C- Daiiriees relatives all\ iiotAOris S Ur les
ISTISIDA.
La figure (VII) nous montre que sur les 200 eleves interroges
198 soit: 99% ont deja entendu parler des 1ST. De plus, nous constatons que
182, soit 91,92% des repondants(es), du tableau (6) co nnaissent la definition
des 1ST. Par contre 16 eleves, soit 8% des repondants, ne savent pas la
definition veritable des 1ST; ce qui est un reel probleme au vu de toutes les
communications faites actuellement sur la prevention du VIH/SIDA.
Par ailleurs le tableau (7) nous presente 33 eleves, soit
16,5%, qui sont incapables de citer une seule 1ST et nous relevons pour le
regretter que parmi ces 33 eleves, 28 sont issus des classes de
3irle. Ce qui nous montre
effectivement un deficit en termes pie connaissances sur les
15T surtout, les classes de P"2. Dans le m6me seas, le tableau (8)
nous montre que 9,5%. soit 19 eleves, sont incapables de citer un seu I signe
caracterisant les 1ST parmi lesd uels 13 eleves issus des classes de
3i1-12. Et vela rejoint en quelque sortent les statistiques de
ONJUSIDA (2008) qui confirme que Seuiement 40% des jeunes possedent des
connaissances precises sur 1e V/H et sa transmission ».
La lecture du tableau {9) nous montre que 44 filles, soit
45,8% de l'effectif total des filles, ant dela effectue un test de depistage au
VIH/SIDA, 9% ont effectue un PCV. Ces attitudes sont a encourager car la
frequentation des structures sanitaires leur permet non seulement de connaitre
leur statut serologique mais aussi de recevoir des conseils dans le cadre de la
prevention des 1ST/1AR. Par contre 46,8% Wont jamais effectue de test de
depistage ; cette attitude peut titre justifiee par le fait qu'ils n'ont pas
encore developpe de maladies liees aux 15T etant donne que certaines 15T
evoluent de facon asymptomatique, it est donc necessaire de les encourager a
effectuer des tests de depistage.
La lecture du tableau {10) nous montre que 78 garcons, soit
75% de l'effectif total des garcons, Wont jamais effectue de test de depistage
; ceci peut s'expliduer par le fait que les homrnes sont tres souvent mains
exposes aux IST/SIDA que les femmes comme le precise le ratio Femme/Homme de la
prevalence aux VIH en 2009 qui est de 3,4 selon le CNLS. Les educateurs sont
donc par consequent interpelles a sensibiliser davantage les jeunes garcons a
effectuer des tests de depistage car lo prevention vout mieux que
lo guerison.
D- Connaissances cn niatiere de prelientio 1i des
1ST/SIDA.
II ressort de la figure (VIII) que 72 soit 36% de
repondants{es), n'ont jamais beneficie des conseils d'un professionnel de sante
en rriatiere de prevention des IST/SIDA; ce qui est tout a fait regrettable car
cet etablissement dispose pourtant dune infirmerie scolaire ; les raisons
evoquees par les eleves a la figure (IX) a savoir fe monque
d'orgent, fe monque de temps, ou encore lo honte de se rendre dons une
structure sonitaire ; ne devraient pas expliquer l'inertie de
cette structure qui devraient en principe a Iler rencontrer les eleves et leur
parler de la prevention des IST/SIDA.
Par ailleurs 99, soit 49% d'eleves (figure X) ciecla rent
avoir deja entretenu des rapports sexuels et quelque fois non proteges. Ce qui
nous montre effectivernent qu'ils sont sexuellement actifs mais pas toujours
outilles sur les plans affectifs et cognitifs pour affronter les difficultes et
les risques lies a la sexualite precoce, En outre la figure (XI) nous montre
que 78, soit 78,7%, de ces personnes sexuellement actives ont recours aux
preservatifs. Bien que le risque de contractor une 1ST ne soit pas nul, ce
comportement est a encourager a idefaut de l'abstinence.
En revanche, 14,3% d'eleves sexuellement actifs n'ont recours
a aucun moyen de protection. II en est de m'eme pour 6,9% d'eleves qui
pretendent se proteger en prenant tout sirnplement une douche apres un rapport
sexuel ce qui n'a non seulement aucun fondement scientifique, mais aussi
constitue une porte ouverte aux grossesses non desirees et surtout aux
IST/S1DA.
II ressort du tableau (11) que, parmi les 101 ereves n'ayant
lanais entretenu de rapports sexuels, 36,6% affirment ne sont pas encore
pre'ts(es), 29,7% s'abstiennent parse qu'ils respectent les consignes des
parents. Ces attitudes sont toutes a encourager face a la depravation des
mceurs et la proliferation des IST/SI DA qui sjobservent de nos jours.
L'examen du tableau (12) fait ressortir que 47% d'eleves
sexuellement
actifs affirment prennent soin de prevenir leurs partenaires
sexuels avant
d'aller a l'hopital sont victimes dune 1ST. Ce qui est une
attitude
responsable a encourager car cela permet de rompre la chaine de
contamination des 1ST. Cetaux reste tout de memo faible car id' un cote 42,2%
vont tout souls
; de l'autre, it existe des refractaires a cotta initiative.
Certain ne font
d'autres consornment les medicaments de la rue ; qui sont des
attitudes irresponsables et qui peuvent mettre en peril leur sante et leur vie.
Les educateurs et personnels de sante sont donc particulierernent
interpelles.
La lecture de la figure (12) nous montre que seulement 91,
soit 45%, d'eleves sont en favour de ('abstinence cornrne meilleur moven pour
eviter les 1ST. Ce qui est un taux relativement faible, S'il est vrai que les
autres methodes savoir : La fidelite, le port des preservatifs, et
les exameris de depistage » concourt a la prevention des
1ST, ('abstinence reste et demeure le moyen le plus efficace pour prevenir les
1ST mais aussi le SIDA comma stipule le document : ff Prise en
chore intearee de la sante reoroductive i OMS (2008).
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