Conclusion sur la deuxième partie
De cette analyse de la mise en oeuvre du D.C.E, il
apparaît évident que les années à venir ce droit va
aller en se perfectionnant, en alourdissant et en multipliant les contraintes
environnementales en tous genres sur les activités économiques
existantes au sein de l'U.A. une lecture des articles VI à XIV de la
convention de Maputo nous permet d'avoir une idée sur le contenu du
D.C.E. On retrouve, entre autres, les terres et sols, les eaux, le couvert
végétal, les espèces et diversité
génétique, le commerce de spécimens et de leurs produits,
les aires de conservation ainsi que les processus et les activités ayant
une incidence sur l'environnement et les ressources naturelles. Ces
éléments sont définis par l'article V de la convention de
Maputo.
Et l'évolution du D.C.E aura des conséquences
socio-économiques, des effets juridiques pervers. Les coûts
financiers croissants qu'entraîne la gestion des problèmes
d'environnement doivent être notés. Les politiques et
règlementations communautaires entraînent forcement des
investissements plus importants. Certes, les pollueurs et autres responsables
de la destruction de l'environnement sont obligés aujourd'hui
d'internationaliser une partie insuffisante des coûts, ce qui fait que le
contribuable est sollicité davantage. Ainsi, il reste à
réfléchir convenablement et dégager des pistes de
financement fiable pour rendre plus efficace la mise en oeuvre du D.C.E., il
faut également souligner qu'il est fréquent que les populations
africaines se sentent plus concernées, au regard de leur niveau de vie
que de leur niveau de développement, par la recherche de bois, de
nourriture, d'eau et de pâturages que par le respect des principes
guidant la protection de l'environnement. Et, pour trouver une solution
à ce problème, l'éducation environnementale devra apporter
le lien critique entre les pratiques d'aujourd'hui et les problèmes de
demain.
Il est également important pour le reste du monde
d'entendre une voix en provenance de l'Afrique. L'expérience africaine,
au niveau de la participation communautaire, a une grande valeur pour les
autres régions du monde parce que les visions africaines en
matière de gestion politique communautaire peuvent être utiles,
pour ces régions, de faire face aux défis présentés
par l'environnement.
|