I- Rappels bibliographiques :
Nous notons que dans la littérature, les nitrones sont
généralement préparées à partir des
hydroxylamines-N-substituées. Ces dernières subissent
différentes réactions, que nous développerons ci-dessous.
Cependant, la synthèse de ces composés utilise aussi d'autres
méthodes plus intéressantes.
I. 1 A partir de l'hydroxylamine-N-substitué
:
I. 1.1 Réaction de condensation.
a. Sur un aldéhyde.
R
O RCH2NHOH,HCl
Ph
N O
Ph H NEt3,toluène, reflux, 1 h Ph
R=H, Rd =79% R=Ph, Rd =71%
Les nitrones sont facilement disponibles à partir de la
réaction entre les aldéhydes et les
hydroxylamines-N-substituées 13, 14,15. En effet, le
phénylcinnamaldéhyde réagit avec la N-méthyl et la
N-benzyl hydroxylamine (schéma 2) pour donner des produits stables
(stabilité qui est attribuée à son énergie de
résonance) et identifiables par spectroscopie de masse et par son
analyse élémentaire. Il faut noter que l'hydroxylamine est
utilisée sous forme de sel.
b. Sur un composé carbonylé.
On peut accéder aux nitrones en utilisant la
réaction de condensation entre un aldéhyde et la
N-Phénylhydroxylamine. La réaction s'effectue à reflux
d'éthanol et pendant un temps relativement court. Les rendements se
situent entre 50 et 90 % (schéma 3)16.
O
R O H
+ PhNHOH
EtOH
reflux, 2h
R
H
N
Ph
50 - 90%
- Schéma 3 -
R
N
R1
OH
CH2Cl2 , 0°C
2-28h
NaClO(5%)
TA
R1
50-85%
N
R
O
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