2.4.2.4 Autres causes du stress au sein de l'HRF
A. Manque de implication dans le travail
Tableau 15 : Manque d'implication dans le
service
Réponse
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Effectif
|
Pourcentage
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Oui
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48
|
63.1
|
Non
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28
|
36.9
|
Total
|
76
|
100
|
Source : résultat de notre enquête de
Août 2009
Figure 12 : Manque d'implication dans le travail
Source : Résultat de notre enquête de
Août 2009
De ce tableau et de la figure qui précèdent,
nous constatons que la majorité de nos enquêtés, 48 agents
(soit 63.1% des répondants) disent qu'ils sont impliqués dans
leur travail selon les explications reçues, les agent disent qu'ils
travaillent dans leurs domaines et qu'ils produisent les meilleurs
d'eux-mêmes. En plus de cela ils font le travail avec professionnalisme
tout en bénéficiant des récompenses intrinsèques et
extrinsèques plus ou mois suffisantes. Aussi ils disent qu'ils
accomplissent leurs tâches en toute loyauté.
Néanmoins, selon toujours la constatation dans le
tableau ci- haut, 28 agents sur 76 (soit 36.9 des enquêtés)
avancent certaines raisons qu'ils ne sont pas impliqués dans leur
travail ceci serait due à la déconsidération
émanant de leur supérieurs hiérarchiques, exploitation de
l'homme, certaines tâches non rémunérés, etc.
certains aussi de nos enquêtés disent de n'avoir disposer des
instruments nécessaires pour accomplir leurs tâches et leur
supérieurs semblent ignorants de la situation, et leurs efforts fournis
ne sont pas reconnus.
B. La déception au travail
Tableau 16 : La déception au
travail
Réponse
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Effectif
|
Pourcentage
|
Oui
|
48
|
63.1
|
Non
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28
|
36.9
|
Total
|
76
|
100
|
Source : Résultat de notre enquête de
Août 2009
Figure 13 : La déception au
travail
Source : Résultat de notre enquête de
Août 2009
En examinant le tableau 16 et la figure mentionnée,
l'on peut conclure que les agents de l'HRF sont arrivés à
être déçu au travail.
Ceci se voit dans le fait que 48 agents soit 63.1% des
répondants ont arrivé à être déçu.
Tandis que 28 soit 36.9% des répondants n'ont pas été
déçu.
En effet ; ceux qui ont répondu qu'ils ont
été déçu au travail, ont expliqué que cela
leur arrive lorsqu'on sous estime l'effort fourni pour améliorer la
qualité du travail et aucun avantage professionnel ne les sont
proposé l'injustice et le manque d'équité au sein du staff
de l'hôpital. Selon toujours nos enquêtés, ils sont
déçus lorsqu'ils se sont fixés les objectifs et que ces
derniers ne sont pas atteints.
La déception provoque un stress destructeur parce qu'il
n'est pas facile de s'en débarrasser.
Les agents de l'HRF sont souvent déçus au
travail parce que leurs collaborateurs ne suivent pas le rythme de travail
alors que la hiérarchie attend des résultats. Les agents se
sentent incompris aussi bien par les collaborateurs que par la
hiérarchie. Cette situation est souvent provient des conditions de
travail qui ne sont pas bonnes et du manque de motivation. Elle est d'autant
plus grande lorsque
- certains sont surchargés et d'autres
désoeuvrés
- les propositions faites ne sont pas prises en comptes
malgré son caractère fondé
La déception au travail peut engendrer ou peut
être la cause de la lenteur au niveau de l'organisation.
C. Manque d'ambiance en milieu de travail
Tableau 17 : Ambiance en milieu de travail
Réponse
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Effectif
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Pourcentage
|
Très bonne
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6
|
7.8
|
Bonne
|
32
|
42.2
|
Mauvaise
|
38
|
50.0
|
Total
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76
|
100
|
Source : Résultat de notre enquête de
Août 2009
Figure 14 : Ambiance en milieu de
travail
Source : Résultat de notre enquête de
Août 2009
Le manque d'ambiance au travail comme cause de stress en
milieu de travail a été également l'objet d'une question
à laquelle les enquêtés ont eu à répondre.
