CHAPITRE (IV)
SYNTHESE ET DISCUSSIONS
A- D0111116CS relatives a ridentification des
repondants(es
II ressort de notre etude que nous aeons effectude au Lycee de
Bertoua Rural que, sur rechantillon de 200 repondants(es) 104, soit 52%, sont
de sexe masculin et 96, salt 48%, sont de sexe fernin in (figure I) ; par
ailleurs la figure (II) nous montre qu'ils appartiennent majoritairement (soit
60,5%) a la tranche (rage (14-17ans). Ce qui donne a observer qu'ils sont en
pleine phase d'adolescence periode laquelle ils cherchent a s'affirmer, braver
tous les interdits ; c'est ici que s'eveille la sexualite. Cette periode
hautement strategique, est dons importante car de nombreux derapages peuvent
titre enregistres. De ce fait les educateurs en general et les parents en
particulier sont interpelles car ils doivent les aider a franchir cette *lode
sans trop de risques.
Nous constatons ensuite au tableau (1) que, 65,5% des
repondants(es) appartierment a la religion catholique ; quand nous associons
les autres religions chretiennes (protestants, adventistes, et les
pentecotistes) la population &etude est a 94% chretiennes. Ce qui constitue
un atout favorable pour ('education a la sexualite a travers la promotion des
valeurs telles que la chastete, l'abstinence...etc.
De plus, le tableau (2) nous montre que 126 soit 63% de
repondants(es) habitent avec leurs parents ce qui est un facteur favorable a
('education a la sexualite, grace a l'autorite et a la responsabilite que
ceux-ci ont vis-a-vis des enfants pourvu qu'ils soient capable de vaincre les
tabous. D'autre part 9 wit 4,5% des repondants(es), habitent tout seuls. Par
consequent ils echappent tout controle et peuvent ainsi 'etre influencer par
n'importe qui surtout a la periode de ('adolescence et aboutir au vagabondage
sexuel et ses consequences telles que les IST/SIDA. II en est de meme pour ceux
qui habitent avec les grandparents car la plu part &entre eux ne possedent
pas de connaissances requises pour aider les adolescents.
A la lecture de la figure(III), it ressort que 94, soit 47%
des repondants(es), frequentent la classe de PI e ; classe ou lion
acquiert des connaissances de base en science de la reproduction (anatomie,
physiologie et quelques pathologies de rapparea genital). II revient donc
aux enseignants au-dela des lecons et des evaluations qui en decoulent
d'insister sur l'aspect ethique et moral de la sexualite en prodiguant des
conseils afin d'eviter tout derapage.
B- DomItles relatives aux cannaissances et attitlideS
Stir la sexualite.
La lecture du tableau (3) nous montre que 119, soit 59,5% de
repondants(es), ne savent pas reellement la veritable definition de la
sexualite. Pour eux, la sexualite se limite a entretenir des rapports sexuels
negligeant ainsi les aspects ethiques et affectifs qui doivent gouverner la
sexualite; et plus grave 17 ereves soit 8,5% assimilent la sexualite a la
fecondation de l'ovule par les spermatozoIdes. Ce qui va en contradiction avec
la figure (IV) ou 89%, spit 179 repondants(es), affirment pourtant avoir rev'
une education sexuelle. II convient donc ici de rechercher les fondernents et
le contenu de cette education a la sexualite revue.
Le tableau (4), nous donne la classification des educateurs a
la sexualite. Ici les parents sont cites comme premiers responsables de
('education a la sexualite avec une frequence de 36,39% de proposition, suivi
des enseignants 33,33% et ensuite les camarades de classe et amis 12,27%. Ces
trois sources sont des composantes essentielles de l'environnernent immediat de
l'elCve ; raison pour laquelle tout programme qui vise ('education a la
sexualite dolt tenir compte de cette realite. Car de toute facon Line des (3)
sources a un impact sur le developpement psychoaffectif de l'adolescent.
Par ailleurs a la figure (5), 112
repondants(es), soit 62,57%, affirment que leers educateurs ont initie des
causeries educatives ce qui est une strategie encourager car elles permettent
aux eleves de s'exprimer en toute liberte sans avoir honte ou &etre
culpabiliser it en est de m'eme pour les 19,55% d'eleves qui on etc eduquer a
la sexualite a travers le dialogue raison pour laquelle Dr Paul CHAUCHARD
(1982) declare que : fc reducateur doit developper des attitudes
rassurantes ni trop rigides ni trop soupies »
En revanche, ceux qui ont etc eduques a travers un ton severe
(13,41%) ou une simple information (4,47%) ne peuvent pas cerner avec
exactitude les
contours et les enjeux autour de la sexualite et par consequent
ressentir des frustrations et avoir le sentiment &etre a l'ecart.
II ressort de la lecture de la figure (VI) que 106, soit 53%
des repondants(es), pensent qu'ils peuvent commencer a entretenir des relations
sexuelles des rage de 20ans ce qui peut 'etre comprehensible du point de vue
biologique surtout chez les filles car, a cet age, les organes reproducteurs
ont terming leurs developpements. Du point de vue psychologique et affectif,
des problemes demeurent quanta leurs capacites a pouvoir assumer les
consequences qui decoulent des relations sexuelles (grossesse non desiree,
IST/SIDA ...) ; plus grave 66, soit 33%, d'eleves pensent qu'ils peuvent
entretenir les relations sexuelles des rage de 15ans. Ce qui est une preuve
effective que ces eleves ne maltrisent pas les consequences liees aux activites
sexuelles precoces. A ce propos l'OMS (2005) affirrne que : c La vulnerabilite
aux IST/SIDA est grande chez les adolescents(es) sexuellement actifs ».
Par ailleurs, le tableau (5) nous montre que 62, soit 31% de
repondants(es) affirment que les media influencent leur sexua lite, et dans le
m 'erne sens 29,5% soit 59 repondants(es) sont influences par les lieux de
plaisir (boite de nut, bar...etc.). Cet aspect peut presenter un danger pour
les jeunes car de nos jours, la television et de nombreux magazines largement
diffuses sont de nature a encourager les relations sexuelles precoces car
plusieurs feuilletons televises et des magazines nous montrent des jeunes
changeant de partenaires sexuels leurs guises. Ces phenomenes sont d'avantage
amplifie grace au NTIC telles que l'internet.
|