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Développement financier et causalité entre épargne et investissement en zone UEMOA (Union Economique et Monétaire Ouest Africaine )( Télécharger le fichier original )par Relwendé SAWADOGO Université Ouaga II Burkina Faso - DEA/ Master macro économie appliquée 2009 |
II-2-Résultats empiriquesLe recours à l'économétrie des séries temporelles, plus précisément à la théorie de la représentation de Granger utilisée dans cette étude, a permis d'analyser à la fois les effets de court et long terme des variables explicatives sur la variable expliquée. On présente d'abord les résultats des tests de racine unitaire, ensuite ceux de la cointégration et enfin la causalité entre épargne, investissement et crédit domestiques dans chaque pays de l'UEMOA. Les données qui sont utilisées dans cette partie sont issues de Africa Development Indicators (ADI), 2010. Elles couvrent la période 1977-2008. L'investissement domestique y est représenté par Gross domestic Investment (%), Gross domestic Saving (%) est l'épargne nationale et domestic credit (%) est le crédit domestique fourni par le système bancaire. De plus, nous avons intégré une variable muette (M) qui prend la valeur zéro de 1977 à 2002 et un de 2003 à 2008 pour mettre en évidence l'effet de la crise ivoirienne sur la causalité. II-2-1- Résultats des tests de stationnaritéLa première étape de l'analyse a consisté
à déterminer l'ordre d'intégration des variables. les variables investissement, épargne et crédits intérieurs sont intégrés d'ordre 1 noté I (1) dans trois pays á savoir le Bénin, le Burkina Faso, et le Sénégal. En effet, les tests Dickey-Fuller Augmenté (ADF) et Phillips-Perron (PP) effectués sur les séries á niveau montrent qu'aucune de ces séries n'est stationnaire au seuil de 5%. Il a fallu donc différencier une fois les différentes séries et effectuer les mêmes tests que précédemment, pour obtenir leur stationnarité. Dans le cas du Niger et du Togo les deux variables épargne et investissement sont I (1), alors que le crédit domestique est stationnaire á niveau. En Côte d'Ivoire l'épargne et l'investissement sont stationnaires á niveau au seuil de 5% et le crédit domestique I(1). Quant au Mali les trois variables sont stationnaires á niveau. Tableau 6 : Résultats des tests de stationnarité
Notes : (*) indique le rejet de l'hypothese nulle (présence de racine unitaire) au seuil de 5%. I est l'investissement domestique, S est l'épargne domestique. et CR est crédit domestique (a) désigne le modèle sans constance ni tendance déterministe, (b) le modèle avec constance sans tendance déterministe et (c) le modèle avec constante et tendance déterministe. Source : Calculs de l'auteur |
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