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Recherche de nouvelles souches fongiques productrices d' antibiotiques à  partir du sol et des concrétions sédimentaires des grottes de AàŻn Fezza.

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par Wahiba Kholkhal
Université Abou Bekr Belkaid, Tlemcen Algérie - Magistère en biologie 2006
  

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2-3- Production des substances antibactériennes :

Cette partie a été effectuée pour une seule souche fongique sélectionnée en fonction des résultats précédents (isolement, identification et test d'antibiose).

Afin de tester la production des antibiotiques de cette souche, qu'ils soient des antibiotiques exogènes ou endogènes, on a utilisé le milieu de culture YESLa (Yeast Extract Starch Liquid acidifié) et la méthode suivante :

Tout d'abord, on a désinfecté le récipient du culture qui est de volume 4 l ; on a placé, ensuite, les supports en verre (pipette pasteur) de manière qu'il forme un support du mycélium, puis on a désinfecté l'ensemble (le récipient et les supports) et enfin on a versé 2000 ml du milieu de culture YESLa.

A ce moment, on a préparé notre inoculum en utilisant la technique de support cellulosique de spores décrit par De Biller Beck (2000).

On a coupé un fil de coton commercialisée en 10 morceaux de 60 cm de long, on les a placés ensuite, dans une boite en verre et on les a stérilisés à l'autoclave pendant 20 mn.

Après la stérilisation, 30 ml de la suspension fongique ajustée à (1×108 spore/ml) en utilisant la cellule de Thomas a été versée dans la boite de Pétri, ensuite l'ensemble a subit un séchage pendant deux heure sous hotte à flux laminaire de type (Cytostar 13164).

En denier lieu, les supports de spores ont été placés dans le récipient de manière qu'ils soient immergés. L'incubation a été effectuée à température ambiante.

Cette méthode était réussite après plusieurs essais, en améliorant à chaque fois la technique par l'analyse des résultats de chaque essai. En plus, elle était réalisée avant l'identification de l'espèce de cette souche par le « Muséum National d'Histoire Naturelle. France ».

2-3-1- Activité antibactérienne du surnageant :

Elle a été réalisée par la méthode de disque imprégné du surnageant décrite dans le criblage primaire, en utilisant comme bactéries cibles (les neuf) bactéries citées précédemment et le milieu de culture Mueller Hinton.

L'étude de l'activité antibactérienne a été suivie pendant trois mois.

2-3-2- Activité antibactérienne du mycélium (aérien et substrat) :

Après trois mois d'incubation, le mycélium total a subi des extractions par les solvants organiques polaire et apolaire (éthanol et éther de pétrole éthylique), afin de tester l'activité antibactérienne du mycélium aérien et celle du substrat.

· Extraction par l'éthanol : Cette méthode a été décrite par Ravindra et al (2004).

Ø Le mycélium aérien : On a broyé 0.5g du mycélium aérien dans 50 ml d'éthanol par un broyeur de type (IKAR WERKE) avec une vitesse 13500 tours / mn pendant 15 mn, la phase liquide a été séparée du culot par filtration. Cette opération a été répétée en additionnant 25 ml du solvant au culot récupéré. Le filtrat a été déshydraté ensuite, par passage sur sulfate de sodium anhydre ( Na 2 SO4 ), puis évaporé sous vide à température 45°C et avec une vitesse rotatif 150 tour/mn grâce à un évaporateur rotatif de type ( Laborota 4000 efficient ) . Le résidu ainsi obtenu a été conservé à 4°C.

Ø Le mycélium du substrat : On a broyé 15 g du mycélium dans 150 ml d'éthanol pendant 15 mn par le même type de broyeur et la même vitesse de broyage. après la filtration, l'opération est répétée en additionnant 75 ml ensuite 25ml d'éthanol. Pour les autres étapes le même protocole d'extraction du mycélium aérien.

· Extraction par l'éther de pétrole éthylique : Cette méthode a été inspirée de la méthode décrite par Ravindra et al (2004).

Ø Le mycélium aérien : On a broyé 0.2 g du mycélium aérien dans 25 ml d'eau distillé pendant 15 mn par le même type de broyeur et la même vitesse de broyage, on a ensuite, ajouté 25 ml d'éther de pétrole éthylique afin d'obtenir deux phases de séparation ; la phase aqueuse a subi une deuxième extraction par 20 ml d'éther de pétrole éthylique et la phase étherique a été récupérée. Les phases étheriques récupérées ont été déshydratées par passage sur Na 2 SO4, ensuite évaporées par le même type d'évaporateur et la même température. Le résidu obtenu est conservé ensuite à 4°C.

Ø Le mycélium du substrat : On a broyé 20g du mycélium dans 200 ml d'eau distillé pendant 15 mn par le même type de broyeur et avec la même vitesse, ensuite on a ajouté 200 ml d'éther de pétrole éthylique afin d'obtenir deux phase. La phase étherique était récupérée et la phase aqueuse a subi des extractions successifs par l'éther de pétrole éthylique (100 ml, 50 ml et 30 ml). On a ensuite suivie le même démarche d'extraction décrite auparavant.

· Le test d'antibiose : On a solubilisé tout d'abord les résidus par 5 ml du même solvant d'extraction ensuite, on a réalisé ce test en utilisant les neufs bactéries-cible et la méthode de disque imprégné. Le control négative (l'éther de pétrole éthylique et l'éthanol).

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