5- Hypothèses de travail
> Le périmètre de Keur Saïb
Ndoye représente le principal point de ravitaillement en
légume des commerçants du marché central de
Thiès.
> Le développement du maraichage dans la zone est
lié à la demande croissante du marché central de
Thiès.
> Les revenus générés grace à
cette activité contribuent à l'amélioration des conditions
de vie des populations locales.
METHODOLOGIE
1. Recherche documentaire
Dans le but d'atteindre les objectifs fixés, la
stratégie de recherche sera axée sur plusieurs méthodes de
collectes et d'analyses des données.
Les informations nécessaires à la
réalisation de ce document sont obtenues à partir des ouvrages
généraux qui traitent des questions relatives à
l'évolution des villes. Aux relations villes campagnes, au
maraîchage péri-urbain ainsi qu'à l'approvisionnement des
marchés urbains. Ces ouvrages ont permis de définir d'une
manière générale les concepts et notions relatifs au
phénomène péri-urbain, à l'approvisionnement des
villes etc.... Mais aussi consultations de thèses et mémoires
ayant porté sur la ville de Thiès ont été
effectuées. Ces derniers révèlent des données
relatives à la situation démographique, spatiale et
socioéconomique de la ville de Thiès, ainsi que sur le
maraîchage périurbain à Thiès. Enfin la
sollicitation de certains services administratifs et techniques
de la ville a été nécessaire pour l'actualisation de
certaines données ainsi que pour mieux cerner notre zone
d'étude.
En somme nous avons consulté des données
bibliographiques de différentes sources :
> Dictionnaires généraux et spécifiques
> Encyclopédies spécialisées
> Ouvrages généraux et spécifiques
> Périodiques spécialisés, revues
scientifiques > Mémoires et Thèses
> Quotidiens et hebdomadaires
> Sources Internet
Pour mener à bien le travail, l'exploitation de
certains documents en rapport avec le maraichage et l'approvisionnement a
été nécessaire. Le constat suivant a été
fait sur les cultures maraîchères qui sont
caractérisées par : une forte valeur ajouté du produit qui
est obtenu avec un niveau élevé d'intrants et une main d'oeuvre
importante sur des exploitations généralement de petite surface.
Celles-ci se sont beaucoup développées depuis les vingt
dernières années.
L'état des connaissances actuelles sur
l'approvisionnement des marchés urbains montre que l'accent n'est pas
mis sur le rôle du maraîchage péri-urbain, ou bien trop
généralisé. Or faire une analyse profonde sur le
rôle du maraîchage péri-urbain dans l'approvisionnement des
villes est nécessaire pour pouvoir appuyer ce type d'agriculture ou
non.
Cette extension du maraîchage s'est faite dans la
région sahélienne proprement dite, sous forme diverses : jardin
de case, périmètres irrigués souvent collectifs, jardin
collectifs et jardins privés ceinturant les villes. La majeur partie des
documents consultés sont certes intéressants car permettant de
faire une approche comparative de la question du maraichage
et de l'approvisionnement. Mais il semble être un peu
dépassé actuellement, d'oül'importance de ce
travail qui essayera d'actualiser et d'apporter de nouveaux
éléments dans
ce domaine. Au Sénégal malgré le
développement de cette activité maraîchère dans la
zone péri-urbaine et son rôle de plus en plus important dans
l'approvisionnement des villes. Les recherches qui lui sont consacrées
(notamment dans le département de Thiès) sont certes importantes
mais doivent aussi être améliorées et/ou
actualisées.
10
Néanmoins, durant ces vingt dernières
années, des travaux de recherches ont été consacrés
à l'approvisionnement et au maraîchage au Sénégal
par le Département de géographie de l'Université Cheikh
Anta Diop de Dakar, comme le souligne Cheikh
Ba10. Ainsi selon Diéne Dione, le
développement du maraîchage s'est fait véritablement au
Sénégal et plus particulièrement dans la région du
cap vert, dans la période difficile de 1939 à 1943. Il ajoute que
devant les difficultés de s'approvisionner en riz, les dakarois se
tournèrent peu à peu à la consommation de choux, pomme de
terre, patate douce etc..11
La collecte de toutes ces informations aussi bien quantitative
que qualitative nous a conduit à effectuer des recherches au niveau des
différents centres de documentations :
> La Bibliothèque Universitaire (BU : UCAD)
> L'Institue Fondamentale d'Afrique Noire (IFAN)
> Bibliothèque du département de
Géographie
> Le Conseil pour le Développement de la Recherche en
Sciences Sociales en Afrique (CODESRIA)
> L'Agence Nationale de la Statistique et de la
Démographie (ANDS),
> Bibliothèque de l'ENEA (l'Ecole Nationale d'Economie
Appliquée)
> L'Institut de Recherche pour le Développement
(L'IRD)
> ENDA/ GRAF (Enda Groupes de Recherche Action Formation) >
CDH (Centre pour le Développement de l'Horticulture)
Certaines enquêtes menées sur le terrain,
auprès des personnes ressources (producteurs), ainsi que des recherches
sur l'internet ont permis la compréhension du sujet et la
vérification des hypothèses de travail.
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