989) ; Blanchard et Quah (1989), King et al. (1992) etc.). A l'instar de Mialou (2002), qui a adopté la démarche proposée par Blanchard et Quah (1989), nous utiliserons plutôt la démarche dite « formelle »51(*) qui se présente comme suit : Si on note
En posant et donc :
Cette matrice de passage peut être obtenue sans passer par des algorithmes plus complexes permettant l'estimation des équations non linéaires. * 49 Il suffit de les compter en utilisant les ordres des différentes matrices. * 50 C'est-à-dire que le nombre de paramètres inconnus soit au moins égal au nombre d'équations. * 51 Cette démarche est en fait une variante de la décomposition de Choleski. * 52 Cf. Blanchard et Quah (1989). |
|