La problématique d'acquisition du statut de membre permanent au Conseil de sécurité. Cas du Brésil( Télécharger le fichier original )par Eustache Fiston KILWA SIBUMBA Université de Lubumbashi - Licence en relations internationales 2011 |
1 .Les grandes étapes des débats sur la réforme des Nations Unies sous mandat de Kofi Annan115(*)Ø Le 14 juillet 1997 : Kofi Annan
présente son rapport
"Rénover
les Nations unies : Le programme pour la réforme" (A/51/950). Ø Le 3 avril 2000 : il présente son rapport pour le sommet du Millénaire intitulé " Nous les peuples, le rôle des Nations unies au XXIème siècle Ø Le 23 août 2000 : publication du rapport du Groupe d'études sur les opérations de paix des Nations unies "Rapport Brahimi" qui recommande des changements radicaux dans la stratégie, la doctrine et les opérations de paix. Ø Du 6 au 8 septembre 2000 : se déroule le Sommet du Millénaire au siège des Nations Unies où 147 chefs d'Etat et de gouvernement et 191 nations au total, adoptent la Déclaration du Millénaire des Nations Unies, document donnant des directions pour adapter l'organisation au nouveau siècle. Ø Le 31 juillet 2002 : publication du rapport annuel sur les suites à donner au Sommet du Millénaire - Application de la Déclaration du Millénaire adopté par l'Organisation des Nations unies. Ø Le 9 septembre 2002 : rapport du Secrétaire général "Renforcer l'ONU : un programme pour aller plus loin dans le changement". Ø Le 5 septembre 2003 : État d'avancement des mesures proposées par le Secrétaire général dans le rapport "Renforcer l'ONU : un programme pour aller plus loin dans le changement" Ø Le 2 décembre 2004 : rapport du Groupe de personnalités de haut niveau " Un monde plus sûr : notre affaire à tous". Ø Le 21 mars 2005 : Kofi Annan présente son rapport sur le projet de réforme de l'ONU "Dans une liberté plus grande : vers le développement, la sécurité et les droits de l'homme pour tous". Dans ce rapport, le secrétaire-général propose notamment l'élargissement du Conseil de sécurité à 24 membres contre 15 actuellement, l'adoption d'un code définissant dans quelles conditions les nations peuvent légalement entrer en guerre, d'une définition universelle du terrorisme et la création d'une "Commission d'édification de la paix" pour aider les pays sortant d'un conflit. Ø Le 14-16 septembre 2005 : Sommet mondial de l'ONU à New York. Les Etats membres décident d'instituer une Commission de consolidation de la paix, en tant qu'organe intergouvernemental consultatif, qui sera chargée d'aider les pays sortant d'un conflit armée. Dans le cadre du renforcement de l'ONU, les Etats membres souhaitent que "le Conseil de sécurité soit réformé sans tarder, afin de le rendre plus largement représentatif" et s'engagent à "s'efforcer de faire aboutir d'ici à la fin 2005 les progrès accomplis sur cette voie". Enfin, décision est prise de créer un Conseil des droits de l'homme qui remplacera la Commission des droits de l'homme et de supprimer le Conseil de tutelle Ø Le 20 décembre 2005 : Création de la Commission de consolidation de la paix de l'ONU. Par la résolution 1645 adoptée à l'unanimité par le Conseil de sécurité et simultanément par consensus à l'Assemblée générale, est créée une Commission de consolidation de la paix, premier organe subsidiaire à la fois de l'Assemblée générale et du Conseil de sécurité. La Commission est chargée d'aider les pays sortant d'un conflit à gérer leur transition. Elle doit être dotée d'un "Comité d'organisation permanent" composé de 31 membres élus pour deux ans renouvelables, dont les 5 membres permanents du Conseil de sécurité. Dans le cadre de cette Commission, qui représente le premier résultat concret des réformes décidées au sommet mondial de septembre 2005, est décidé également l'établissement d'une force de police permanente pour les opérations de maintien de la paix de l'ONU. Kofi Annan avait souhaité que les dirigeants du monde adoptent en bloc avant septembre 2006, date du sommet mondial pour le 60e anniversaire des Nations-Unies, son projet de reforme de l'ONU et de lutter contre la pauvreté. Mais réunis à New York n'avaient pas saisi cette occasion historique pour adopter une vaste reforme de l'organisation des Nations Unies. Il voulait par cette reforme laisser son empreinte sur l'organisation mais hélas ! Cette occasion avait également manquée pour une possible réforme. Relevons que Kofi Annan n'est pas le seul Secrétaire général à avoir initié des telles propositions. Certains de ses prédécesseurs l'avaient fait autant, mais malheureusement sans succès. En effet, afin d'assurer la pérennité de l'ONU au sein de la société internationale, les précédents Secrétaires généraux de l'Organisation comme Javier Perez de Cuellar ou Boutros Boutros-Ghali avaient déjà fait des propositions de réforme. Ce dernier a publié trois agendas, vastes programmes d'action pour la paix, le développement et la démocratie.116(*) * 115 Ibidem * 116 SOCCOL, B., op. cit., p. 123 |
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