WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Développement financier et causalité entre épargne et investissement en zone UEMOA (Union Economique et Monétaire Ouest Africaine )

( Télécharger le fichier original )
par Relwendé SAWADOGO
Université Ouaga II Burkina Faso - DEA/ Master macro économie appliquée 2009
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

II-2-3 -Test de cointégration.

Pour la plupart des pays, toutes les trois séries sont non stationnaires. De plus, comme il est possible d'inclure dans le VAR des variables stationnaires, il est raisonnable de penser qu'une relation de long terme contient également des variables stationnaires Keho (2006). Il s'agit ainsi dans cette partie de faire le test de cointégration entre les variables pour chaque pays. Le

test de cointégration utilisé est le test multivarié de Johansen (1988) ayant l'avantage de pouvoir prendre en compte plusieurs spécifications pour la relation de long terme : présence d'une constante/tendance ou non dans l'espace de cointegration. Les résultats du test de Johansen sont résumés dans le tableau 7.

Tableau 7 : Résultats du test de cointégration de Johansen

Pays H0 H1

r =0vs r =1

Bénin r =1vs r =2 r=2vs r=3 r =0vs r =1

Burkina Faso r =1vs r =2 r=2vs r=3 r =0vs r =1

Côte d'Ivoire r =1vs r =2 r=2 vs r=3 r =0vs r =1

Mali r =1vs r =2 r=2 vs r=3 r=0vs r =1

Niger r =1vs r =2 r=2 vs r=3 r=0vs r =1

Sénégal r=1vs r =2 r=2vs r=3 r=0vs r =1

Togo r=1vsr=2

r=2vs r=3

ë-trace

 

valeur critique à5%

ë-Max

valeur critique à5%

40,177

42,915

20,503

21,131

19,674

25,872

16,329

21,131

3,344

12,517

3,444

12,517

30,407*

29,797

24,278*

21,131

6,128

15,494

3,873

14,264

2,254

3,841

2,254

3,841

42,31

42,915

20,178

25,823

22,132

25,872

11,963

19,387

10,168

12,517

10,168

12,517

40,536

42,915

20,35

25,823

20,186

25,872

14,591

19,387

5,594

12,517

5,954

12,517

60,124*

42,915

30,701*

25,823

29,422*

25,872

25,748*

19,387

3,674

12,517

3,674

12,517

32,16

42,915

17,678

25,823

14,481

25,872

7,87

19,387

6,611

12,517

6,611

12,517

43,939*

42,915

23,091

25,823

20,847

25,872

14,592

19,387

6,254

12,517

6,254

12,517

Note : r est le nombre de vecteurs de cointégration. (*) Indique le rejet de H0 au seuil de 5%.

Source : Calculs de l'auteur

Les résultats du test de non-cointégration de Johansen montrent que, seulement, les variables de trois pays (Burkina Faso, Togo et Niger) sont respectivement cointégrées d'ordre 1 et d'ordre 1 et d'ordre 2.

Pour les autres pays, l'hypothèse nulle d'absence de relation de cointégration entre épargne, investissement et crédit n'est pas rejetée par les statistiques trace et ë-Max à 5%. Ainsi, le non rejet de l'hypothèse de non cointégration pour ces pays (excepté le Burkina Faso, le Niger et le Togo) ne signifie pas nécessairement qu'il n'existe pas une relation stable de long terme entre les variables précitées. Ces résultats pourraient être attribués au fait que la relation de long terme peut exister et être sous forme non-linéaire (Demetriades et Hussein, 1996).

Les résultats ne sont pas surprenants. Le gap épargne-investissement pouvant être considéré comme proxy de la balance des opérations courantes dans le cadre de l'analyse de la contrainte de budget intertemporelle. Trouver donc qu'il n'existe pas de relation d'équilibre de long terme entre épargne et investissement intérieurs implique que le déficit du compte des opérations courantes ne converge pas vers zéro ou vers une constante dans le temps26. Autrement dit, si l'épargne et l'investissement domestiques ne sont pas cointégrés, alors il existe un déséquilibre persistant, même sur le long terme du compte courant. C'est précisément le cas dans la plupart des pays de l'UEMOA excepté le Burkina, le Niger et le Togo. Cela semble refléter la réalité car la plupart des pays de l'UEMOA sont plus ouverts aux capitaux extérieurs, c'est-à-dire plus dépendants de l'Aide au développement et de l'épargne étrangère pour le financement de l'investissement intérieur.

Selon Toda et Yamamoto (1995), ce qui importe fondamentalement pour l'économiste n'est pas de savoir si les variables sont intégrées voire cointégrées, mais de tester des restrictions matérialisant des hypothèses théoriques. C'est en cela que les procédures de tests de causalité pouvant soustraire des tests préliminaires de cointegration prennent tout leur sens. Les procédures non séquentielles consistent à effectuer des estimations corrigées du VAR. Ce faisant, comme dans la plupart des pays il y a absence de cointegration entre les trois variables, et pour une question d'homogénéité dans l'investigation de la causalité, on utilise le modèle VAR à niveau pour analyser les causalités multivariées.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Le doute est le commencement de la sagesse"   Aristote