Annexe n°8 Correspondance entre Marcela Said et
Nicolas Ferrari
11 avril 2007
Hola Marcela, Àc--mo estás?.
Toe no me conoces, mi nombre es Nicolás Garrido y te
escribo desde Chile. Me gustar'a y es como un anhelo personal, que ambos
llegáramos a hablar un mismo lenguaje siempre y cuando comencemos y
conversemos siempre hablando con la verdad. La verdad, que tengo muchos temas
que me gustar'a comentarte. Ojalá que dentro de tu apretada agenda y de
tu trabajo filmando el nuevo documental sobre el FPMR puedas conversar un poco
conmigo. Te ofrezco un par de mails de conversaci--n.
(É) Sin embargo, en el documental (te lo digo muy
humilde y ?amateurmente?) levantas y creas ?conclusiones? (ojo, conclusiones)
que no son acertadas ni tampoco se acercan a la realidad. Primeramente, que
lástima que lo hayas grabado hace tantos años atrás y no
hayas logrado obtener un fiel reflejo de la realidad. Creo además que no
es bueno estimada Marcela, darles a conocer todo lo negativo o quizás
todo lo dudoso de la obra. (É) Marcela, en honor a la verdad, creo que
falt-- un poquito de informaci--n. No me refiero a cuántas veces al d'a
visitamos al Sant'simo o cuánto dinero entregamos a la fundaci--n. Eso
nunca lo sabrás, porque cada cual ?vive su fe personalmente y no
poeblicamente?. Creo entonces, que la informaci--n que falt-- publicar es la
que habla sobre la gran calidad de empresarios de la obra que han ganado
premios de responsabilidad social en Chile; sobre los 5 de los 10 mejores
colegios de Chile son de la obra, sobre la UAndes que hoy por hoy es la cuarta
mejor universidad de Chile, sobre Nocedal un Oasis entre la perdici--n, sobre
la calidad de vida antes y después de las señoritas que egresan
de Fontanar etc. (É) Te quiero decir además Marcela, que no es
poder lo que tienen los miembros del Opues, sino un gran ?c'rculo de amigos?.
C'rculo que cuesta mucho armarlo y afianzarlo. Pero que al fin y al cabo
siempre están cuando mas se necesita. De hecho, te podrás
imaginar como obtuve tu mail sin siquiera conocerte. (É) No quiero que
lo tomes a mal, s--lo necesito darte mi opini--n y saber que es lo que opinas.
Por eso te mando este mail, el cual espero y conf'o, sea solo para t'. Saludos
Cordiales. NG
21 avril 2007
Marcela:
Creo y soy un convencido que simplemente por ser el Opus Dei un
tema tan «provocador» haya generado algunos sentimientos de
irracionalidad en tu trabajo.
ÀNo crees en la perfecci--n? ÀNo crees en la
santidad - muy distinta a la santidad divina - que podr'amos alguna vez obtener
todos los que estamos bautizados, as' como lo dicta el Concilio Vaticano II?.
(É) Creo en lo perfecto que podemos ser como humanos y como hombres.
Pero también sé que es imposible que se haga. Sin embargo,
moriré tratando de que se logre. ÀC--mo? A través del
Apostolado que d'a a d'a debemos hacer en nuestras vidas. Y no hablo de una
«misi--n encubierta» o algo parecido. El Apostolado que nos pide el
Señor que hagamos es un apostolado desde donde estemos, con quien
estemos. Seamos ricos o pobres. Seamos empresarios o empleados. Lo más
importante en la obra, es que como hombres li bres, seamos capaces de
entregarle valor a nuestra vida, regalándoles vida a los
demás.
Si todo lo anterior, significa que debamos ofrecer una actitud
«paternalista» tal como la madre lo hace con su hijo, o la profesora
con los alumnos, lo hago entonces con mucho gusto estimada Marcela.
(É)
Como siempre, este mail es solamente para t'.
Queda pendiente el café, para dentro de los pr--ximos
d'as.
Estamos hablando.
Saludos Cordiales.
NG
Annexe n°9 Entrevue Natalia Izquierdo
06/05/2010 18h-19h30
Résidence Araucaria
Natalia (20ans) m'attend au salon, m'améne dans une salle
commune dont elle ferme les portes (avec soin ?). Accueil trés
chaleureux, 20 ans, numéraire depuis 4 mois.
Bien habillée, maquillée, bien coiffée,
boucles d'oreille, trés jolie.
Elle m'accueille trés chaleureusement, ca fait
longtemps qu'on ne s'est pas vues mais je l'ai appelé au moins 6 fois
sans réponse, envoyé des textos, et laissé des messages
vocauxÉ elle a répondu finalement alors que j'appelais d'un
numéro inconnuÉ
Prétend quasiment ne plus se servir de son
téléphone, et ne pas avoir de crédit.
-Comment vas-tu, depuis la dernière fois?
-Je n'ai jamais été aussi bien. Je suis plus
heureuse chaque jour depuis que je suis entrée à l'OD.