Des réponses, il s'est avéré que
l'ambiance de travail est différemment appréciée par les
agents de l'HRF.
Six agents soit 7.8% des répondants trouvent que
l'ambiance de travail est très bonne, tandis que 32 agents soit 42.2%
des répondants la jugent bonne, 38 agents soit 50% des répondants
l'estiment mauvaise. Les explications relatives à ces réponses
sont les suivantes :
Ce qui prouve que l'ambiance est très bonne selon nos
enquêtés est qu'ils s'entendent bien avec leurs chefs
supérieurs, leurs collègues et leurs subalternes. Ils font ce
qu'ils sont capables de faire et chacun en est responsable, et en plus de cela,
ils disent que l'évaluation annuelle n'est pas médiocre.
Ceux qui la qualifient de bonne nous ont répondus que
cela est dû au respect mutuel, à la complémentarité,
au climat social et l'amour de travail qui vient de la conscience
professionnelle. Aussi, parce que les gens parviennent à dépasser
des cadres professionnels pour se rencontrer, pour partager des moments de
divertissements en dehors des heures de services.
Enfin, pour ce qui l'estiment mauvaise disent que cela
provienne de la non reconnaissance morale et les relations interpersonnelles.
Agent sur son lieu de travail. Une mauvaise ambiance de travail a donc les
effets négatifs sur l'agent et sur la qualité de son travail.
L'individu exécute son travail et il est rémunéré
en contrepartie.
Selon cette vision, il n'est pas à être
récompensé pour un travail bien fait puisque c'est normal.
Cependant bien que l'individu travaille dans un premier temps pour satisfaire
ses besoins primaires, il n'attend que cette contrepartie. Il a besoin
d'être valorisé et se sentir utile et apprécie.
L'absence de solidarité et de coopération entre
collègues est également néfaste selon nos
enquêtés. En général, cela provient d'un manque
d'affinité ou d'une compétitivité accrue entre les
personnes concernées.
Auparavant, on ne considérait pas l'ambiance de travail
comme facteur de stress valable. Aujourd'hui, il est très important pour
les employés de travailler dans une atmosphère agréable.
C'est considéré comme un droit. Ceux qui ont au moins un ami au
travail est plus satisfait. S'ils s'entendent bien avec leurs collègues,
ils n'ont pas envie de quitter leurs postes, ce qui les fidélise
à l'entreprise.
Eu égard de toutes les explications fournies par les
répondants, nous concluons que le manque d'ambiance en milieu de travail
est l'une des causes les plus connues du stress au sein de l'hôpital Roi
Faisal.
Enfin, pour faire la conclusion partielle de ce
deuxième chapitre concernant les causes du stress au sein de l'HRF,
signalons d'abord que nous avons abordé au cours de ce chapitre, la
présentation du lieu de recherche, le cadre méthodologique et les
caractéristiques social-démocraties des enquêtés.
Nous avons également analyse profondément les causes du stress au
sein de l'HRF qui ont été principalement résumé
comme suit : les circonstances extérieurs, l'agent lui- même,
et l'absence d'une politique adéquate de gestion de carrière.
Ainsi confirmée la première hypothèse de
notre recherche, car notre analyse a révélé que les
causes liées à l'organisation et évolution de la
carrière, les causes liés au conditions de travail,
considérées comme circonstances extérieures et les causes
liées aux relations interpersonnelles considérés comme les
causes de l'agent lui- même sont les sources majeures du stress au sein
de l'HRF.
Le chapitre qui suit va nous permettre d'identifier certaines
conséquences du stress à l'HRF et comment y faire face.
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