WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

La microfinance et sa contribution à  l'amélioration des conditions de vie des adhérents; cas de la préfecture de Tchaoudjo dans la région centrale du Togo

( Télécharger le fichier original )
par Abdou-Wahabi ABDOU
Université de Lomé - Maitrise en sociologie 2010
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

PREMIERE PARTIE :

CADRE THEORIQUE ET CONCEPTUEL

DE LA RECHERCHE

CHAPITRE I : CADRE THEORIQUE DE LA
RECHERCHE

I.1- JUSTIFICATION

Depuis la période coloniale jusqu'aux indépendances, le continent africain est considéré comme un continent pauvre du fait des revenus « minables » de ses populations et de leur niveau de vie très bas. Ainsi, l'analyse classique de la pauvreté se focalise uniquement sur ces critères et propose comme principale solution de la pauvreté, la croissance économique au niveau des Etats. Ces tentatives de croissance économiques n'ont guère amélioré les conditions de vie des populations. Il y a presque quarante (40) ans, Furtado C. écrivait que la théorie du développement explique dans une perspective macro-économique, les causes et les mécanismes de l'augmentation persistante de la productivité du facteur travail et ses répercutions dans l'organisation de la production et dans la forme comment est distribué et utilisé le produit social.6 Il y distingue d'un côté le plan des « formations abstraites » de l'analyse de la croissance avec leurs modèles et leurs variables quantifiables, et de l'autre côté le plan historique de l'étude critique. Mais c'est à ce dernier qu'il attribue l'importance décisive. La faillite des expériences de développement post indépendance en Afrique, notamment pendant ces quatre dernières décennies est certainement due à la conjonction de facteurs exogènes aussi bien qu'endogènes. Le crédit des théories hétérodoxes du développement (qui préconisent la maximisation du facteur travail sans tenir compte du capital humain) en a également pâti, dans la mesure où elles ont souffert, pourrait-on presque dire, du péché « d'abstraction » dont elles accusent aujourd'hui si souvent les théories néoclassiques. Ainsi, à partir des années 1980, une nouvelle vision plus

6 Furtado C., Desenvolvimento et subdesenvolvimento, Rio, Fundo de Cultura, 1961.

dynamique commençait à gagner du terrain : c'est la prise en compte des inégalités d'accès aux ressources et de l'irrégularité des revenus des populations. Progressivement, les Etats africains adoptent les uns après les autres de nouvelles politiques de développement qui prennent en compte l'action des micros financements dans la lutte contre la pauvreté. Du développement administratif ou << Top down », on passe à un développement participatif ou concerté. Des chercheurs se sont beaucoup investis dans le domaine de ce nouveau type de développement et les résultats ont été satisfaisants. En effet, la participation des populations pauvres à leur propre développement à travers des stratégies multiples (dont la microfinance) a permis de relever leur niveau de vie et de réduire sensiblement la pauvreté. La microfinance s'est peu à peu taillé une place de choix dans le contexte global du développement. Elle a commercialement prouvé son intérêt pour les populations et les économies en soutenant des taux de croissance importants sur de longues périodes (souvent près de 30% par an). Elle est aussi considérée comme un outil de taille pour atteindre les objectifs du millénaire pour le développement (OMD).

De plus, le constat général est que l'économie sociale c'est-à-dire une économie qui d'une part tient compte des réalités du milieu d'étude et d'autre part mobilise les ressources de ce milieu notamment le capital humain pour son propre développement ; a proposé des alternatives intéressantes pour le développement de l'Afrique. En effet, les concepts comme indicateur du développement humain durable, développement participatif ou développement à la base sont introduits dans l'économie générale et la privation de plusieurs secteurs économiques dans les pays sous-développés ou en voie de développement devient une exigence des organismes financiers internationaux (le FMI et la Banque Mondiale). C'est tous ces constats qui nous ont poussé à choisir comme thème de notre mémoire, << La microfinance

et sa contribution dans l'amélioration des conditions de vie des adhérents au Togo : cas de la préfecture de Tchaoudjo. »

Vu l'actualité de notre thème, notre étude peut aider à l'amélioration des stratégies d'approche des Systèmes Financiers Décentralisés (SFD) notamment les IMF. Elle pourra également leur proposer de nouvelles orientations pour atteindre leurs objectifs et s'inscrire dans la perspective du processus de mondialisation des relations économiques.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"I don't believe we shall ever have a good money again before we take the thing out of the hand of governments. We can't take it violently, out of the hands of governments, all we can do is by some sly roundabout way introduce something that they can't stop ..."   Friedrich Hayek (1899-1992) en 1984