-Parle-moi de ta famille, tu les vois souvent?
-Mes parents habitent à 1h30 de Santiago, dans un petit
village. Je vis moi -même à Santiago avec un de mes fréres,
mais je passe toute la journée au centre. Je le croise rapidement le
soir, mais à partir de juin, j'habiterai au centre, je pense que je le
verrai moins. Je vois assez souvent mes parents, mais ca va forcément
changer quand j'habiterai au centre. Maintenant, je suis dans quelque chose de
différent, forcément, je les verrai moins. J'ai
déjà un frére qui est numéraire et habite dans un
centre de l'OD, et moi, je rêve d'y emménager, je ne peux plus
attendre!
-Ta famille est catholique?
-Oui bien sür, mes parents sont trés pratiquants. Je
connaissais l'od depuis toute petite car ils en sont proches, mais je n`en
faisais pas partie.
-Comment es-tu entrée à l'OD?
-Je suis entrée il y a 5 mois, six mois aprés
avoir commencé à fréquenter la maison, à l'occasion
de conférences, de cercles etc. J'ai tellement h%ote de venir habiter
à Araucaria, c'est déjà tout comme ma maison ! j'y arrive
le matin vers 7h, et ne repars jamais avant 22h.
-Qu'est ce que tu faisais avant d'entrer à
l'OD?
-Pendant les vacances, j'aimais beaucoup aller dans le Sud.
J'ai été serveuse à Puerto Varas l'été, et
pour gagner de l'argent, je vendais des vêtements usés à la
brocante aussi.
-Qu'est ce qui a changé pour toi maintenant que tu es
numéraire?
-Depuis que je suis numéraire, j'ai l'impression de me
réveiller tous les matins avec des papillons dans le ventre, comme quand
on est amoureux. J'ai déjà été amoureuse avant,
mais jamais rien d'aussi fort. L'amour est toujours risqué, on est
toujours en situation instable, alors que l'amour de Dieu est sür, et il
ne changera pas. Dieu est toujours à tes côtés, pour les
moindres petites choses et tous ce que tu fais, tu le fais dans un but de don
aux autres, tu te lèves le matin et c'est dur, mais tu le fais avec
plaisir pour montrer l'exemple et comme pour offrir ce geste aux gens.
-Tu te sens plus sUre de toi, alors?
-Je n'ai plus peur d'échouer, de me tromper, parce que
Dieu me trace le chemin. Si j'échoue à un examen par exemple, je
sais que je devrais juste travailler plus dur dans l'avenir
-La responsabilité est moindre, alors?
-Pas du tout! Elle est bien plus grande au contraire, on doit
montrer l'exemple aux autres, avoir une vie exemplaire ! c'est dur! gr%oce
à l'exemple que je donne, mes amis doivent, j'espère, se
rapprocher de Dieu (phrase sortie du Chemin)
-En faisant quoi?
-Comme dit Monseigneur Escriva, pour un apostolat moderne, une
heure étude équivaut à une heure de prières (autre
phrase de chemin) je dois donc étudier sans répit, toute
la journée, et je le fais avec facilité, alors qu'avant, j'avais
beaucoup de mal à me concentrer, car ce travail je l'offre à
Dieu, à tous moments, et je peux l'o ffrir à quelqu'un et prier
pour lui, car Dieu est toujours avec moi.
-Tu as une directrice de conscience, comme toutes les
numéraires?
-Bien sür, la mienne s'appelle Sangel, elle est professeur
à l'Université Los Andes, et sous directrice à
Araucaria. C'est par elle que je suis arrivée à la
résidence d'ailleurs.
C'est une des professeurs de mon frère, qui me l'a
présentée. Je peux tout lui dire, c'est la personne qui me
conna»t le mieux au monde, mieux que mes parents. Elle peut lire en moi
comme un livre ouvert.
-Est-ce que parfois, tu ne préfères pas te
confier à quelquÕun dÕautre ?
-a m'est arrivé, mais je me suis toujours aperçu
finalement que c'est Sangel qui m'aurait le mieux comprise et qu'elle savait
toujours exactement quoi me direÉJe lui parle tous les jours, à
un moment ou à un autre de la journée, même si c'est
seulement 5 minutes, c'est obligatoire.
-As-tu des activités dÕapostolat
spéciales ?
-Oui, je donne des cours de catéchisme chaque mardi
soir à 18h30 à Araucaria. J'ai maintenant trois
élèves, qui ont toutes mon %oge : l'une vient du Sud du pays, et
est déjà membre de l'OD, surnuméraire. Une autre
étude le marketing à l'université Catholique, o0
j'étudie le droit, et une amie de celle-ci, qu'on a croisé toutes
les deux par hasard, et qui est venue par curiosité et est
restée. Les deux dernières sont des possibles vocations...
Je cherche à rapprocher les gens qui m'entourent de
Dieu, en montrant l'exemple surtout : les gens voient que je suis heureuse en
travaillant autant, en offrant mon travail à dieu.
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