Impact de transferts de fonds dans le développement socio-économique de la ville de Kalémie "cas de la Soficom/ Kalemie"( Télécharger le fichier original )par Amisi Ngoy Damas Univertité Ouverte - Diplôme de Gradué en économie et gestion 2010 |
TITRE IX : DISPOSITIONS FINALESLes Messageries Financières sont tenues de se conformer à la présente Instruction (Alinéa1). Les Messageries Financières existantes disposent d'un délai de trois mois à compter de la date d'entrée en vigueur de la présente Instruction pour régulariser leur situation (Alinéa 2) (Art.26) Toute manière relative à l'activité des Messageries Financières non prévues par les présentes dispositions est à soumettre à l'appréciation de la Banque Centrale du Congo (Art.27) La présente Instruction entre en vigueur à la date de sa signature (Art28)
I. 2. 3. CONTROLE DES OPERATIONS DES MESSAGERIES FINANCIERES 16(*)
1. Sanction Les Messageries Financières encourent une amande administrative en cas de manquement ci-après : 1) Dépassement de plafonds de transferts unilatéraux privé par opération et par personne : le double du différenciel ; 2) Défaut de souscription de la police d'assurance séjour de fonds par les Messageries Financières : - catégorie A : CDF 408.000 - catégorie B : CDF 816.000 3) Défaut d'ouverture des comptes pour l'extension d'une Messagerie Financière auprès d'un établissement de crédit : 20% de la caution ; 4) Défaut de communication du changement des coordonnées ou communication des coordonnées erronées à la Banque Centrale : 3% de la caution ; 5) Défaut d'affichage de l'acte d'agrément, de l'autorisation de l'ouverture d'une extension ou d'un guichet, des Tarifs et Conditions : 10% de la caution ; 6) Défaut de tenue d'une comptabilité régulière : 100% de la caution ; 7) Défaut d'application des recommandations et instructions de la Banque Centrale : 100% de la caution par instruction ou recommandation non respectée ; 8) Défaut d'affiliation à une corporation professionnelle : 20% de la caution ; 9) Réalisation par une Messagerie Financière d'une opération prohibée dont notamment le change manuel, l'octroi du crédit, la collecte des dépôts, le fret, etc. : la totalité du montant de l'opération ; 10) Défaut ou insuffisance des mouvements proportionnels dans les comptes bancaires en rapport au volume des transactions réalisées : 50% de la caution ; 11) Ecart entre les flux de transactions communiqués à la Banque Centrale et les éléments comptables : 50% de la caution ; 12) Défaut d'un dispositif d'identification de la clientèle et de surveillance des opérations : 100% de la caution ; 13) Inadéquation entre le dispositif de surveillance et sécuritaire et le niveau des installations et des équipements requis : 50% de la caution ; 14) Défaut de déclaration d'une opération atypique ou suspecte à la Cellule Nationale de Renseignements Financiers : 20% du montant de l'opération ; 15) Fractionnement des transactions d'une même personne au cours d'une même journée : 100% du montant de l'opération ; 16) Défaut de traçabilité des opérations d'achat, de vente et de transfert des monnaies dans le cadre de la lutte contre le blanchement des capitaux : 100% du montant de l'opération ; 17) Défaut de rapatriement des commissions mensuelles en provenance des partenaires dans les comptes RME de la Messagerie Financière : 100% de l'opération ; 18) Transferts des commissions aux partenaires non résidants sans l'appui des documents de change exigés (déclaration modèle « IS ») : 100% du montant des commissions ; 19) Réalisation des transferts internationaux par une Messagerie Financière de catégorie A : 100% du montant de la transaction ; 20) Défaut d'agrément du partenaire extérieur de la Messagerie Financière B par l'organe de supervision du pays de résidence. * (16) Banque Centrale du Congo ; Tarifs et Conditions des opérations, janvier 2009 |
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