REMERCIEMENTS
Le présent mémoire est le produit de l'apport de
plusieurs personnes à qui nous voulons témoigner ici notre
reconnaissance. Aussi, pensons-nous tout d'abord à l'expertise de notre
encadreur le Professeur NJIKAM Margaret Savage qui, malgré ses
multiples occupations, a fait preuve d'une disponibilité totale pour
suivre de bout en bout notre travail.
Nous pensons au Pr. Bruno BEKOLO EBE, au Pr. MBONJI
Edjenguèlè qui ont pris une part active dans la
réalisation de ce travail. Nous pensons aussi à tous nos
enseignants des départements de Sociologie et Anthropologie de
l'Université de Douala, pour leur apport dans notre formation en
général et dans le processus de réalisation de ce travail
en particulier.
Ensuite, nous témoignons notre déférence
à tout le personnel de l'hôpital Laquintinie et de l'African
clinic, notamment à leurs directeurs respectifs, le docteur
Jérémie SOLLE et le docteur TAJOUDINE. Nous pensons
également à tous les patients de ces hôpitaux pour leur
empressement à répondre à nos questions lors des
entretiens et des focus group discussion.
Enfin, nous sommes redevables à notre père,
ENGOUDOU BEKOLO Bertin, à notre mère, MESSINA Calixte et au
docteur ADOUMBENE Jérémie, qui nous ont soutenu
financièrement dans la réalisation de ce travail. En outre, nous
voulons dire merci à tous ceux qui, de quelques manières que ce
soit, ont contribué à la réalisation de cet ouvrage. Il
s'agit nommément, entre autres, de NGARMBATEDJIMAL Alexis, BIDALA
Abaniko, TAINO Alain, NGOUYAMSA Valentin, MEVA'A Dominique, TATCHUM
Aimé Désiré , GUEBOU T. François, NGO BILLONG
Germaine, NGOK Xavier, MOUMGBAYI Bruno, NTEME Monique, YENE Jean-Jacques et
à notre amie BASSOP Carine Marie pour ses encouragements. A toutes ces
personnes et à bien d'autres, nous leur exprimons notre profonde
gratitude.
RESUME
Cette recherche porte sur la relation patient/traitant tant
dans la médecine conventionnelle des hôpitaux publics que dans la
médecine tradinaturelle. L'objectif en est de mettre en exergue la place
que les prestataires de soins accordent à la relation
thérapeutique lorsqu'ils suivent leurs patients dans un contexte social
fortement marqué par la rationalité, les motivations
personnelles, la théorie de l'échange et la recherche des
intérêts personnels pour faire face à la
précarité grandissante. La méthode de collecte des
données repose sur une logique empiro-inductive issue des biographies,
des observations directes, des entretiens de groupe, de la participation
observante, tous utilisés lors de nos investigations à
l'hôpital Laquintinie de Douala et à l'African Clinic. Ces
techniques de collecte des donnés privilégient une approche
compréhensive de la relation patient/traitant aussi bien à l'HLD
qu'à l'AC. Ainsi, nous avons mis un accent sur l'analyse de contenu des
données qualitatives contenues dans des sources documentaires et des
entretiens réalisés auprès de nos informateurs. Tout cela
s'est fait dans un cadre théorique qui combine à la fois
l'interactionnisme symbolique et l'ethnométhodologie, toutes
étant de ces théories sociologiques qui perçoivent la
société comme le fruit, la résultante des actions
individuelles. Les résultats montrent qu'à l'HLD, l'accent est
beaucoup plus mis sur les médicaments que sur la prise en charge
psychologique, mentale et morale des patients. Les traitants réduisent
le mal à un dysfonctionnement d'un organe. A l'AC par contre, la
médecine dispensée a une approche holistique. Elle prend le
malade comme un tout qu'il faut comprendre afin de poser un diagnostic
efficient. C'est pourquoi nous avons constaté que patients et traitants
sont proches ici les uns des autres et se connaissent. Le lien social est fort
entre eux. En conclusion, la médecine tradinaturelle répond plus
aux attentes des patients que la médecine conventionnelle des
hôpitaux publics.
Mots clés : Relation,
interaction, traitement, consultation, satisfaction, médicaments.
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