CONCLUSION DU CHAPITRE II
Le chapitre II qui s'achève avait pour objectif
d'analyser les effets de la monnaie sur la croissance économique par le
biais d'une étude économétrique. A cet effet le chapitre
commence, en première section, par une étude des chiffres portant
sur de monnaie et sur la croissance économique. Puis la deuxième
section est consacrée à une régression des effets de la
monnaie sur la croissance économique. Il ressort de cette étude
que l'offre de monnaie au sens M2 a effet négatif mais non significatif
sur la croissance économique mais. Ceci se justifie sans doute par la
situation de surliquidité du système bancaire de la zone CEMAC.
Par ailleurs, le fait que la stabilité des prix soit au centre des
préoccupations de la Banque Centrale dans la plupart des pays
aujourd'hui. Car en maintenant la stabilité des prix, la Banque Centrale
garantie un cadre macroéconomique stable, indispensable à toute
croissance économique soutenue nous amène à nous demander
si les effets de la politique monétaire sur l'activité ne passent
pas plutôt par la lutte contre l'inflation en d'autres termes, il s'agit
de questionner la relation entre stabilité des prix et croissance
économique.
CONCLUSION DE LA PREMIERE PARTIE
Cette première partie intitulée : « Monnaie
et croissance économique en zone CEMAC », avait pour objectif
d'étudier la relation monnaie et activité économique dans
le contexte des pays de la CEMAC. Pour ce faire, elle commence par restituer le
débat théorique autour de l'inexistence d'un effet de la monnaie
sur l'activité économique, cela a constitué l'essence du
Chapitre 1. Il est impératif pour la Banque Centrale de maîtriser
les fondements théorique de la politique qu'elle entend menée
étant entendu que toute politique économique doit être
menée avec des objectifs stricts et biens définis.
Ensuite le chapitre 2 s'est attaché à analyser
la relation monnaie et activité économique spécifique aux
pays de la CEMAC et de façon plus précise les effets sur la
croissance économique de la politique monétaire axée sur
les agrégats de monnaie et de crédit. Il en ressort que de
façon générale, la monnaie a un effet négatif non
significatif sur l'activité dans la sous-région. La politique
monétaire axée sur le rôle joué par les
agrégats de monnaie et de crédit est donc inefficace pour
stimuler l'activité économique.
Dès lors, toute la question est de vérifié
l'impact de la poursuite de l'objectif de stabilité par la Banque
Centrale sur l'activité.
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